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En 1942, Albert Camus écrivait le mythe de Sisyphe. Cet essai postulait l'incapacité pour l'homme de comprendre, et le caractère relatif de toute connaissance. Ce mémoire a pour but de traiter de cette connaissance impossible, selon Camus, à construire, et de chercher à construire selon ce qu'il nous en apprend un portrait de l'être humain. Pour cela, nous nous concentrerons sur le rapport au temps de l'individu, et aborderons différents concepts qui permettent de comprendre l'être humain, dans la limite de ce que Albert Camus nous propose avec son essai.
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Une population de personnes toxicomanes est-elle plus sensible à la production de mensonge et, plus particulièrement à la mauvaise foi, qu'une population intégrant des personnes tout-venant ? Cette question rythme l'ensemble de ce travail. Dans une première partie théorique, nous nous attachons à analyser les différentes facettes du mensonge. Tout d'abord, le mensonge en tant que tel, nous y découvrons ses différentes caractéristiques, comment il se construit et nous nous risquons à émettre un parallèle avec la vérité. Dans un second temps, le mensonge est étudié comme étant une pathologie. Nous nous intéressons d'une part, aux différents propos émis par Dupré, considéré comme le père de la mythomanie. D'autre part, ces différentes analyses sont confrontées à celles que nous rencontrons aujourd'hui. Dans la suite de notre exposé, nous côtoyons le lien qu'il y a entre la pathologie et le mensonge. Cela nous permet de retracer l'histoire de l'hystérie, pathologie qui recouvre la mythomanie et ensuite d'étudier la notion du délire telle qu'elle est vue aujourd'hui. Pour terminer cette partie théorique, nous consacrons un dernier chapitre sur la Mauvaise Foi de Sartre (1943) où plusieurs concepts telle que la Liberté ou l'Identité sont mis en exergue par celle-ci. C'est à travers un questionnaire sur le mensonge que nous tentons de répondre à l'hypothèse principale citée ci-dessus. Trois groupes de participants (toxicomane, tout-venant et psychotique/trouble de la personnalité) ont été soumis à ce questionnaire afin de déterminer quel est l'impact du mensonge. Il en ressort que la population regroupant les personnes toxicomanes aborde relativement de la même façon le mensonge que les personnes tout-venant. Néanmoins quelques différences existent et méritent d'être mises en évidence, tel que le lien existant entre le mensonge et la pathologie, estimé par nos deux populations. Le troisième et dernier groupe, quant à lui, vient appuyer nos analyses et souligner que le questionnaire n'est pas adapté à tous.
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