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L'histoire japonaise, son histoire intellectuelle en particulier, sont trop souvent coupées de l'histoire mondiale. Parfois un nom fait recette, le temps d'une mode : Mishima, Nishida, le haiku, le "MA" , le Zen, mais on ne discerne aucune continuité, aucune évolution. Maruyama Masao montre ici magistralement que la pensée japonaise ne constitue pas un domaine à part. Loin des habituels discours sur une quelconque spécificité japonaise, il cherche au contraire à faire entrer l'histoire intellectuelle de son pays en résonance avec celle de l'Europe.Avec lui, "l'esprit oriental" renoue avec la modernité. Il montre en effet comment le Japon a connu depuis le XVIIe siècle un itinéraire intellectuel qui l'a mené à une conscience historique du monde, même si cette modernité japonaise déboucha un temps sur les drames que l'on connaît. La fresque de Maruyama, où sociologues allemands et philosophes néokantiens côtoient les grands noms du néoconfucianisme, où Hegel voisine avec Ogyû Sorai et Motoori Norinaga, aide à comprendre pourquoi, en plein XXe siècle, "coexistaient activement une technologie capable de construire des navires de guerre parmi les meilleurs du monde, et le mythe national voulant que les souverains suprêmes du Japon fussent choisis pour l'éternité des temps par un oracle de la déesse Amaterasu" .
Confucianisme --- Néo-confucianisme --- Philosophie --- Idées politiques --- Confucianisme et politique --- Japon --- Vie intellectuelle --- Confucianism --- Neo-confucianism --- Philosophy --- Political science --- Confucianism and state. --- History. --- Japan --- Intellectual life --- Philosophy, Japanese --- Politics and government --- Neo-Confucianism --- Political science - Japan - History. --- Philosophy, Japanese - 1600-1868. --- Japan - Politics and government - 1600-1868.
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En 1874, le journaliste et penseur Nakae Chômin traduit Du contrat social de Rousseau en japonais, puis en chinois classique en 1882-1883. L'ouvrage réunit sa traduction commentée ainsi qu'une dizaine d'articles de philosophie politique qui témoignent de l'engagement de l'auteur au sein du Mouvement pour les libertés et les droits du peuple. ©Electre 2018 "Au début des années 1880, le Japon est traversé par un vaste mouvement démocratique réclamant une constitution et les libertés fondamentales. Le journaliste et penseur Nakae Chômin (1847-1901) y joue un rôle majeur. En 1874, Chômin traduit Du contrat social en japonais avant de le faire en chinois classique, en 1882-1883, sous le titre Min.yaku yakkai (Traduction commentée du Contrat social). Cette traduction sera l'un des livres de chevet des démocrates japonais des années 1880 ainsi que des réformateurs chinois en 1898. Dans cette œuvre, Chômin réussit à expliquer nombre d'idées complètement nouvelles en vidant les notions du confucianisme de leur sens usuel pour leur donner celles du Contrat social. À ce titre, le Min.yaku yakkai n'a pas été une traduction mais bien une réinvention. Chômin utilisa le chinois classique pour traduire d'autres textes (Constitution française de 1793, Déclaration d'indépendance américaine) et écrire de courts essais, tous inclus ici, qui témoignent de son souci de penser la transition vers une société nouvelle, faire connaître Rousseau et promouvoir les droits du peuple." Source : 4ème de couverture
Political science --- Philosophy, Japanese --- Philosophy --- French influences. --- Rousseau, Jean-Jacques, --- Rousseau, Jean-Jacques, 1712-1778 --- Droits civils et politiques
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