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L’expression « parole plurielle » est repris par Blanchot pour faire référence à un type d’écriture polyphonique, dans l’alternance de pensées différents. Ces pensées à distance les uns des autres sont accueillis comme un signe d’une certaine rupture de liaisons, une sorte de dispersion qui tend à l’affirmation d’un rapport nouveau dans un ensemble non fermé, non clos, fragmentaire, qui suspende l’unité. Pourtant, aujourd’hui, je ne parlerai pas de la « parole plurielle » en tant que concept blanchotien. Je voudrais montrer, à partir d’un petit livre de cet auteur qui porte comme titre La communauté inavouable, cela qu’on pourrait appeler la parole plurielle de Maurice Blanchot. Cette pluralité constitue le centre de mon approche à Blanchot, a savoir, la pluralité qui se trouve entre la parole littéraire, la parole politique, la parole éthique, o bien, la parole d’écriture, la parole communautaire, la parole de la responsabilité. En 1983 Jean-Luc Nancy publie un long article dans la revue Aléa intitulé « La communauté désoeuvrée ». Son propos consistait en une analyse de l'être de la communauté, de « l'être-en-commun », par la voie ontologique ; problématiser cela qu'indique le mot, bien connu, de « commun » mais que, pourtant, restait encore incertain. Dés premier paragraphes, Nancy aborde cela que se montrait comme « l'horizon indépassable» pour une pensée de la communauté: le communisme. Le communisme, en tant que projet à réaliser ou à rencontrer constitue l'essence de l'humanité comme une totalité transparente. L'humanité s'offre à soi-même la tache de se donner sa propre essence, d'oeuvrer sa propre essence, forme qui définie cela que Nancy appellera l'immanence.
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