Choose an application

• Reference Manager
• EndNote
• RefWorks (Direct export to RefWorks)

#artselfie opens with an incisive remark by Douglas Coupland, who warns us that "Selfies are mirrors we can freeze. ... Selfies allow us to see how others look at themselves in a mirror making their modeling face when nobody's around-- except these days, everybody's around everywhere all the time." #artselfie emerged in 2012, right as the recent photographic phenomenon known as the selfie reached its tipping point. It was subsequently activated by New York based collective DIS, as an aggregated mode of art-tourism and documentation. These selfies and their dialogue with art are an opportunity to revisit fundamental questions such as: if art is a mirror, what happens when we place ourselves between it and the camera? The traditional trajectory from photographer to subject via the camera has been subverted, and with it, the nature of images and our perception of them. The #artselfie makes every participant both protagonist and collaborator, consumer and producer. Including an introduction by Douglas Coupland (author of Generation X: Tales for an Accelerated Culture and ruthless observer of contemporary society) and a discussion between Simon Castets (director of the Swiss Institute in New York and co-founder of the 89+ project) and DIS, #artselfie allows us to experience how significant - and seductive - this viral phenomenon is.

Portrait --- Photographie --- Autoportrait --- Photographs --- Portrait photography --- Self-portraits --- Smartphones --- Social media --- User-generated content

Choose an application

• Reference Manager
• EndNote
• RefWorks (Direct export to RefWorks)

Hier, aujourd'hui, en 1991, la découverte de plusieurs milliers de pages manuscrites préparait l'éclatement de l'obus Roussel et, à Cerisy, un colloque interrogeait la place de l'auteur dans l'histoire littéraire, sous le titre : Raymond Roussel, perversion classique ou invention moderne ? Aujourd'hui, au début du XXIe siècle, Roussel reste un auteur pour happy few, mais son oeuvre a su trouver, tout au long du siècle dernier, des lecteurs fervents, pour qui elle a représenté une sollicitation esthétique et théorique majeure. L'influence de Roussel parcourt l'art et la pensée du XXe et du XXIe siècles. Là où on pouvait l'attendre, accompagnant les réinventions littéraires successivement expérimentées'par les Surréalistes, les Nouveaux Romanciers et les Oulipiens mais là, aussi, où elle était moins attendue, venant étayer la réflexion de grands penseurs comme Gilles Deleuze et Michel Foucault. Aujourd'hui, un deuxième colloque de Cerisy a apporté, vingt-et-un ans après, une réponse inattendue à l'interrogation formulée par le premier, en proposant d'inscrire l'auteur dans la postmodemité, en montrant comment la puissance inventive de ses oeuvres leur permettent d'inspirer des expériences artistiques hybrides et risquées ; en montrant aussi à quel point les textes de Roussel sont toujours des lieux donnant à penser des questions aussi fondamentales que la linéarité du signifiant, les contradictions entre la logique matérialiste du procédé et la vanité de l'ego, les limites du théâtre, la place des contraintes dans l'histoire littéraire, les différentes formes de transposition des textes dans d'autres domaines esthétiques, la remédiatisation des textes par les médias numériques.

Roussel, Raymond, --- Critique et interprétation --- Roussel, Raymond --- Critique et interprétation --- Literary Theory & Criticism --- théâtre --- autoportrait --- poésie