Choose an application

• Reference Manager
• EndNote
• RefWorks (Direct export to RefWorks)

"Approaching the Exquisite Corpus" was an alternative title we considered for this DVD release. It would have indicated how the films introduced here from my early Super 8 phase already evidence an artistically consistent path leading to my most recent production to date, The Exquisite Corpus, and highlighted my endeavor since the 1980s to make the specific qualities of the analog film medium sensuously tangible in the form of "exquisite ecstasies". No matter how various the imagery of Blood-Letting, Film of Love, Holiday Film, tabula rasa or The Exquisite Corpus, each of these films crystalizes an essential impulse at the heart of my entire artistic work: to expose the utterly distinct nature of analog film in all its unique beauty, a potential and vision neither available nor transferrable to any other medium. (Peter Tscherkassky)A dream narrative of a sleeping beauty – a nudist found unconscious on a beach – intertwining different films, different bodies, caresses, screams of shock and cries of ardour, The Exquisite Corpus works to collapse the line between the filmed body, Tscherkassky´s nudes in search of each other and of satisfaction, and the film body, the celluloid that has captured these bodies, the celluloid Tscherkassky meticulously manipulates in his darkroom. Such darkroom magic teases and exposes the film itself, frames layered on one another, images masked and unmasked, perforations and flung celluloid strips playing their own game of seduction and consummation somehow at once on top of and within the choice (s)excerpts. This is where Tscherkassky´s love for celluloid is wedded to his source films´ love for flesh, where the pathways to climax – narrative and sexual – are built from the same component parts of mystery, attraction, rhythm, repetition, variation, new sensations, and ecstasy.(Daniel Kasman)

Expérimental-essai --- Found footage --- Autriche

Choose an application

• Reference Manager
• EndNote
• RefWorks (Direct export to RefWorks)

"Revue" et "The Event" forment avec "Blockade" ("Le Siège"), un ensemble consacré aux films d'archives. En se réappropriant des images officielles, Sergueï Loznitsa détourne le propos de la propagande de l'époque. Ces grands films politiques, sans commentaire, permettent de relire l'histoire tragique et violente de la Russie et nous interrogent sur le statut réversible des images.1. "Revue" (2008 - 80') - Ce film de montage - construit à partir d'images d'archives, de bulletins d'actualités et de propagande produits en URSS entre 1956 et 1961 - explore la vie de la population marquée par la rudesse, les privations et les rituels absurdes, mais illuminée dans le même temps par l'éclat glorieux de l'illusion communiste. Avec finesse et ironie, Sergueï Loznitsa nous fait ressentir l'expérience de la propagande soviétique.2. "The Event" (2015 - 70') - En s'appuyant sur des archives qui relatent la tentative de coup d'État d'août 1991, Sergueï Loznitsa jette un regard nouveau sur ce qui avait été salué dans le monde entier comme la naissance de la "démocratie russe". Un quart de siècle plus tard, le cinéaste revisite ces images. De quoi avons-nous été les témoins : l'effondrement du régime ou sa reformation sous un autre nom ? Qui sont ces gens regardant la caméra : des vainqueurs ou des victimes ?

Found footage --- Communisme --- Expérimental-essai --- Années 1950 --- Années 1990 --- Russie

Choose an application

• Reference Manager
• EndNote
• RefWorks (Direct export to RefWorks)

Le cinéaste Dietmar Brehm, spécialiste des images animées troublantes, se laisse rarement troubler lui-même. Avec un certain stoïcisme, il regarde les corps humains nus et fantomatiques de la préhistoire et de la période intermédiaire du cinéma, le scintillement des éclairs rouge sang et les images négatives de danseurs anonymes, une gigantesque mouche nerveuse dont la silhouette descend le long d'une vitre et entre dans l'image, un fragment de film policier de sexploitation en accéléré, les vagues qui se déplacent doucement à la surface d'un lac. Les mondes sonores de Brehm sont construits de manière à être aussi associatifs que les images qu'ils accompagnent : musique synthétique vrombissante, pluie battante, crépitements doux et bruits de rue atténués, chiens qui aboient, sonneries de téléphone et bruits d'un réveil électronique.La série Praxis de Dietmar Brehm comprend un certain nombre de films en cours de réalisation : Actuellement, il y a trois parties qui peuvent être différenciées en 21 scènes ; une quatrième, selon Brehm, est en cours de production, et un certain nombre d'autres suites sont prévues. Certains segments de la série, qui vont de l'extase artificielle à la contemplation froide, sont des œuvres vidéo, tandis que d'autres sont des transferts radicaux de films 16 mm vers des films numériques, ce qui a considérablement renforcé les aspects graphiques et picturaux du cinéma de Brehm. Certains de ses films ont été "rachetés" par le transfert vidéo, comme l'a noté Brehm, dans un acte de libération "chimique et électronique". L'idée de recyclage n'est pas étrangère à des artistes comme Brehm, qui ont tendance à s'attacher à certaines images. Ainsi, Praxis 1-3 se caractérise par des décolorations et des révolutions, des extensions et des condensations, des traînées visuelles et des sauts dans le temps : une œuvre au rythme visuel avancé.

