Choose an application

• Reference Manager
• EndNote
• RefWorks (Direct export to RefWorks)

Ce mémoire concerne l'évaluation de l'empathie au sein des couples dont le mari est alcoolique. Selon l'hypothèse principale, les patients alcooliques présenteraient des capacités d'empathie déficitaires, et ce, plus particulièrement envers leur épouse. Le travail actuel s'inscrit dans le prolongement de nombreuses études s'étant penchées sur les effets délétères de l'alcoolisme au sein des relations conjugales mais également sur les déficits empathiques rencontrés chez des patients alcoolo-dépendants. Il s'agit actuellement d'observer dans quelle mesure les capacités d'empathie peuvent influencer les relations au sein des couples dont le mari est alcoolique. Si les individus alcooliques présentent des déficits au niveau de leur compétence empathique, quel lien pouvons-nous établir avec le dysfonctionnement conjugal observé ? L'empathie est évaluée par une tâche de reconnaissance d'expressions faciales émotionnelles, impliquant des visages schématiques. La procédure expérimentale consiste alors à évaluer les capacités des partenaires masculins à pouvoir discriminer des expressions faciales émotionnelles, envers " une personne étrangère " et envers " l'épouse ". Pour ce faire, il est demandé aux participants de juger le degré d'adéquation d'un visage schématique à un mot émotionnel proposé, sur une échelle de Likert allant de 1 à 7. L'épreuve se divise en deux parties qui se distinguent par la formulation des consignes. La partie évaluant l'empathie envers " une personne étrangère " suppose une simple reconnaissance d'expressions faciales d'individus inconnus. La partie permettant d'évaluer l'empathie de manière spécifique à " l'épouse " suppose, quant à elle, une interprétation des expressions faciales émotionnelles dans le cas où celles-ci seraient exprimées par leur partenaire.

Alcoolisme --- Couple --- Empathie --- Relation interpersonnelle --- Alcoolisme --- Couple --- Empathie --- Relation interpersonnelle

Choose an application

• Reference Manager
• EndNote
• RefWorks (Direct export to RefWorks)

Les personnes alcoolo-dépendantes rencontrent de nombreuse difficultés interpersonnelles, souvent associées à des déficits de communication non verbale. Selon le modèle développé par Philippot et collaborateurs (2003), les personnes alcoolo-dépendantes présentent un déficit de reconnaissance des émotions, potentiellement accompagné d'un déficit d'expressivité faciale émotionnelle, tous deux produits de l'abus chronique d'alcool. La présente recherche a donc tenté d'investiguer l'existence d'un déficit d'expressivité en tenant compte des deux formes d'expressivité (posée et spontanée) et de l'hétérogénéité des personnes alcooliques (représentée par la division de la population alcoolique en deux groupes selon les critères de la typologie de Cloninger). Même si les résultats ont montré peu d'indices confirmant la présence d'un déficit généralisé de l'expressivité faciale émotionnelle, ils indiquent malgré tout la présence de certaines spécificités. Tout d'abord, pour l'expressivité spontanée, il apparait que les alcooliques expriment plus d'émotions négatives dans les contextes positifs. De plus, ils communiquent moins de joie dans les contextes négatifs. Ensuite, pour l'expressivité posée, les personnes alcooliques manifestent un déficit d'expression de l'émotion de joie même si leurs ressentis sont comparables à ceux des sujets sains. De manière générale, l'ensemble des sujets alcooliques se démarquent des sujets contrôles, en particulier pour l'expression de la joie. Enfin, il apparait que les personnes alcooliques entretiennent des relations de moins bonne qualité avec la personne la plus proche d'elles et dans leurs relations avec leur entourage en général.

Alcoolisme --- Etat émotionnel --- Relation interpersonnelle --- Communication --- Communication non verbale --- trouble --- Alcoolisme --- Etat émotionnel --- Relation interpersonnelle --- Communication --- Communication non verbale --- trouble

Choose an application

• Reference Manager
• EndNote
• RefWorks (Direct export to RefWorks)

