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Film à sketches de Robert Vernay avec Noël-Noël, Mireille Balin, René Lefèvre. Pour consoler un jeune homme, qui éprouve un chagrin d'amour et s'apprête à se donner la mort, son oncle et ses amis évoquent, à tour de rôle, la femme qu'ils ont le plus aimée et dont la perte les a désespérés. Le chirurgien (Noël-Noël), venant récupérer les loyers impayés d'une locataire (Arletty), se laisse enjôler et finit par vouloir l'épouser mais, au moment de partir pour la mairie, celle-ci refuse de se laisser mettre en cage. L'industriel (René Lefèvre), parfait fils à papa, séduit la fiancée (Renée Devillers) du fondé de pouvoir de son père et pense à se jeter à l’eau parce qu'il doit renoncer à elle. Ayant pris la succession de son père, il les emploie tous les deux et se réjouit de ce à quoi il a échappé en voyant leur vie de ronds-de-cuir sans joie et sans grâce. L'avocat (André Luguet), tombé amoureux d'une sculptrice (Michèle Alfa), se ridiculise en devenant son modèle comme gladiateur. Son obstination finit par la séduire et ils vivent un an d’amour passionné, mais délaissent, lui le prétoire, elle la création, jusqu’à ce qu'elle le quitte pour renouer avec son art. Le directeur de théâtre (Jean Tissier) a débuté comme huissier et venait saisir l’auteur dramatique (Raymond Rouleau), alors inconnu. Il est reçu par sa femme (Mireille Balin) qui, par jeu, se fait passer pour lui, et il tombe sous son charme : il annule la saisie, abandonne son métier et achète un théâtre qu’il met à la disposition de celle qu’il croit l’auteur. Il tombe des nues lors du triomphe de la générale lorsqu’elle lui révèle la supercherie. Le peintre (Lucien Baroux), un jour qu’il rentre ivre-mort, est enterré un peu vite par sa femme qu’il adore (Simone Berriau), mais qu'il voit depuis son « lit de mort » se consoler un peu vite avec son meilleur ami. Écœuré, le mort se relève et les quitte non sans avoir pensé à quitter la vie. Après avoir écouté les déboires amoureux des six invités de son oncle, le neveu renonce à ses projets morbides, tous ayant finalement connu des jours meilleurs après avoir pensé au suicide. Réalisé sous l’occupation, cette comédie dédiée à la glorification du célibat est composée de cinq sketches sur le thème de l’amour déçu. On doit à Yves Mirande le scénario et les dialogues, et la réalisation porte la signature de Robert Vernay. Il faut reconnaître qu’à aucun moment le film ne décolle et les histoires sont un peu trop prévisibles. “La Femme que j’ai le plus aimée” n’a pour seul intérêt que d’avoir été l’occasion de réunir sur un même plateau quelques grandes figures du cinéma de l’époque.
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