Expérimental-essai --- Found footage --- Années 2000 --- Années 2010 --- Autriche

Choose an application

• Reference Manager
• EndNote
• RefWorks (Direct export to RefWorks)

-Notes sur l'émigration, Espagne 1960 (1961) : Les images de ce court-métrage suivent le parcours des travailleurs émigrés espagnols en Suisse, puis se déplacent en Espagne pour enregistrer clandestinement les conditions de vie misérables des populations défavorisées de la région du Levant. Dans un style sociologique dépouillé, Notes sur l’émigration est une gifle adressée aux opérations de communication du franquisme à l’étranger. -Autour des salines (1962) : Un documentaire visuellement expressif sur l'exploitation du sel et ses dangers, réalisé dans un style qui évoque de manière très subversive un certain cinéma officiel espagnol de l'époque, conçu pour vendre la nation fasciste comme un paradis de vacances. L'image finale de quelques garçons avec un coq de combat est plus dévastatrice que porteuse d'espoir.-Lejos de los árboles (1963-1971) :Une compilation d'aspects très divers du folklore régional espagnol. Coutumes particulières d'une Espagne encore arriérée ; beaucoup de ces rituels sont liés à la mort.-Dante no es únicamente severo (1967): La relation impossible entre un homme et une femme, mais aussi la destruction de l'esthétique. La fille veut séduire son bien-aimé avec des histoires incohérentes qui ne l'intéressent pas du tout. A travers cette relation, le film projette l'idée selon laquelle il est impossible de raconter une histoire. Le projet ne recherche pas la cohérence d'une histoire bien racontée, il demande plutôt d'observer ce qui est montré et d'approfondir les différentes facettes des personnages. Son but est de jeter les bases d'une certaine esthétique pop à la manière espagnole, dans laquelle les images ne peuvent pas se référer au monde mais à la publicité que le monde nous vend.-Le fils de Marie (1971) : L'action commence par une rencontre anodine dans un hôtel décadent. Un couple quitte ensuite la réunion et se rend dans une chambre, où elle exprime à son partenaire son désir d'avoir un enfant. Le film, qui s'inspire en partie de l'histoire évangélique de l'enfant de la Vierge Marie, tente d'analyser la responsabilité d'avoir un enfant dans le monde. D'autre part, il y a la transfusion de la vieille structure aristocratique qui ne veut pas accepter les jeunes et leurs nouvelles idées.-Después del diluvio (1969) : Une femme s'introduit dans l'intimité de deux hommes qui mènent une vie retirée dans une forêt de la Costa Brava. Devenue la maîtresse de l'un d'eux, elle s'enfuit à Londres avec l'autre, mais les deux hommes se retrouvent et retournent ensemble en Espagne.-Metamorfosis (1970) : Un groupe de scientifiques transforme une sorte d'animal étrange en une très belle femme programmée pour se comporter en silence. Le conditionnement que la société de consommation impose à l'individu, l'esclavage des corps et des esprits, l'absence impitoyable de sensibilité des humains sont condensés dans ce film tourné en décors naturels.-Mozambique-Del arca de Noé al pirata Rhodes (1971) :Fasciné par son premier voyage en Afrique, Jacinto Esteva décide de rester au Mozambique. Il établit des contacts avec le FRELIMO et demande la présence de Manel Esteban comme directeur de la photographie pour tourner un film anticolonialiste. Les scénarios et cinq heures de matériel, bruts et sans son, sont conservés et donnent une idée des objectifs de ce projet inachevé ; une version radicalisée des rituels de mort, des religions et de la torture des animaux qu'il avait déjà filmés dans "Lejos de los árboles".-La ruta de los esclavos-La isla de las lágrimas (1971) : Le photographe Antonio Cores participe à un voyage en Afrique organisé par des amis et Jacinto Esteva le convainc de l'emmener avec lui pour tourner le film du voyage. Le groupe quitte l'Espagne le 17 février 1971 en suivant un itinéraire qui coïncide avec celui des esclaves noirs capturés par les marchands arabes : Algérie, Niger, Tchad, République centrafricaine et Congo.-Ebra Safaris (1973-1974) : En 1973, Jacinto Esteva retourne en Afrique pour créer une entreprise de safaris en République Centrafricaine. La réalité remplace définitivement le cinéma lorsque le cinéaste, comme dans une reconstitution d'"Au coeur des ténèbres", décide de traverser sans retour la rivière Vovodo.

École de Barcelone --- Années 1960 --- Années 1970 --- Franquisme --- Migration --- Sociologie --- Mode de vie --- Folklore --- Expérimental-essai --- Allégorie --- Science-fiction --- Colonialisme --- Road movie --- Espagne --- Mozambique --- Afrique