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A l'heure actuelle, les personnes souffrants d'une schizophrénie sont de plus en plus nombreuses à recourir à différentes substances. Par conséquent, nous voyons les chercheurs mener plus d'investigations face à ce lien étroit entre schizophrénie et toxicomanie. Plusieurs hypothèses ont émergé de cette constatation : l'hypothèse d'une vulnérabilité biologique, l'hypothèse d'une automédication, de traits de caractère anti-sociaux amenant le sujet à consommer. Il nous a paru intéressant d'éclaircir quelque peu ces questionnements. Nous faisons trois hypothèses principales : la symptomatologie négative serait moins forte chez les sujets schizophrènes toxicomanes que chez les patients sans comorbidité toxicomaniaque ; les sujets schizophrènes toxicomanes seraient moins dépressifs que les sujets non toxicomanes et, enfin, certains traits de personnalité pourraient amener à faire une distinction entre les deux groupes de sujets, notamment plus de traits anti-sociaux, une plus grande recherche de sensations, de nouveauté et davantage d'impulsivité chez les sujets dépendants de toxiques. De plus, nous voulons voir s'il existe un lien entre symptomatologie négative, dépression et recherche de sensations pour nos échantillons. Nous leur avons fait passer la Scale for the Assessment of Negative Symptoms (SANS), l'échelle de dépression de Calgary pour la schizophrénie (CDSS) et l'échelle de recherche de sensations de Zuckerman (SSS-V). Suite à l'analyse du test t de Student, d'un test de corrélations et du test U de Mann-Whitney, les résultats de notre étude ne montrent aucune différence significative de la symptomatologie négative entre les deux groupes. Par contre, nous assistons à une recherche de sensations et de nouveauté plus élevée statistiquement chez les patients schizophrènes toxicomanes.
Schizophrénie --- Toxicomanie --- Approche comparative --- Symptôme
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Les personnes souffrants d'une schizophrénie sont de plus en plus nombreuses à recourir à différentes substances. Nous voyons les chercheurs mener plus d'investigations face à ce lien étroit entre schizophrénie et toxicomanie. Plusieurs hypothèses ont émergé de cette constatation : l'hypothèse d'une vulnérabilité biologique, l'hypothèse d'une automédication, de traits de caractère anti-sociaux amenant le sujet à consommer. Nous faisons trois hypothèses principales : la symptomatologie négative serait moins forte chez les sujets schizophrènes toxicomanes que chez les patients sans comorbidité toxicomaniaque ; les sujets schizophrènes toxicomanes seraient moins dépressifs que les sujets non toxicomanes et, enfin, certains traits de personnalité pourraient amener à faire une distinction entre les deux groupes de sujets, notamment plus de traits anti-sociaux, une plus grande recherche de sensations, de nouveauté et davantage d'impulsivité chez les sujets dépendants de toxiques. Nous voulons voir s'il existe un lien entre symptomatologie négative, dépression et recherche de sensation pour nos échantillons. Nous leur avons fait passer la Scale for the Assessment of Negative Symptoms (SANS), l'échelle de dépression de Calgary pour la schizophrénie (CDSS) et l'échelle de recherche de sensations de Zuckerman (SSS-V). Suite à l'analyse du test t de Student, d'un test de corrélations et du test U de Mann-Whitney, les résultats de notre étude ne montrent aucune différence significative de la symptomatologie négative entre les deux groupes. Par contre, nous assistons à une recherche de sensations et de nouveauté plus élevée statistiquement chez les patients schizophrènes toxicomanes. Un biais étant survenu durant la cotation concernant la dépression, nous ne retrouvons pas de différence statistique significative mais une différence qualitative est aisément appréciable.
Schizophrénie --- Toxicomanie --- Symptôme --- Approche comparative
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