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D’après les projections de l’OMS, la mortalité due au cancer va continuer à augmenter pour dépasser, selon les estimations, 13,1 millions de décès en 2030. Dans ce contexte, une question importante nous est posée : quels sont les moyens mis à notre disposition pour améliorer la prise en charge des patients cancéreux ? Une meilleure prise en charge passe en premier lieu par un bilan complet et donc une évaluation adaptée à chaque patient. Par notre travail, nous cherchons à définir quelles seraient les échelles les plus adéquates pour évaluer de manière optimale les patients atteint d’un cancer afin de mieux cibler la prise en charge kinésithérapeutique. Nous tentons modestement dans ce mémoire d’apporter des réponses à cette question sur base d’une littérature ciblée sur les qualités psychométriques des échelles, leur popularité ainsi que leur adéquation avec les symptômes ressentis par les malades cancéreux. Après un rappel général sur l’oncologie et une description introductive des échelles, nous comparerons les échelles décrites pour tenter de mettre en évidence celle qui correspond le mieux au patient oncologique. Certaines sont mondialement reconnues et utilisées, d’autres encore étudiées. Certaines spécifiques, d’autres plus générales. Il est donc important et nécessaire, de part cette diversité, d’avoir un aperçu global de ces instruments de mesures mais aussi de les cibler afin de pouvoir utiliser l’outil qui répondra au mieux aux attentes et objectifs des thérapeutes.

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Le présent mémoire a pour but d'analyser et d'expliquer le phénomène de "tabloidisation" au travers de quatre quotidiens belges issus des deux principales communautés. Par ce terme qui provient de la langue anglaise, on entend un déclin des normes journalistiques d'autrefois et une baisse de qualité au profit d'un discours plus sensationnel, narratif, et bien souvent négatif. Dans un contexte communautaire fragile, nous nous posons alors la question de savoir dans quelle mesure ce phénomène peut avoir une influence (néfaste ou non) sur les relations entre la Wallonie et la Flandre. Dans un premier temps, nous rappelons le contexte dans lequel les divergences entre les deux grandes communautés de Belgique sont nées et ont évolué. Y a-t-il une réelle identité nationale belge ? Quels sont les mécanismes et enjeux de la crise de l'Etat ? La première partie de ce mémoire tente de résumer la littérature qui répond à ces questions. La deuxième partie nous éclaire sur le phénomène de "tabloidisation". En d'autres mots, nous définissons le terme et en expliquons les conséquences. En troisième lieu, nous démontrons à quel point le système médiatique belge est lié aux particularités du système fédéral de notre pays. Par ailleurs, les enjeux entre politologues, journalistes et médias retiennent également notre attention. La dernière partie de ce mémoire propose une analyse comparée de quatre quotidiens francophones et néerlandophones parmi lesquels un journal dit "de qualité" et un journal considéré comme "populaire" pour chacune des deux communautés. Ainsi, au moyen d'une analyse quantitative d'une part, et qualitative d'autre part, nous observons dans quelle mesure La Libre Belgique, La Dernière Heure, De Standaard et Het Laatste Nieuws suivent la tendance des "tabloids" et l'influence que celle-ci peut avoir sur les relations intercommunautaires en Belgique. De cette comparaison, il ressort que La Dernière Heure et Het Laatste Nieuws contiennent beaucoup plus de caractéristiques liées à la "tabloidisation" que leurs consoeurs. Autant dans la forme que dans le contenu, ces deux quotidiens montrent une perte de qualité journalistique au profit de la sensation et de la dramatisation des événements. Force est de constater que ce genre de pratique ne permet pas au lecteur (au citoyen belge, donc) de se former une opinion objective par rapport à ce qui est relaté. Etant donné qu'en Belgique les deux communautés possèdent leurs propres médias, le danger que représente ce phénomène est bien réel. Nous sommes persuadés qu'un journalisme rigoureux aussi bien au nord qu'au sud du pays, participerait à des relations plus pacifiques entre la Wallonie et la Flandre.