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Libéralisme économique et libéralisme politique vont-ils encore de pair ? Qu’en est-il du paradoxe qui consiste à imposer à tous les champs de l’activité humaine une logique prétendument libérale ? Et surtout, vers quelles dérives autoritaires ce paradoxe nous conduit-il ?Durant des décennies, il a été d’usage d’associer libéralisme économique et libéralisme politique, économie de marché et démocratie. Mais l’évolution du capitalisme, entre accroissement vertigineux des inégalités et emballement des politiques identitaires, contredit chaque jour un peu plus cette vision optimiste. Contrairement à une idée reçue, l’État apparaît comme un enjeu central pour les néolibéraux, en ce qu’il permet une réorientation des politiques publiques en faveur des plus riches et que, naguère régulateur, il est désormais devenu l’instrument même de la dérégulation économique. Servira-t-il aussi d’ultime rempart répressif à l’oligarchie face aux troubles que sa politique aura causés ?Retour inquiet d’un quinquagénaire sur l’échec de sa génération, élevée dans l’idée du progrès à venir et aujourd’hui confrontée à une crise protéiforme, cet essai montre comment la généralisation à tous les champs de l’activité humaine de ce qui est présenté comme la « rationalité économique » est à l’origine de l’instabilité actuelle. Mais aussi qu’à rebours de ce que les tenants du néolibéralisme aimeraient faire croire, le cœur du problème demeure politique plus qu’économique. Ce qui ouvre un espace à l’action

Democracy --- State, The. --- Economics

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La 4e de couv. indique : "Médiéviste de renom, Joseph R. Strayer n'a jamais cessé d'interroger la nature et le fonctionnement des grandes monarchies féodales en Europe occidentale. C'est à l'apogée de cette recherche où l'érudition du spécialiste s'est affrontée aux problèmes de la théorie politique que J. R. Strayer a livré, dans Les Origines médiévales de l'État moderne, le sens de ses travaux. Le propos de l'auteur se développe dans trois directions : - A partir d'une opposition contrastée avec la Cité-État, d'une part, et l'Empire, de l'autre, comprendre ce qu'est l'État moderne et tenter de répondre à la question de sa naissance, que Strayer fait remonter au XIIe siècle. C'est au sein même de la féodalité qu'est née en France et en Angleterre cette forme politique spécifique destinée à devenir un modèle presque universel. - Présenter l'hypothèse nouvelle que les premières institutions permanentes concernaient les affaires intérieures et non les affaires extérieures. Justice et finance sont les lieux d'institutionnalisation de l'État et de constitution de la bureaucratie. - Faire apparaître combien le processus d'édification de l'État moderne prend son origine dans la destruction des appartenances familiales, locales et religieuses pour laisser surgir un nouveau loyalisme à l'égard de l'État. Si l'auteur tend à répondre de façon affirmative à la question : l'État est-il l'horizon politique indépassable de notre temps ? , il n'en rappelle pas moins que décrire un phénomène n'est pas signe qu'on l'approuve."

Middle Ages --- State, The --- Europe

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Die Figur einer "Politischen Theologies" ist klassischerweise mit der Frage nach der Souveränität verknüpft; deutlich klingt darin das Erbe monarchischer Herrschaftsformen nach. Welchen Wandel bedeutet dann der Wechsel zu demokratisch bestimmter Herrschaft für diese Figur? Verliert die Rede von "Politischer Theologie" damit jeden Sinn? Oder leben im Wechsel der Herrschaftsformen die alten Theologoumena nur in anderer Form weiter? Besitzt auch das moderne, demokratische und pluralistische Gemeinwesen eine spezifische politische Theologie und wenn ja: Wie wirkt sie sich aus?

Democracy --- State, The --- Political theology

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Featuring a sweeping array of essays from scholars of state formation and development, this book presents an overview of approaches to studying the history of the state. Focusing on the question of state formation, this volume takes a particular look at the beginnings, structures, and constant reforming of state power. Not only do the contributors draw upon both modernist and postmodernist theoretical perspectives, they also address the topic from a global standpoint, examining states from all areas of the world. In their diverse and thorough exploration of state building, the authors cross the theoretical, geographic, and chronological boundaries that traditionally shape this field in order to rethink the customary macro and micro approaches to the study of state building and make the case for global histories of both pre-modern and modern state formations.

State, The --- Administration --- Commonwealth, The --- Sovereignty --- Political science --- Philosophy. --- State, The - Philosophy --- State, The - Case studies

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"In The State of State Theory: State Projects, Repression, and Multi-Sites of Power, Glasberg, Willis, and Shannon argue that state theories should be amended to account both for theoretical developments broadly in the contemporary period as well as the multiple sites of power along which the state governs. Using state projects and policies around political economy, sexuality and family, food, welfare policy, racial formation, and social movements as narrative accounts in how the state operates, the authors argue for a complex and intersectional approach to state theory. In doing so, they expand outside of the canon to engage with perspectives within critical race theory, queer theory, and beyond to build theoretical tools for a contemporary and critical state theory capable of providing the foundations for understanding how the state governs, what is at stake in its governance, and, importantly, how people resist and engage with state power."--Back cover.

State, The. --- Power (Social sciences) --- Political persecution.