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Ce travail tente d’expliquer l’incidence du terrorisme sur les performances économiques d’un pays victime d’activités terroristes. Le cas principal sur lequel porte notre analyse est le cas des attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis. Pour tenter de répondre à cette question, nous avons adopté dans un premier temps une approche s’appuyant sur l’analyse des coûts relatifs à quatre secteurs que nous considérons comme clés : le secteur financier, le secteur de la sécurité, les secteurs du tourisme et du transport et enfin les secteur de l’assurance et la réassurance. Ensuite, nous avons comparé les résultats obtenus dans le cadre du cas américain avec les cas d’Israël et de l’Espagne.
Nous avons émis l’hypothèse que, dans le cas du modèle américain, le terrorisme avait une incidence sur les indicateurs économiques des Etats-Unis. Ainsi, il serait possible d’évaluer cet impact des attentats au travers des quatre secteurs sélectionnés. En outre, nous avons émis l’hypothèse selon laquelle l’objectif principal des terroristes serait de nuire économiquement à l’Etat ciblés.
L’analyse des différentes données que nous avons compilées permettra de vérifier l’incidence présupposée du terrorisme sur les indicateurs économiques. De fait, tous les secteurs clés ont révélé des indicateurs économiques en baisse. Dans le cadre du modèle américain, tous les secteurs clés sans exception ont soufferts. Cependant, le secteur financier a rebondi en l’espace de quelques semaines et a ainsi vite retrouvé un niveau de performance similaire à la période pré-attentat.
La mise en perspective des résultats américains avec les cas espagnoles et israéliens donnera des indications sur la capacité de réaction exceptionnelle des marchés américains. Cette analyse comparative permettra de nuancer la relative efficacité de la stratégie terroriste ; celle-ci se révélant pertinente dans les exemples israéliens et espagnoles mais dont l’impact se fait à peine sentir dans le cas américain.

terrorisme --- secteurs --- tourisme --- transport --- assurance --- marchés financiers --- coûts --- sécurité --- dépenses --- défense --- Sciences économiques & de gestion > Domaines particuliers de l'économie (santé, travail, transport...)

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Si le textile et l’habillement comptent parmi les industries les plus anciennes en
Europe, la pérennité de leur production est ébranlée depuis quelques décennies. En
effet, suite à un mouvement progressif de libéralisation, les producteurs de l’UE 15
ont particulièrement souffert du flux d’importations de nouveaux concurrents. Ces
derniers, offrant une main d’œuvre efficace et à prix compétitif, présentèrent une
forte menace pour les pays développés. D’abord, de nombreux accords furent
conclus en vue de protéger l’industrie TH européenne. Cependant, les principes
fondamentaux de l’OMC contraignirent finalement les pays membres à échanger
dans un environnement libre de toute barrière commerciale et de manière
indiscriminée. L’expiration de l’Accord sur les Textiles et Vêtements, le premier
janvier 2005, devait être la date butoir d’un commerce sans entrave. La réalité
économique annihila cependant vite cette utopie. C’est dans ce contexte que se
présente ce travail. Nous chercherons à étudier si cette libéralisation a, à terme, porté
ses fruits et augmenté la concurrence au sein des pays de l’UE 15. Deux indicateurs
de mesure de la pression concurrentielle – l’élasticité du profit et la rentabilité
moyenne – ont été choisis pour répondre à cette question. Par ailleurs, une attention
particulière sera également portée à la complexité du contexte politique et
institutionnel, à l’émergence de la Chine et aux conséquences de son adhésion à
l’OMC, aux spécificités de l’industrie et du commerce s’y afférant ainsi qu’aux
mutations que le secteur connait depuis quelques années.

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