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Lee Friedlander's exploration of one of photography's most enduring genres began almost by chance, in the late 1970s, when a teacher colleague at Rice University in Houston lined up a regular schedule of nude models for his students. Almost immediately, Friedlander found that he preferred to photograph the models at their homes, and ingeniously deployed household objects such as bedside lamps, potted plants and sofa fabrics to play off against the angular poses of the models and the emphatic framing of the overall composition. Friedlander's nudes show every blemish, every contour that makes each body unique, while his flash often serves to counter this realism with a softening effect that often recedes the body's shadow right up to its outline. With the publication of Friedlander's nude portraits of Madonna (prints of which fetch huge sums), the series became among the photographer's best known work, and eventually saw publication in 1991, from Jonathan Cape. Lee Friedlander: The Nudes significantly expands on the Cape edition (itself long out of print), with a total of 84 nudes, plus a new layout and design by Katy Homans and new separations by Thomas Palmer. As such, it offers the most lavish presentation of this key series in Friedlander's massive oeuvre.

Friedlander, Lee --- fotografie --- twintigste eeuw --- Verenigde Staten --- Friedlander Lee --- naaktfotografie --- 77.071 FRIEDLANDER --- Photography --- nudes [representations]

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« Le lent naufrage d’un homme sans attaches, rescapé d’un long périple, qui se répète de chambre en chambre. » Telle est la description que donne Antoine d’Agata du triptyque qu’il prépare pour septembre 2012. Triptyque composé d’une exposition1, d’un film et d’un livre. Les trois volets de ce projet partagent une architecture commune, en neuf temps, rythmée par neuf « stations » – errance, ivresse, désir, chair, jouissance, chute, excès, orgie et agonie –, tant physiques que mentales, qui ordonnent le récit d’une quête ardue, radicale mais lucide, vécue la nuit, mêlant sexe, errances, souffrance et drogues. Antoine d’Agata ne met pas en scène le monde qu’il photographie, il n’en est que le témoin silencieux, le spectateur assidu. Il s’y plonge à corps perdu et nous entraîne avec lui dans ces expériences ordinaires ou extrêmes de la chair, du vide, de la mort et de la jouissance. Il y a une essentialité dans son travail, une urgence aussi. Journal autobiographique, récit chronologique d’un parcours désordonné, confrontation intime qui se nourrit de la capacité unique qu’a la photographie d’extirper de situations vécues un langage élaboré mais instantané, ce livre offre une plongée vertigineuse dans la nuit qui forge la réflexion menée par d’Agata sur le rapport de force entre deux mondes antagonistes. De l’aliénation sociale à la solidarité de la chair, de l’immoralité à la transparence de l’amoralité, de la politique à la pornographie, de l’ivresse à la prostration narcotique, de la parole à l’instinct, de la confusion des sens à l’hystérie, de la perception à l’action, de l’absorption inconsciente du monde à la lucidité. Les images deviennent toujours plus abstraites au fil du livre, révèlent la dégénérescence due non seulement à la violence accrue des situations mais aussi à une lente évolution du noir et blanc vers la couleur, vers le numérique. Elles s’opposent à l’autre facette du livre, au travail méticuleux d’inventaire, de mises en séquences. La méthodologie de classement et l’utilisation compulsive de blocs d’images ramènent le spectateur à une certaine rigidité de l’espace physique et social qui fait écho au formatage violent mais insidieux de l’individu dans la société moderne. Acteur à part entière du programme qu’il se condamne à vivre, d’Agata est tenu de suivre à la lettre – et par l’expérience du corps – ce systématisme exigeant. Situations retrace une pratique photographique indissociable d’une certaine façon d’appréhender l’existence, où le risque, le désir, l’inconscience et le hasard restent les éléments essentiels. Aucune attitude morale, aucun jugement, simplement l’éthique de l’affirmation qu’il faut, pour explorer certains univers, les partager jusqu’au bout, sans précaution aucune. Un passage à l’acte photographique, aux limites de la disparition, de la jouissance et de la mort.

