Abstract | Keywords | Export | Availability | Bookmark

Choose an application

• Reference Manager
• EndNote
• RefWorks (Direct export to RefWorks)

Les difficultés mnésiques des personnes âgées peuvent en partie s'expliquer par leur difficulté à relier ensemble des informations et à retenir des associations. C'est l'hypothèse du déficit associatif proposée par Naveh-Benjamin (2000). Néanmoins, les performances des personnes âgées en mémoire associative peuvent être améliorées de plusieurs façons. D'une part, lorsque les associations à retenir préexistent en mémoire sémantique, et d'autre part, lorsque les deux items d'une association peuvent être unifiés en un tout cohérent. En outre, Tibon et al. (2014) ont montré, chez de jeunes adultes, que les associations d'objets préexistantes et unifiées en mémoire sémantique pouvaient être reconnues via le processus de familiarité au contraire des nouvelles associations qui nécessitaient la mise en place du processus de recollection. En s'appuyant sur cette étude, l'objectif principal de notre recherche était de voir si la présence d'un lien sémantique, favorisant l'unification, permettait de réduire les différences liées à l'âge en mémoire associative, notamment grâce à la préservation du processus de familiarité. Nous avons également voulu évaluer l'impact des connaissances préexistantes sur le taux de fausses reconnaissances des participants âgés. Pour tester nos hypothèses, nous avons recruté deux groupes de 24 participants (jeunes vs âgés) et nous avons comparé leurs performances pour une tâche de reconnaissance associative. Les associations préexistantes en mémoire étaient composées de deux objets reliés sémantiquement sur base thématique comme « une brosse à dents et du dentifrice » et les nouvelles associations étaient composées de deux objets sans lien apparent comme « une poule et une piscine ». Pour chacune des paires reconnues, un jugement « Remember/Know/Guess » était requis. Nos résultats n'ont pas montré d'amélioration des performances mnésiques des personnes âgées en présence d'un lien sémantique préexistant entre les associations d'objets. De plus, nos résultats n'ont pas mis en évidence de déficit de recollection chez les personnes âgées comparativement aux jeunes adultes. Enfin, nos résultats n'ont pas montré que les participants âgés avaient davantage de fausses reconnaissances pour les paires reliées. Différents facteurs explicatifs ayant pu avoir un impact sur nos résultats ont été abordés durant la discussion.

Viellissement --- Mémoire sémantique --- Mémoire -- Effets de l'âge --- Troubles de la mémoire chez la personne âgée --- Mémoire -- Tests --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie cognitive & théorique