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2016 (3)

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Le temps dans le roman du XXe siècle

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À travers une analyse du traitement du temps dans le roman du XXe siècle, les études réunies ici procèdent à une enquête qui nous mènera d’Aragon et Alain-Fournier à Michel Tournier et Marguerite Yourcenar, de Barjavel et Beckett à Claude Mauriac et Sembene Ousmane, de Proust et Perec à Camus, Giono et Tahar Djaout. Il s’avère à l’examen des œuvres de ces différents auteurs que, fable du temps ou fable sur le temps, la fiction contemporaine utilise la temporalité comme un tremplin pour une méditation sur les rapports que l’homme entretient douloureusement avec le passé, pour une interrogation angoissée sur le présent et pour une exploration inquiète de l’avenir, mais, toujours, avec le secret désir de l’emporter sur ce « Dieu sinistre », ce « joueur avide » dont parle le poète. Hanté par la ronde imperturbable des jours et engagé dans une lutte permanente contre l’écoulement irréversible du temps, l’être humain rêve, en effet, d’en inverser le cours, de l’apprivoiser en quelque sorte, voire de l’immobiliser ou de l’abolir même. Ainsi se rend-on compte que l’intérêt accordé à la chronologie manifeste et remplit toujours une fonction nettement herméneutique dans le roman contemporain. La dimension réflexive du récit garde toute son importance, que la temporalité soit déclinée d’une manière linéaire et explicite ou qu’elle le soit, au contraire, implicitement et sujette à des ellipses, dérèglements et autres télescopages ; qu’elle soit seule prise en considération ou associée à des données spatiales comme en témoignent, dans la diversité de leur corpus, les contributions recueillies dans cet ouvrage. Il y a là une dimension psychologique de la durée dont Proust a donné la meilleure formulation quand il a énoncé que « l’amour, c’est l’espace et le temps rendus sensibles au cœur ».


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Paysage politique : Le regard de l'artiste

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Le regard, tel est bien le point commun qui pourrait réunir les trois termes que cet ouvrage entend examiner dans leurs interactions : le paysage, la politique et l’artiste. Le paysage, c’est, à la différence du pays, ce qui se voit, ce qui a donc besoin d’un regard. La politique cherche, quant à elle, à donner du sens aux questions de l’environnement par l’élargissement des perspectives : elle est donc en quête du meilleur point de vue. L’artiste enfin est un voyant qui sait découvrir derrière les choses ce que l’homme ordinaire n’a pas su percevoir, il sait regarder et pourrait satisfaire ces attentes d’un regard. Parler du regard de l’artiste, c’est porter le débat sur une perception individuelle et assumée qui, par l’écrit et l’image, prend acte des modèles culturels du paysage repris, modifiés ou inventés. Dans sa place intermédiaire, l’artiste expérimente et questionne nos modes de représentation et les modifications que l’action politique, économique et sociale ne manque pas de leur imprimer. Aussi les constats de l’artiste se transforment-ils souvent en prise de position. L’examen de l’articulation entre esthétique et politique du paysage a été proposé à des chercheurs de disciplines variées, spécialistes des littératures, mais également de la géographie, de l’histoire de l’art, de la philosophie et aussi de la pratique du paysage. Tentant de cerner les caractères du regard de l’artiste, ils ont envisagé celui-ci largement à travers les arts, qu’il s’agisse de ceux du peintre, de l’auteur de bande dessinée, du cinéaste ou de l’écrivain pour en dégager les visées entre appropriations et révélations.


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Les imaginaires de la ville : Entre littérature et arts
Authors: --- --- --- --- --- et al.
ISBN: 9782753504028 2753504024 2753546657 Year: 2016 Volume: *29 Publisher: Rennes : Presses universitaires de Rennes,

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La ville nourrit l’imaginaire des écrivains, des peintres, des photographes et des cinéastes. Elle stimule les rêves des utopistes et des architectes, suscite des projets, des cartes et des plans. Elle s’actualise en s’inscrivant sur le territoire et affirme son pouvoir, son aura. C’est par la grande ville que se définit l’identité d’une nation et que se construit son destin. Souvent associée à la modernité, pour le meilleur et pour le pire, la ville est un objet privilégié de réflexion pour les historiens, les géographes, les sociologues et les philosophes qui s’interrogent sur la place de l’individu dans la cité. Qu’elle soit métropole, banlieue ou petite ville, elle sert de cadre à d’innombrables récits, réalistes, oniriques, fantastiques, mais peut aussi devenir un personnage de fiction. La ville, espace complexe, en perpétuelle mutation, se prête à la métamorphose. C’est un lieu privilégié pour la déambulation, les rencontres, le métissage culturel. C’est aussi un lieu de mémoire qui porte les traces et les stigmates de l’Histoire. À la fin du XIXe, Londres, ville cosmopolite et labyrinthique est devenue un locus privilégié pour la fiction chez des auteurs comme Stevenson ou Conan Doyle. On peut en dire autant de Paris à diverses époques, de Berlin, de New York, Rome ou de Saint-Pétersbourg. La ville, décor spectaculaire, insolite, fantasmatique, est un inducteur de l’aventure suscitant des phénomènes et événements aléatoires. C’est à une approche plurielle des représentations et mythes collectifs engendrés par le phénomène urbain au cours des XIXe et XXe siècles que se livrent les différents spécialistes de l’histoire, de l’art, des images picturales, photographiques ou filmiques, des littératures russe, anglaise, allemande, qui contribuent à ce volume.

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