Photographie --- Pornographie --- Corps humain, thème --- Mort --- Sexualité --- Toxicomanie --- fotografie --- Frankrijk --- eenentwintigste eeuw --- d'Agata Antoine --- portret --- portretfotografie --- naakt --- naaktfotografie --- lichamelijkheid --- 77.071 D'AGATA

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Laure Albin Guillot, un "nom sonore qui devait devenir fameux", peut-on lire au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Le paysage photographique français de l'époque est en effet singulièrement marqué par la signature et par l'aura de cette artiste qui, de son vivant, fut certainement la plus exposée et la plus reconnue. Si la photographie de Laure Albin Guillot (1879-1962) est incontestablement l'une des plus en vogue des années 1930 et 1940, elle reste aujourd'hui une énigme. Car, paradoxalement, peu d'études ont été consacrées à l'œuvre et à la carrière de cette artiste pourtant emblématique. Photographe indépendante, elle réalise portraits, nus, paysages et natures mortes, ainsi que de nombreuses illustrations et créations publicitaires. Elle est l'une des premières en France à envisager l'application décorative de la photographie avec ses "micrographies". Consciente des enjeux photographiques et culturels de son époque, elle apparaît comme une figure institutionnelle omniprésente, de la Société française de photographie à la Cinémathèque nationale.

fotografie --- Frankrijk --- twintigste eeuw --- Albin-Guillot Laure --- portretfotografie --- naaktfotografie --- productfotografie --- microfotografie --- fotoboeken --- boekontwerp --- 77.071 ALBIN-GUILLOT --- Exhibitions --- Photography, Artistic - Exhibitions --- Portrait photography - France - Exhibitions --- Commercial photography - France - Exhibitions --- Albin Guillot, Laure, 1879-1962 - Exhibitions --- photography [process] --- Albin-Guillot, Laure

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Catalogue officiel de l’exposition « Erwin Blumenfeld, Photographies, dessins et photomontages » au musée du Jeu de Paume à Paris du 14 octobre 2013 au 26 janvier 2014. L’œuvre d’Erwin Blumenfeld (1897-1943) illustre de façon impressionnante un parcours artistique et son contexte sociopolitique entre la Première et la Seconde Guerre mondiale mais reflète aussi l’incidence de l’émigration sur une vie. Juif allemand, Erwin Blumenfeld naît en 1897 à Berlin mais ne vit que quelques années dans son pays natal. Déserteur, il reste, après la Première Guerre mondiale, dix-sept ans en exil aux Pays-Bas, à Amsterdam, où il est, entre autres, libraire, marchand d’art et marchand d’articles en cuir. Il s’intéresse parallèlement à l’écriture, à la peinture et à la photographie. C’est au cours de ces années qu’il commence à se livrer à des expérimentations photographiques en laboratoire. Les images qu’il crée témoignent d’une appropriation photographique spécifique de la réalité de ces années-là. Ainsi voient le jour, par exemple, des portraits dans lesquels le thème de l’aliénation s’invite constamment. En 1936, suite à la faillite de son commerce, Blumenfeld vient s’installer à Paris. Il ne tarde pas à recevoir des commandes de portraits, de photographies de mode et de photographies publicitaires. La publication de ses portraits surréalistes et de ses photographies expérimentales dans les magazines Verve et Minotaure lui vaut d’être entouré d’admirateurs influents. Grâce à son ami Cecil Beaton, il obtient dès 1938 un contrat avec l’édition française de Vogue et commence un an plus tard à travailler à Paris pour Harper’s Bazaar, mais cette collaboration sera de courte durée. Au début de la Seconde Guerre mondiale, Blumenfeld est interné en tant que « ressortissant étranger ennemi » successivement aux camps de Montbard, Loriol, Le Vernet et Catus, de 1940 à 1941. À sa libération, il émigre avec sa famille aux États-Unis, où il travaille en indépendant pour de nombreux magazines jusqu’en 1943. Plus d’une centaine de photographies de Blumenfeld sont publiées en couverture de magazines comme Vogue, Harper’s Bazaar, Life, Look ou Cosmopolitan. Il partage un studio de photographie de mode avec Martin Munkacsi jusqu’en 1943, date à laquelle il ouvre son propre studio à New York. Au milieu des années 1950, le photographe se retire pour se consacrer à l’écriture. L’exposition et le catalogue qui l’accompagne réuniront les différents arts visuels pratiqués par Blumenfeld tout au long de sa vie : dessins, photographies, montages et collages. Seront présentés les motifs, aujourd’hui devenus classiques, de ses photographies expérimentales en noir et blanc ainsi que ses multiples autoportraits et portraits de personnalités connues ou inconnues. Une grande partie de l’exposition sera consacrée à l’époque où, d’abord à Paris puis à New York, la photographie de mode et la photographie publicitaire occupaient beaucoup Blumenfeld. Ces photographies, essentiellement en couleurs, témoignent de son incessant désir d’expérimentation après 1945 et mettent clairement en évidence le lien direct entre cette activité commerciale et les méthodes et techniques utilisées auparavant en noir et blanc. Des magazines permettront au visiteur de prendre toute la mesure de la mise en page et de l’environnement rédactionnel de ses photographies, c’est-à-dire de l’influence des rédacteurs. Des dispositifs sonores révéleront la radicalité de l’art du verbe chez Blumenfeld, tandis qu’un diaporama présentera ses clichés de petit format, réalisés en dehors du studio et à ce jour inédits.

