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Personnage contrasté, souvent incompris, malheureux dans sa carrière militaire, Joseph Bonaparte souffre d'une image particulièrement négative au regard de la légende qui auréole la statue de son cadet, Napoléon. "Roi dilettante" ou simple paresseux, le "meilleur des frères" apparaît comme un homme faible acceptant "deux couronnes arrachées à deux familles étrangères légitimes". Et pourtant, l'aîné de l'Empereur fut un pilier du nouveau régime instauré après le coup d'État du 18 brumaire. Devenu roi de Naples puis roi d'Espagne, Joseph tente, sans succès, de marier le principe de solidarité familiale et ses propres conceptions du pouvoir. Ne parvenant pas à éviter les tensions avec le maître de l'Europe, il se mue peu à peu en un opposant résolu. C'est la relation complexe, et parfois violente, du roi et de l'empereur que présente et explique cette étude. Vincent Haegele, à partir d'archives personnelles et d'une abondante correspondance, aborde leur éducation, leur parcours sous la Révolution, le "laboratoire" napolitain et l'échec espagnol ainsi que les jours sombres de la campagne de France. Voici enfin une lecture précise des liens qui unissaient Joseph et Napoléon Bonaparte ; l'histoire fascinante de deux frères dont les vies furent intimement mêlées à celle de la France de la fin du XVIIIe siècle et début du XIXe siècle.
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La Première Guerre totale propose une nouvelle interprétation des changements considérables qui se sont produits en Europe dans l'art de la guerre à l'époque des Lumières, de la Révolution française et du règne de Napoléon. Dès les premières années de la Révolution en France, le régime de retenue et de normes aristocratiques de comportement caractérisant jusqu'alors les conflits entre monarques européens et permettant de modérer les ravages causés disparaît totalement. La guerre, qui faisait partie de l'ordre social, qui ne pouvait donc qu'être limitée à la fois dans son ampleur, dans sa durée et dans ses objectifs politiques, est dès lors tantôt stigmatisée pour ses horreurs, tantôt au contraire présentée comme un phénomène régénérateur, voire rédempteur et sacré. Elle devient la lutte du bien contre le mal, de la lumière contre l'obscurité, de la liberté contre le despotisme. Elle pousse les sociétés à la mobilisation générale et à la recherche de la destruction systématique de l'ennemi. Entre les adversaires, plus de respect ni de conciliation possible : il faut vaincre ou mourir. Au cours de vingt-trois années d'une guerre quasi ininterrompue, en particulier pendant la période napoléonienne, il n'est pratiquement pas un État européen dont le gouvernement et les frontières n'aient pas été profondément bouleversés. Parallèlement, la taille des armées et des batailles n'a cessé de croître à un rythme sans précédent et les rébellions ont été réprimées avec une férocité jamais vue dans l'histoire européenne, comme en Vendée et en Espagne, où l'ennemi n'était pas seulement à vaincre mais aussi à exterminer. Cette dynamique de guerre totale fit émerger un chef d'un type nouveau, à la fois politique et militaire - Napoléon Bonaparte -, créature, maître et victime de cette nouvelle forme de guerre. Elle marqua enfin profondément tout le XXe siècle, car nous avons hérité aussi de la guerre totale.
Guerre totale --- --Histoire militaire --- --XVIIIe-XIXe s., --- Histoire militaire --- XVIIIe-XIXe s., 1701-1900 --- Napoléon Ier (empereur des Français ; 1769-1821) --- Guerres napoléoniennes (1800-1815) --- Guerre --- France --- Europe --- Leadership militaire --- Aspect social --- 1500-1800 --- 19e siècle --- 1789-1815
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