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KBR (4)


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article (4)


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French (4)


Year
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2017 (4)

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Article
Dépenses culturelles des collectivités territoriales : 9,3 milliards d'euros en 2014
Authors: --- --- ---
Year: 2017 Publisher: Paris Ministère de la culture et de la communication. Département des études, de la prospective et des statistiques

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Abstract

Les dépenses culturelles des collectivités territoriales s’élèvent à 9,3 milliards d’euros, soit 143 euros par habitant en 2014. L’ensemble des communes et de leurs groupements réalisent plus des trois quarts du total des dépenses culturelles des collectivités territoriales (77 %, soit 7,2 milliards d’euros). Les départements contribuent à hauteur de près de 1,4 milliard d’euros (15 %) et les régions pour un peu moins de 800 millions d’euros (8 %). Pour la première fois, la contribution des communes de 3 500 à 10 000 habitants et de leurs groupements à fiscalité propre a pu être prise en compte dans l’enquête : leurs dépenses culturelles représentent près de 1,1 milliard d’euros. L’effort culturel des communes et de leurs intercommunalités, soit la part financière que les collectivités consacrent à la culture dans leurs budgets globaux, est plus élevé en moyenne que celui des départements et des régions, respectivement 7,5 %, 1,8 % et 2,7 %. La majorité (56 %) des dépenses culturelles territoriales bénéficient au soutien à la création et à la diffusion artistique (pour 5,2 milliards d’euros), la conservation et la diffusion patrimoniale recevant près de 40 % des dépenses totales (soit 3,6 milliards d’euros). Communes et intercommunalités financent en priorité les équipements et services culturels de proximité pour leurs habitants, comme en témoigne l’importance des dépenses consacrées aux bibliothèques et médiathèques, à l’action culturelle et à la création et diffusion des spectacles vivants (musique, art lyrique, danse, théâtre…) dont une partie est dévolue aux établissements d’enseignement artistique (conservatoires, écoles d’art, etc.). Dotés d’une compétence obligatoire en matière d’archives et de bibliothèques départementales, les départements orientent leurs dépenses culturelles vers les patrimoines. Les régions, enfin, consacrent plus des deux tiers de leurs dépenses culturelles totales aux activités culturelles et artistiques, essentiellement sous forme de subventions. Si les dépenses culturelles des collectivités territoriales sont dans l’ensemble relativement stables depuis 2010 (+ 1 % à champ constant), elles n’ont pas évolué de la même façon selon les collectivités : les régions (+ 6 %) et surtout les intercommunalités (+ 26 %) ont été dynamiques, tandis que les dépenses culturelles des communes et celles des départements ont en revanche diminué (respectivement - 2 % et - 9 %).

Keywords


Article
Le poids économique direct de la culture en 2015
Authors: --- ---
Year: 2017 Publisher: Paris Ministère de la culture et de la communication. Département des études, de la prospective et des statistiques

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Abstract

En 2015, le poids économique direct de la culture, c’est-à-dire la valeur ajoutée de l’ensemble des branches culturelles, est de 43 milliards d’euros. La part de la culture dans l’ensemble de l’économie (2,2 %) est en baisse et représente la valeur minimale de ce poids en vingt ans. À titre de comparaison, la branche hébergement et restauration réalise une valeur ajoutée de 55 milliards d’euros en 2015. Par rapport à 2008, la croissance des branches culturelles est nulle, ce qui s’explique par les différentes crises structurelles touchant l’architecture (- 2,3 % par an depuis 2008), la presse et le livre (respectivement - 2,1 % et - 1,7 % par an) ainsi que les agences de publicité (- 1,5 % par an). À l’inverse, certains secteurs sont en pleine croissance, notamment l’audiovisuel (+ 1,7 % par an) et le patrimoine (+ 2,8 % par an). L’audiovisuel et le spectacle vivant restent les deux premières branches culturelles en termes de poids économique et représentent, ensemble, 44 % de la valeur ajoutée des branches culturelles. Conséquence de cette croissance en berne, l’emploi culturel continue de baisser (- 3,6 % par rapport à 2014) et passe sous les 600 000 emplois. Depuis 2011, les branches culturelles ont perdu 80 000 emplois.

