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L’objectif de cette étude est d’évaluer les effets d’une épreuve de charge vocale à partir d’une analyse auditive des voix d’enseignantes normophoniques et dysphoniques. Pour y répondre nous émettons deux hypothèses : premièrement, la voix des sujets dans les deux groupes seraient plus dégradées post charge vocale en raison d’un effet de la durée de la tâche ; ensuite, les voix des enseignantes dysphoniques seraient jugées plus sévèrement pour montrer un effet du groupe. Trente-deux enseignantes ont été séparées en deux groupes sur base d’une vidéo-laryngo-stroboscope : un groupe de 16 enseignantes normophoniques et un groupe de 16 enseignantes dysphoniques. Chaque enseignante a subi une subi une épreuve de lecture de 4x30 minutes à un niveau de pression sonore compris entre 70 et 75dB. Dix juges experts ont utilisé un programme de jugements par paires, permettant de comparer les échantillons deux à deux en termes d’aspects pressé et soufflé de la voix. Les stimuli vocaux, recueillis avant et après les 2 heures de lectures, sont composés d’un /a/ tenu et d’une portion de texte lue. Les différents effets ont été mesurés par un test de comparaison d’une moyenne à un standard, et le coefficient Kappa (Fleiss et Cohen) a permis de tester le niveau de fiabilité intra et inter-juges entre un Test et un Retest. Les résultats montrent une variabilité de fiabilité allant de pauvre à bonne, entre chaque juge et par juge, à travers les tâches. De plus, aucune valeur n’etant statistiquement significative, on ne peut conclure ni que la durée de la charge vocale altère la voix au sein d’un même groupe, ni qu’elle engendre de différence significative perceptible entre les groupes. On a plutôt remarqué que les deux groupes évoluaient de façon linéaire au cours de l’épreuve de charge vocale. De possibles aménagements laryngés induits par un effet « warm-up » (également appelé échauffement vocal) pourraient expliquer de tels résultats.
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