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Peu présente dans la littérature française, l'expérience de la manufacture royale de San Leucio et le projet de Ferdinandopoli n'en sont pas moins exceptionnels. Au 18e siècle, porté par l'ambition de Ferdinand IV, roi de Naples, la colonie s'épanouit selon les règles imposées par son souverain. Le code de la loi leuciano est extrêmement moderne pour son époque, il met en valeur l'altruisme de son auteur, le roi lui-même, mais aussi des valeurs d'égalitarisme encore jamais mises en place par le passé. Le code n'est pas le seul élément contribuant au caractère unique de cette cité, une structure sociale comprenant une caisse de solidarité et un accès à l'enseignement gratuit pour les enfants sont également établis à San Leucio. Les installations industrielles sont innovantes, à l'image du projet tout entier, mais le plus remarquable dans cette utopie est le soin et le confort apportés aux habitations ouvrières du complexe. Les habitations individuelles pour chaque famille de travailleurs sont extraordinairement spacieuses (près de cent mètres carrés), sont équipées d'eau courante et de sanitaires et possèdent un jardin privé. A la même époque, à Arc-et-Senans, Claude Nicolas Ledoux est chargé par Louis XV de réaliser une nouvelle saline. Les objectifs financiers imposés seront atteints, mais les conditions de vie et de travail des ouvriers seront loin d'égaler la qualité du complexe de San Leucio. Les différences entre ces deux projets peuvent être comprises en se penchant sur leur propre histoire, mais aussi sur les expériences en matière de cité idéale et utopique menées précédemment. Enfin, les impacts des expériences de San Leucio et d'Arc-et-Senans sur les conceptions des villes et cités industrielles des 19e et 20e siècles seront analysés.

Utopie urbaine --- Révolution industrielle --- Ledoux, Claude Nicolas, 1736-1806 --- Espagne

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This is a unique account of working-class childhood during the British industrial revolution, first published in 2010. Using more than 600 autobiographies written by working men of the eighteenth and nineteenth centuries Jane Humphries illuminates working-class childhood in contexts untouched by conventional sources and facilitates estimates of age at starting work, social mobility, the extent of apprenticeship and the duration of schooling. The classic era of industrialisation, 1790-1850, apparently saw an upsurge in child labour. While the memoirs implicate mechanisation and the division of labour in this increase, they also show that fatherlessness and large subsets, common in these turbulent, high-mortality and high-fertility times, often cast children as partners and supports for mothers struggling to hold families together. The book offers unprecedented insights into child labour, family life, careers and schooling. Its images of suffering, stoicism and occasional childish pleasures put the humanity back into economic history and the trauma back into the industrial revolution.

Child labor --- Childhood --- Industrial revolution --- History. --- thuisarbeid --- industriële revolutie --- huisarbeid --- History of the United Kingdom and Ireland --- anno 1700-1799 --- anno 1800-1899 --- Children --- Employment of children --- Labor --- Age and employment --- Kids (Children) --- Pedology (Child study) --- Youngsters --- Age groups --- Families --- Life cycle, Human --- History --- Employment --- kinderarbeid --- Groot-Brittannië --- E-books --- Arts and Humanities --- Enfants --- Révolution industrielle --- Travail --- Grande-Bretagne --- Histoire --- Groot-Brittannië.