Photographie --- Photographie publicitaire --- Photographie montage --- Presse --- Blumenfeld, Erwin --- Blumenfeld, Erwin - Photography, Artistic - 20th Century - Exhibition --- Photomontage --- Blumenfeld, Erwin, --- Oeuvres --- Arts graphiques --- Photographies --- fotografie --- kunst --- collages --- montage --- tekenkunst --- twintigste eeuw --- Duitsland --- Verenigde Staten --- dada --- dadaïsme --- Blumenfeld Erwin --- modefotografie --- portret --- portretfotografie --- naakt --- naaktfotografie --- 77.071 BLUMENFELD --- Exhibitions --- Arts graphiques. --- Photographies.

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364.501 keer per dag begint er ergens op aarde een nieuw leven en een nieuw verhaal. Birth Day is de wereldreis van een moeder, fotografe en journaliste naar die verhalen en het antwoord op de vragen: ”Waarom zetten wij vandaag kinderen op de wereld? Wat betekent het om op een bepaalde plek in de wereld geboren te worden? En hoe verwelkomt de wereld zijn kinderen?” Telkens stapt Lieve een bevallingskamer binnen en dus ook letterlijk in het leven van de baby en hun familie. Ze ontmoet de moeders tijdens een van de meest emotionele gebeurtenissen uit hun leven: de geboorte van hun zoon of dochter. Maar ze praat ook met familieleden, gaat langs bij hen thuis, neemt deel aan feesten en rituelen, en bezoekt bijzondere plekken en evenementen die haar meer vertellen over de cultuur waarin hun kind zal opgroeien. Lieve Blancquaert werkte twee jaar aan dit project. Ze bezocht 14 plekken over de hele wereld. Een mix van arm en rijk, culturen, religies en gemeenschappen. Tiberias (Israël) - Sundarbans (India) - Sjanghai (China) - Atlanta (VS) - Rio de Janeiro (Brazilië) - Kuwait City (Koeweit) - Nairobi (Kenia) - Sisimiut (Groenland) - Brussel (België) - Hammerfest (Noorwegen) - Kasongo Lunda (Congo) - Pray (Cambodja) - Tyumen (Rusland) - Kelaat M’Gouna (Marokko) 14 locaties, 14 sterke verhalen en meer dan 400 foto’s die een blijvende indruk nalaten.

Fotografie --- Geboorten. --- Physiology: reproduction & development. Ages of life --- bevalling --- geboorte --- Geboorte ; culturele antropologie --- Bevalling ; cultuurgeschiedenis --- Childbirth --- Pictorial works --- Newborn infants --- Care --- Photography [Artistic ] --- Bevalling (eutocie) --- 392.1 --- Geboorte --- Bevalling --- Levenswijzen --- 761.2 --- portretfotografie --- fotoboeken --- reportagefotografie --- 761.3 --- 906.1 --- 615.7 --- fotografen; afzonderlijk --- Portretfotografie - Kinderfotografie --- geboorte, huwelijk, dood --- Zwangerschap - Bevalling - Zuigelingenzorg --- Exhibitions --- Culturele antropologie --- Cultuurgeschiedenis --- 761.2 fotografen afzonderlijk --- 766.2 --- kinderen --- bevallingen --- Geschiedenis, geboorte, huwelijk, dood --- portretfotografie - kinderfotografie, naaktfotografie --- 790 --- gezondheid van de vrouw --- fotografie --- zwangerschap --- kunstenaars --- artistes