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UCLouvain (5)


Resource type

film (5)


Language

French (5)


Year
From To Submit

2012 (5)

Listing 1 - 5 of 5
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Film
Célestin et sa famille
Authors: ---
Year: 2012 Publisher: Bruxelles: CUD,

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Abstract

Ce reportage, de même veine et du même réalisateur que « Ports maritimes du Congo belge » est une mise en valeur des efforts réalisés en matière sociale par l’Office d’exploitation des transports coloniaux (OTRACO) pour ses employés autochtones. Tout au long du documentaire, le spectateur va suivre Célestin, un jeune Congolais qui raconte en voix off l’histoire de sa famille, employée à l’Office depuis deux générations (son père menuisier, son grand-père à présent pensionné). Cette situation professionnelle permet à Célestin et sa famille d’échapper aux « conditions malheureuses » de leur logement pour bénéficier d’une habitation moderne à la cité qui dépend de la Société. Le déménagement se fait sur une musique entraînante, tout le monde donnant une image heureuse de cette vie meilleure qui les attend. La famille peut s’y intégrer aisément. La mère participe aux cours ménagers organisés par le foyer social. C’est l’occasion pour le cinéaste d’insérer les séquences qui montrent les différentes activités qui y sont organisées (cours de perfectionnement de couture, cours de repassage, cours de lessive, classe de puériculture, etc.). Pendant ce temps le grand-père de Célestin, profitant d’une retraite paisible et aisée peut lui offrir un verre. Son père, quant à lui, est sollicité pour faire partie de la fanfare de la cité pendant ses loisirs qui seront aussi dévolus à l’entraînement et aux matchs de football de l’équipe de la Société. Le documentaire s’achève en donnant la parole à Célestin ravi de sa nouvelle vie à la cité et qui déclare fièrement : « Et voilà comment, en quelques mois, nous avons découvert une importante partie des multiples aspects de l’action sociale OTRACO ! »


Film
Jeunes-filles d'aujourd'hui

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Abstract

Ce long métrage en voix off (avec quelques passages dialogues) met en scène Désiré, un jeune «indigène» modèle : il est mécanicien et suit des cours du soir pour devenir un ouvrier spécialisé. Désiré décline toutes les valeurs que le projet colonial belge se flatte d'instaurer au Congo : discipliné, honnête et ambitieux. Il est aussi intéressé, tout comme ses camarades, par un plan d'épargne qui, d'un point de vue colonial, est jugé vertueux et atteste d'une attitude réfléchie. L'argent ainsi économisé permet aux jeunes gens d'augmenter leur pouvoir d'achat et d'assouvir des désirs plus ambitieux: acheter une maison, une machine à coudre ou un vélo. Les dialogues sont muets, les sous-titres en français sont encadrés par une voix off qui garantit l'autorité du discours.Les aventures de Désiré se poursuivent dans les rues de Léopoldville où le spectateur découvre sa fiancée Alphonsine. Contrairement à Désiré, elle incarne les «dérives» de la vie citadine moderne : elle est vénale et s'adonne à des jeux de séduction indignes d'une jeune femme. Les deux personnages sont antithétiques et permettent au film de développer simultanément le portrait d'un «indigène exemplaire» et les dérives que peuvent entraîner les changements socio-économiques. La symétrie du tableau est manichéenne: le «bon» homme et la mauvaise fille est redoublée par l'apparition d'un homme de mauvais genre, Zazou, et d'une fille exemplaire, Hélène. Celle-ci joue un rôle crucial dans la trame narrative car elle incarne les valeurs de la campagne civilisée. Tandis que la fiancée de Désiré le trompe avec un «zazou » par avidité et dépravation, Hélène est discrète et travailleuse.L'objectif de ce film est de prôner l'abandon de la vie citadine et d'inciter à un retour à la campagne. Autour de Désiré se cristallisent les valeurs de la «civilisation» et les clichés que les «évolués» nourrissent à l'égard de la campagne.Le personnage d'Hélène permet de déjouer ces a priori puisqu'elle a suivi des cours à l'école ménagère de Kisantu et aide désormais les sœurs à l'hôpital de la Fomulac. Elle habite au « paysannat de Mavunzi » que Désiré découvre par hasard en rejoignant sa mère malade au village. La rencontre avec Hélène le console d'Alphonsine avec laquelle il a rompu. Leurs déambulations dans Léopoldville les mènent devant les monuments coloniaux, symboles forts de la gloire belge au Congo. Afin de convaincre le spectateur des bienfaits de la campagne, il ne s'agit pas de dénigrer les villes coloniales mais de vanter les attraits de la vie rurale depuis qu'elle a été améliorée par l'administration coloniale.Le film se termine par le mariage de Désiré et d'Hélène, par l'ouverture d'un garage à la campagne et la projection d'un avenir dans l'agriculture pour ses fils, signe d'une reconnaissance absolue de l'avenir du monde rural