Keywords


Article
Les cultures juvéniles à l'ère de la globalisation : une approche par le cosmopolitisme esthético-culturel
Authors: --- --- ---
Year: 2017 Publisher: Paris Ministère de la culture et de la communication. Département des études, de la prospective et des statistiques

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Abstract

Les œuvres et contenus culturels circulent de manière croissante dans le monde et contribuent à façonner des répertoires et des goûts juvéniles désormais internationalisés. Ainsi la série Game of Thrones, qui a battu tous les records d’audience, Waka waqua, l’hymne de la Coupe du monde de football en Afrique du Sud en 2010 interprété par Shakira, chanteuse colombienne qui fait carrière aux États-Unis ou encore Naruto, personnage de manga japonais, sont-ils devenus des références partagées par les jeunes Français aujourd’hui, aux côtés d’icônes nationales comme Astérix ou David Guetta. Mangas, comics, films asiatiques, blockbusters hollywoodiens, cinéma bollywoodien, séries sud-coréennes ou scandinaves et musiques de tous les continents fonctionnent comme autant de fenêtres sur le monde et contribuent à rendre l’étranger familier. Que ce soit dans le domaine de la pop musique, des jeux vidéo, des séries télévisées, de la littérature ou du cinéma, la globalisation des industries culturelles et la circulation croissante des œuvres et des contenus, facilitée par la technologie numérique, sont ainsi des facteurs majeurs de l’internationalisation des répertoires de consommations et des imaginaires culturels des jeunes. Comment les jeunes construisent-ils leur rapport au monde par l’intermédiaire de biens culturels globalisés ? Cinq configurations de cosmopolitisme esthétique et culturel sont identifiées à partir du degré d’internationalisation des consommations et préférences, du mode linguistique de consommation (français ou langue originale), ainsi que des imaginaires globaux et des valeurs qui leur sont associés. Du cosmopolitisme involontaire lié à la consommation de la production culturelle mainstream, à des formes plus engagées d’ouverture (cosmopolitisme sectoriel et principiel), mais aussi de la préférence culturelle nationale à l’impossible cosmopolitisme, les consommations culturelles des jeunes leur confèrent des ressources et des compétences et dessinent des rapports au monde contemporain variés où le cosmopolitisme ordinaire devient une norme inclusive de bon goût générationnel.

Keywords


Article
Retraites des salariés intermittents des spectacles
Authors: --- ---
Year: 2017 Publisher: Paris Ministère de la culture et de la communication. Département des études, de la prospective et des statistiques

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Abstract

Près de 14 000 retraités des spectacles perçoivent aujourd’hui une pension de retraite au terme d’un parcours professionnel marqué par l’intermittence. Depuis 1989, le nombre de retraités des spectacles a fortement progressé, suivant en cela l’évolution des effectifs intermittents au cours des trente dernières années. Les intermittents des spectacles dépendent du régime général pour leur retraite de base et disposent d’une retraite complémentaire, servie par Audiens. Les retraités des spectacles prennent en moyenne leur retraite à 62 ans, et l’immense majorité d’entre eux (93 %) bénéficient d’une pension de retraite générale à taux plein. En 2009, le montant annuel moyen de la pension totale versée aux anciens salariés intermittents des spectacles est de 18 180 euros, soit 1 520 euros mensuels. Le montant moyen des pensions totales diminue, du fait de l’érosion des retraites de base et complémentaires dont le montant baisse à mesure que les flux d’entrée en jouissance de la retraite se succèdent. Un nouveau retraité de 2009 touche ainsi une pension inférieure de 10 % à celle d’un nouveau retraité de 1999. La baisse de la pension de base s’explique essentiellement par la diminution du salaire annuel de référence servant de base au calcul de son montant. Les retraites complémentaires, gérées par des institutions différentes selon la catégorie professionnelle (Agirc pour les cadres, Arcco pour les artistes et non cadres) évoluent de façon plus contrastée. Si elles diminuent globalement, elles s’améliorent pour certaines catégories comme les artistes, jouant ainsi un effet compensateur de la baisse de la pension de base. Enfin, l’évolution des retraites sur vingt ans révèle de profondes inégalités non seulement intergénérationnelles mais aussi interprofessionnelles et de genre : les retraites totales des artistes et des non-cadres ayant pris leur retraite en 2009 sont inférieures de près de 13 000 euros annuels à celles des cadres. En outre, les femmes intermittentes des spectacles partent généralement à la retraite un peu plus tard que les hommes et touchent des pensions d’un montant inférieur, ce qui reflète des différences de carrières salariales défavorables aux femmes. On relève toutefois une réduction des inégalités de genre à la retraite, liées davantage à une dégradation des pensions des hommes qu’à une amélioration de celles des femmes.

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