Les personnes alcooliques éprouveraient des difficultés dans l'interprétation de certaines expressions faciales émotionnelles et en surestimeraient l'intensité (Frigiero, Burt, Montagne, Murray, & Perrett, 2002 ; Philippot et al., 1999 ; Townshend & Duka, 2003). Par conséquent, ce déficit aurait une répercussion sur l'empathie de ces individus. Certaines études ont d'ailleurs montré que le niveau d'empathie est significativement plus bas chez les personnes alcoolo-dépendantes (Martinotti, Di Nicola, Tedeschi, Cundari, & Janiri, 2009). Ainsi, des déficits dans la reconnaissance des expressions faciales émotionnelles et donc, des déficits au niveau de l'empathie, pourraient jouer un rôle dans les difficultés interpersonnelles rencontrées par les personnes alcooliques. Ce travail a donc porté, d'une part, sur les aspects cognitifs et émotionnels de l'empathie chez les personnes alcoolo-dépendantes et, d'autre part, sur leurs liens avec la qualité des relations interpersonnelles. Vingt sujets alcooliques ont été comparés à vingt sujets sains. L'empathie cognitive a été mesurée à travers l'attribution d'intentions interpersonnelles. L'empathie émotionnelle, quant à elle, a été étudiée à travers la contagion émotionnelle. Les participants ont également eu à compléter un questionnaire relatif à la qualité des relations interpersonnelles (Questionnaire des Relations Interpersonnelles). Les résultats de cette étude ne mettent pas en évidence de différence significative entre les groupes en ce qui concerne les deux mesures d'empathie. Par contre, ils montrent que les sujets alcooliques rapportent avoir une relation avec la personne la plus proche d'eux comme étant de meilleure qualité, en comparaison aux sujets contrôles. Ces derniers résultats sont cependant en contradiction avec ceux obtenus par une étude similaire du point de vue méthodologique (Dethier et Blairy, 2010).

Relation interpersonnelle --- Alcoolisme --- Empathie --- Reconnaissance des visages --- Etat émotionnel --- Relation interpersonnelle --- Alcoolisme --- Empathie --- Reconnaissance des visages --- Etat émotionnel

Choose an application

• Reference Manager
• EndNote
• RefWorks (Direct export to RefWorks)

Ce mémoire porte sur le harcèlement moral au travail, plus particulièrement sur les personnes mises en cause. Les avis de personnes ressources(conseillers en prévention et personnes de confiance) sur les personnes incriminées sont mis en perspective avec les déclarations directes de personnes mises en cause. Trois grands thèmes ont été investigués : les justifications que les personnes mises en cause donnent par rapport à la situation de harcèlement, les conséquences à la suite de l'incrimination et le contexte de travail dans lequel ces personnes évoluent. L'entretien non directif de recherche à été la méthodologie de recueil de données privilégiée. Les retranscriptions des entretiens ont été traitées par la méthode d'analyse de contenu. Voici certains résultats obtenus: -les conséquences essuyées par les personnes mises en cause, peu importe le bien fondé des accusations, s'expriment chez elles de manière différente. -Il y a une tendance à l'externalisation de la justification des comportements par les personnes mises en cause. -les facteurs contextuels expliqués par les personnes ressources rejoignent en grande partie la littérature. Cette étude est innovante pour avoir interrogé directement le point de vue des personnes mises en cause.

Harcèlement moral --- Relation professionnelle --- Conditions de travail --- Relation interpersonnelle --- Opinion individuelle --- Harcèlement moral --- Relation professionnelle --- Conditions de travail --- Relation interpersonnelle --- Opinion individuelle

Choose an application

• Reference Manager
• EndNote
• RefWorks (Direct export to RefWorks)

Le but de ce mémoire est de montrer l'influence des relations affectives sur l'état de santé mentale des adolescents. Ce que j'attends de cette recherche est de pouvoir montrer le lien entre la dépression adolescentaire et les relations familiales déficitaires. En d'autres termes, j'aimerais vérifier dans quelle mesure un climat affectif peu élaboré pourrait être à l'origine de symptômes dépressifs chez les adolescents. Il faudra voir également jusqu'où apparaît une différence significative entre les filles et les garçons en ce qui concerne l'émergence d'affects dépressifs à l'adolescence. Grâce aux divers articles lus pour la préparation de ce travail de recherche, j'ai pu constater que la plupart des études focalisaient leurs hypothèses entre dépression et relations affectives sur le début de l'adolescence, c'est-à-dire entre 12 et 14 ans. Je trouve dès lors intéressant de s'attarder sur une période plus large, c'est-à-dire entre 12 et 18 ans, pour voir si les hypothèses se confirment ou s'infirment pendant cette tranche d'âge. Selon Parker (1979), de nombreuses recherches ont examiné les expériences des adolescents dépressifs avec leurs parents, mais celles-ci se sont souvent effectuées sur des petits échantillons. C'est pourquoi nous avons décidé d'élargir la recherche à un grand nombre de jeunes. Population: notre échantillon est composé de 1486 sujets âgés de 11 à 20 ans, issus d'une population dite normale. Tous ont été interrogés au sein de leurs établissements scolaires. Résultats: l'analyse de nos données laisse apparaître qu'approximativement 20% de notre échantillon présente des symptômes dépressifs. Nous constatons également une relation significative entre les facteurs de soins et de déni de l'autonomie, apportés tant par la mère que par le père, avec l'apparition de symptômes dépressifs chez les adolescents.

Adolescent --- Etat émotionnel --- Interaction sociale --- Dépression --- Relation familiale --- Relation parents-enfant --- Relation interpersonnelle --- Attachement --- Adolescent --- Etat émotionnel --- Interaction sociale --- Dépression --- Relation familiale --- Relation parents-enfant --- Relation interpersonnelle --- Attachement