Film
Paysans noirs sous les tropiques
Authors: --- ---
Year: 2012 Publisher: Bruxelles: CUD,

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Abstract

Réalisé à l’initiative des chefferies indigènes du Kivu, ce documentaire est consacré à une présentation des activités agricoles, de l’élevage et de la pêche dans cette région, activités développées grâce aux savoirs et pratiques coloniales. Le documentaire illustre ainsi la collaboration de chefferies indigènes à la création de réseaux d’irrigation indispensables pour l’agriculture et à la surveillance des rizières (Régie des Plantations des chefferies à Madaka). La lutte contre l’érosion et la conservation di sol se réalisent également par l’enfouissement de légumineuses dans la zone de Lubero tandis que la culture de céréales est expérimentée dans des parcelles comparatives du Centre expérimental de Luhotu.Les cultures du quinquina, du blé, du café, des vignes sont présentées comme des productions d’avenir pour la région. De même, la promotion de l’élevage du mouton permet de fournir de la laine aux populations locales tandis que se développent de petites fermes où les paysans pratiquent celui du porc. Dans la région de Rutshuru, le bétail fournit le lait transformé en lait battu et en beurre ; au bord du lac Edouard, la Coopérative indigène de pêche du lac Edouard, organise la pêche du poisson tilapia qui est ensuite séché et transporté par camion vers Goma qui alimente les populations de la région.Grâce au progrès induit par la colonisation, le film a pour objectif de montrer toutes ces pratiques, utilisées à bon escient par des paysans travailleurs et consciencieux, leur permettent d’entrer dans la voie d’une organisation « progressiste » des chefferies indigènes qui conduit à une production agricole rationnelle, une saine pratique de l’élevage, et la fourniture toujours plus abondante d’aliments nutritifs. Ces pratiques permettent finalement d’offrir une meilleure qualité de vie aux populations autochtones sur une « belle et grande terre qui est au service de l’homme », conclut le commentaire


Film
Élisabethville = Elisabethstad
Authors: --- --- --- --- --- et al.
Year: 2012 Publisher: Bruxelles: CUD,

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Abstract

Sur fond de musique quasi militaire, le commentaire explique d'emblée ce qui fait du Katanga le symbole, au sens propre comme figuré, de « richesse prodigieuse ». Telles les termitières géantes qui se dressent dans la savane herbeuse, la cheminée d'usine de traitement du cuivre pointe vers le ciel, elle est le symbole de la ville qui en dépend. L'homme y a créé sa «propre termitière» dans laquelle la transformation du cuivre se poursuit nuit et jour, à l'image des actifs insectes. Les images ainsi fixées sur ces deux contrastes saisissants, et qui se rejoignent dans cette allégorie des richesses naturelles exploitées par le travail (des insectes et des hommes), sont une entrée en matière logique du thème du film car la ville est née pour et grâce à cette industrie, délaissant «forêt et huttes» pour une «cité modèle» conçue par le colonel Emile Wangermée.Montrant les diverses zones d'activités de la ville blanche (commerce et affaires, hôtels au centre, bâtiments officiels et monuments), le cinéaste quitte rapidement le centre «surpeuplé» pour filmer les belles maisons à l'européenne, construites dans les quartiers résidentiels des alentours et habitées exclusivement par les coloniaux. La piscine du Lido constitue un espace de loisirs très prisé par ces derniers et, à l'exception d'une petite «nounou » congolaise qui témoigne de la présence locale, rien ne laisse envisager que l'action se situe en Afrique. Néanmoins, les Congolais possèdent aussi leur propre espace de vie, la cité indigène, reliée à la ville blanche par de larges avenues bordées de magasins. Le commentaire laisse sous-entendre et voir la transformation progressive des goûts et des pratiques de la population autochtone, «dans le sillage des Blancs», tout en affirmant son attachement pour ses habitudes «ancestrales». Ainsi, le marché est l'exemple-type où les Congolais continuent à vivre entre eux, «en famille», avec des aspirations et des goûts identiques qui les singularisent. Pourtant la voie du «progrès» est à la porte, comme le démontre la femme qui se libère peu à peu de son statut d'« esclave » pour devenir compagne et associée de son mari, selon le modèle occidental, et contribuer ainsi à la stabilité du ménage. De même, l'on reconnaît l'ambition «légitime» du Congolais à devenir propriétaire, pratiquer un commerce ou un artisanat, et le film montre le soutien dont il dispose dans ses ambitions, notamment dans la construction de sa maison.Le documentaire se clôture sur les «rançons du progrès»; se faire prendre en portrait, aller au bar et au dancing, travestis en «ladies en gentlemen», écouter un orchestre de jazz... bref, toutes manifestations qui semblent, pour le réalisateur, dégénérées. La preuve en est le commentaire final qui mentionne, sur un ton (faussement?) nostalgique: «Les temps ont bien changé... mais où sont les tam-tams d'autrefois?», comme si l'ordre des places et des rôles attribués dans/par la hiérarchie coloniale devait rester immuable, sous peine de chaos...


