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L'esthétique a une histoire au long cours, que ce volume contribue à restituer, qui mêle les écrits des philosophes, des artistes et des historiens de l'art. Philosophie "appliquée", elle se tient au croisement d'une psychologie de la perception et d'une anthropologie. Les oeuvres d'art sont ses objets exemplaires. Les Lumières marquent ses commencements. La Kunstwissenschaft scande, de la fin du dix-neuvième siècle aux années trente, une refondation qui n'en finit pas de se poursuivre. Comme les textes ici rassemblés le montrent, l'esthétique ne se limite ni à une réflexion sur le jugement de goût, ni au plaisir d'une réception passive, ni à une science du beau. Aussi les critiques d'un bon goût normatif, la crise du grand art, les interrogations sur l'hypothétique universalité du beau ne sauraient-elles autoriser que l'on prône un malaise ou un adieu à l'esthétique. Loin qu'il y ait à lui substituer une philosophie ou une théorie de l'art, il s'agit d'assurer à toute philosophie de l'art possible des fondements esthétiques. Etude des formes sensibles et de la manière dont elles nous affectent, l'esthétique est partie prenante des débats les plus actuels sur les émotions, la fiction, la construction du réel et le langage. Elle instaure et continue de déployer des positions dont ce volume de Textes clés d'esthétique vise à faire la cartographie.
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Ce livre, concis mais dense et rigoureux sur le plan conceptuel, jette les bases, à partir d'une analyse philosophique de l'art contemporain, d'une nouvelle approche de l'esthétique : ce que j'appelle, dans une perspective originale et inédite, une " métaesthétique ", dont le critère primordial est non pas l'idée du " beau " (dérivée de notre tradition platonicienne), mais bien du " sublime " (via la Critique de la faculté de juger de Kant notamment), là même où l'" informe " ou le " difforme ", voire ce qui est communément réputé " laid ", peuvent acquérir en art, lorsqu'ils se voient traités (" sublimés ") par le génie de l'artiste, une valeur de transcendance qualitative (à l'instar du " mal " chez Nietzsche, Baudelaire, Artaud ou Bataille). Car le " beau ", canon majeur de l'esthétique traditionnelle, ne constitue plus à l'évidence, aujourd'hui, un critère nécessaire et suffisant pour appréhender, apprécier ou juger, l'art contemporain. Le " beau ", pas plus que le " bien ", n'est plus en effet, depuis la critique nietzschéenne des valeurs judéo-chrétiennes, son objet premier. Il faut donc passer à un autre critère : celui, précisément, du " sublime ", entendu non pas nécessairement comme une catégorie supérieure du " beau ", bien qu'il ne l'exclue certes pas a priori et puisse même parfois l'intégrer, mais aussi souvent, et paradoxalement, comme son exact contraire. Exemples : l'oeuvre de Pablo Picasso (corps démembrés ou déconstruits), de Francis Bacon (visages concassés ou ensanglantés) ou de Lucian Freud (corps obèses et flasques). Ainsi ce passage du " beau " au " sublime " correspond-il au passage de l'esthétique à la métaeshétique. Mieux, et pour employer une analogie : la métaesthétique est à l'esthétique ce que la métaphysique est à la physique. Ce texte se veut donc novateur, sinon d'avant-garde, et projeté vers un important débat critique, aujourd'hui, autour de l'art contemporain. Bref : la métaesthétique, c'est ce qui vient, en philosophie de l'art, après l'art contemporain ! Mais aussi via un essentiel retour à la sublimité du dandysme...
Aesthetics --- Esthétique --- Esthétique
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Après un exposé synthétique sur ce concept développé par Münch, ces contributions plurisdisciplinaires portent sur la réception et les applications de l'esthétique münchéen avec des exemples empruntés aux oeuvres d'Abe Kobo, Jensen ou Rilke, puis présente des développements théoriques et critiques à partir d'oeuvres chinoises anciennes et de la pensée de Jakobson.
Aesthetics --- Esthétique --- Esthétique
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Dans ses Éléments de physiologie, Denis Diderot écrivait : «Qu'aperçois-je? Des formes, et quoi encore ? Des formes ; j'ignore la chose. » Ici, la forme apparaît donc comme étant ce qui nous permet de distinguer par leur contour les corps matériels qui nous entourent. Mais une autre signification est celle que la philosophie ancienne nous a léguée, en particulier chez Platon, comme «Idée-Forme» accessible à l'intellect. Plus tard, Johann Wolfgang Goethe reprit d'Aristote le terme de morphè et donna son nom à la morphologie, entendue comme savoir des formes naturelles, végétales en particulier. Par la suite, la science s'est intéressée à la genèse des formes vivantes, d'où de très nombreuses publications traitant de la morphogenèse. Mais comme l'a dit Nietzsche, « l'homme est une créature qui crée des formes ». Outre les formes existantes, il faut donc prendre en compte les formes du langage, celles de l'art, architecture, sculpture, aussi bien que celles du sonnet en poésie ou de la forme-sonate en musique. Ensuite, s'ouvre un champ plus vaste encore, puisque la vie sociale et politique a elle-même ses formes ou, comme disait Wittgenstein, ses « formes de vie ». Et l'univers même pourrait avoir une « forme » dont traite la cosmologie. Si la forme est en tout, est-il donc possible d'en dresser un tableau dans tous ses aspects, dans toutes ses interprétations et même dans toutes ses contestations ? Et comme la forme est parfois mise en question, il y a donc débat et plus généralement, nécessité de statuer sur sa valeur et sa portée.
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Esthétique. --- Art --- Philosophie.
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Art --- Art et société --- Esthétique
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