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L’utilisation abusive de produits phytosanitaires dans de nombreux pays, et particulièrement en République populaire de Chine, entraîne toute une série de conséquences néfastes pour l’environnement et la santé humaine. Ceci a provoqué un changement dans les mentalités qui pousse le monde agricole à se tourner vers une agriculture plus durable. Dans ce but, il est nécessaire de trouver des alternatives à l’utilisation de produits chimiques de synthèse. Ce travail a pour but d’analyser les effets de deux types de molécules sur les ravageurs de la culture de pomme de terre en Chine. Il s’agit d’une part d’une molécule sémiochimique, la népétalactone et d’autre part de deux éliciteurs, Hrip1 et PeaT1. La népétalactone et Hrip1 ont été testés en laboratoire, où des tests de comportement ont été réalisés à l’aide d’un tube en Y sur des pucerons Aphis fabae Scopoli femelles, puis la népétalactone et PeaT1 ont été testés sur un champ de pomme de terre, où des pièges jaunes ont permis de récolter les insectes présents. Lors des tests de comportement, les pucerons A. fabae femelles n’ont pas été attirés par la népétalactone ou par l’éliciteur Hrip1, il n’y a eu aucune différence significative entre ces molécules et le contrôle. Lors de l’essai en champ, il n’y a pas eu non plus de différence significative dans les nombres d’insectes récoltés entre les trois modalités, la népétalactone, l’éliciteur PeaT1 et le contrôle. Cependant, malgré l’absence de résultat significatif, des tendances ont pu être observées au cours des tests de comportement et de l’essai en champ. En effet, la népétalactone a exercé un effet répulsif lors des tests de comportement sur les pucerons A. fabae, alors que pour l’essai en champ, la substance sémiochimique a exercé un effet attractif sur les pucerons ainsi que sur les mirides récoltés dans les pièges, et elle a été répulsive sur les cicadelles. Les éliciteurs Hrip1 et PeaT1 n’ont montré aucun effet. Les résultats ont finalement été discutés afin d’améliorer les expériences et de continuer les recherches dans ce domaine.
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L’objectif de ce travail a été d’analyser l’impact de la production de la pomme de terre sur l’économie et la sécurité alimentaire des ménages du Territoire de Lubero. Pour atteindre cet objectif, les questions suivantes ont été posées: Comment a évolué la production de la pomme de terre dans le Territoire de Lubero pendant les vingt-deux dernières années? Quel est son apport sur l’économie et la sécurité alimentaire des ménages? Quelles sont les stratégies mises en œuvre par les ménages pour réduire l’insécurité alimentaire due à la faible production de la pomme de terre pour leur survie? Les hypothèses à ces questions sont telles que : Il s’observerait une tendance à la baisse de la production de la pomme de terre durant la période sous étude. La baisse de la production entrainerait la hausse du prix de la pomme de terre et les pauvres qui consacrent une part importante de leur revenu à la nourriture souffriraient avec acuité de l’augmentation du prix et cela aurait un impact négatif sur l’économie et entrainerait une insécurité alimentaire au sein des ménages. Ainsi, les ménages augmenteraient les emblavures, pratiqueraient d’autres activités et utiliseraient des stratégies négatives quant à leur alimentation. La vérification de ces hypothèses a été rendue possible grâce à la technique documentaire, l’enquête par questionnaire, l’observation libre, les programmes Eviews et SPSS . Après traitement et analyse des données, on note une croissance moyenne annuelle de la production de la pomme de terre de 780 tonnes. Ce résultat rejette la première hypothèse. En plus, les résultats des indices montrent que les ménages du Territoire de Lubero sont dans une sécurité alimentaire limite. Par ailleurs, la proportion des ménages vivant avec moins de 1$ par jour est de 38%. En outre, les dépenses alimentaires des ménages enquêtés occupent en moyenne 65% des dépenses totales. Ces résultats sont des indicateurs des ménages pauvres qui consacrent plus de la moitié des leurs dépenses à l’alimentation. Néanmoins, avec le revenu généré par la pomme de terre, les ménages parviennent à scolariser leurs enfants, à investir, à résoudre les problèmes familiaux, à payer les soins médicaux et à organiser des cérémonies, ce qui confirme partiellement la seconde hypothèse. Enfin, la troisième hypothèse est confirmée en ce sens que les ménages utilisent des stratégies négatives pour leur alimentation, les stratégies de stress et pratiquent d’autres activités pour leur survie.
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