Film
Étonnante Afrique

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Abstract

Le film est conçu comme une véritable fresque épique et historique qui tend à démontrer la transformation radicale des environnements naturels et humains du Katanga et du Kasai grâce à la pénétration européenne et à la modernité qu’elle véhicule. En retraçant les différentes expéditions qui ont contribué à la découverte de ces territoires quasi « vierges » et d’accès difficile, la fondation de l’Etat Indépendant du Congo en 1885 permet de former et de consolider les frontières du nouvel Etat. Sur base de témoignages des premiers arrivants belges (Le Marinel, Delcommune, Stairs, Bia et Francqui) qu’il cite longuement, le commentaire sous-entend que cette découverte, par ces derniers, de la terre, des hommes et des éléments de ces régions arides, a ouvert ce monde secret et étrange à la civilisation et au progrès. Ainsi, celle du cuivre apporte la renaissance au Katanga où ce métal est déjà connu et travaillé par la confrérie des fondeurs de cuivre et utilisé dans le commerce ou dans l’artisanat. Retournant sans cesse à la pénétration occidentale dans ces régions, leitmotiv de cette première partie du film, l’aspect visionnaire de ces explorateurs est mis en avant pour argumenter le fait que l’exploitation des richesses congolaises n’est pas due à une volonté politique préalablement organisée mais plutôt le fait d’un hasard calculé et ressenti sur place. En montrant de lentes séquences de trombes de pionniers belges, le commentaire met également en exergue le fait que ces expéditions n’étaient pas dénuées de risques et que le décès de nombreux jeunes hommes qui on « sacrifié » leur vie pour « la civilisation » est une preuve flagrante des objectifs louables qui nourrissaient leurs actions sur le terrain. D’autant plus que celles-ci apportaient la pacification auprès de populations « cruelles », bien qu’elles le fussent à cause d’un « passé précaire et sanglant». Les Blancs ont dû gagner leur confiance, après que leur arrivée ait provoqué le vide et la fuite. Mais ce passé est révolu et le présent est tourné vers un autre monde : les jalons une fois posés, l’industrialisation est alors en marche, grâce aux transports (chemins de fer, ports, automobiles, avions). Ainsi, des «véhicules nouveaux» sont conduits par des «hommes nouveaux», trait d’union entre des populations anciennement divisées. Aujourd’hui, les hommes affluent de toutes parts pour mener une «vie meilleure » dans ces régions « neuves ». Sur l’exemple de la famille Kalombo, le cinéaste présente alors le phénomène de l’émigration vers le Katanga : nouvel emploi, nouveau logement, nouveaux amis et nouveaux couples se forment. Les familles se réunissent, sur fond d’extraction et de traitement de métal précieux, pour former les générations de demain : un enfant nait, argument pour présenter les actions relatives à la prévoyance enfantine et aux stades de l’éducation des garçons et des filles, destinés à devenir, à leur tour, les modèles des générations futures

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