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Dans le demi-siècle écoulé, certaines valeurs que la conscience esthétique pensait statutairement attachées à l'art ont été remises en cause. Vous pensiez que l'art devait accroître vos compétences perceptives. Plongez les yeux dans Mirror Vortex de Robert Smithson et vous changerez d'avis. «Pourquoi ne pas reconstruire notre incapacité à voir?» demande, en effet, Smithson à l'issue de son voyage au Yucatàn. Glissez, dans un plein abandon, sur les toboggans de Carsten Höller, dans un musée transformé en amusement park, une autre interrogation vous viendra : « Pourquoi ne pas construire notre capacité à nous perdre ? ». Si vous croyiez aussi que l'art a pour vocation de donner du sens, il vous suffira de parcourir les livres d'Ed Ruscha pour comprendre que l'une des tâches de l'œuvre peut être précisément de s'en abstenir – une photographie de station-service ne voulant être rien d'autre qu'une photographie de station-service. De ce littéralisme foncier, l'équation de Martin Creed se fait l'écho : « Le monde entier + l'œuvre = le monde entier». Quant à l'essence de l'art, dont le dévoilement, depuis Manet, était promis, les Furniture Sculptures de John M Armleder en ont résolument perdu le souci. Leur formalisme postmoderne met en scène sans désenchantement une réification qu'il offre même à notre jouissance, mais que les « situations scénographiées » de Tino Sehgal, que rien ne documente, ne désespèrent pas d'entraver. Inaptitude à voir, sentiment de perte, absence de sens, quête du zéro, plaisir de la réification ou, au contraire, ultime tentative pour la déjouer, telles sont les singulières données que l'ouvrage de Michel Gauthier dégage à travers l'analyse de quelques-unes des œuvres majeures de notre temps
Art --- Höller, Carsten --- Sehgal, Tino --- Creed, Martin --- Smithson, Robert --- Ruscha, Ed
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L'affiche intriguait tous les pavés de Paris : un avion de tourisme écrasé par une énorme pierre. L'avion de tourisme, symbole de liberté et de l'homme moderne se faisant rattraper par Dame Nature de façon inattendue… Ne connaissant ni l'auteur ni le musée, j'ai saisi l'occasion de me rattraper. Jimmie Durham est d'origine cherokee et a concentré son travail autour de la dénonciation de l'impérialisme et de la ségrégation et ce, toujours par un seul biais : la pierre. Ces masses minérales et inertes viennent bousculer l'ordre établi dans nos sociétés occidentales reposant sur le capitalisme. L'exposition retraçait une grande partie de son œuvre. Ainsi l'auteur a conçu une série de destruction de réfrigérateurs par le lancer de pierres : les garde-mangers deviennent des structures cabossées et instables qui nécessitent d'être ligotés pour pouvoir assurer leur fonction première. Egalement une série d'analyse des cicatrices du bois : certains comptent les lignes pour l'âge de l'arbre, Jimmie Durham s'intéresse aux trous. On trouve de ce fait des marques de parasites, de vers, d'oiseaux… mais les plus grosses restent celles des balles de fusils. Balles perdues, balles ayant servi à assassiner des populations ou des animaux ? On ne peut pas le savoir mais l'arbre en a gardé la mémoire. Dans une autre partie de son travail, l'auteur invente des machines curieuses, comparatives, humoristiques : arc de triomphe personnel, bois sculpté par un chien et bois sculpté par une machine, sculptures intrigantes, histoire factuelle d'un champignon… ou encore une machine représentant le déroulement de la vie START-STAR / STOP-TOP et un vœu : I want 2 bee mice elf. La dernière vitrine, assez fascinante, met en scène 32 mini-sculptures en bois accompagnées de 32 pièces de métal : chaque petite pièce de bois sculptée avec soin et habileté contraste fortement avec les pièces de métal juxtaposées qui rappellent des pièges à animaux, des machines de torture, etc… Le reste de ce musée d'Art moderne ne présente pas grand-chose de fascinant mais le peu des belles pièces est de très haute qualité. On retiendra ainsi la fresque de La fée électricité de 600 m2 par Raoul Dufy, la pièce consacrée au mobilier Art Déco sobre mais très bien choisi, quelques tableaux de Marie Laurencin et la présentation de La danse inachevée de Matisse suivie de La danse (achevée). Un musée méconnu qui mérite qu'on y fasse un crochet (si vous prenez la peine d'aller au Palais de Tokyo, vous pouvez bien aller en face) et une exposition intéressante, bien mise en valeur par une scénographie minimale et un parcours libre. http://jamaisdaccord.com/2009/02/10/pierres-rejetees---jimmie-durham-musee-d'art-moderne-de-paris-8510/ (25/08/10)
Durham, Jimmie --- Installation-art --- departement Beeldende Kunst 10 --- hedendaagse kunstenaars --- Durham, Jimmy
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Art --- painting [image-making] --- photography [process] --- Golden, van, Daan
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Arp, Hans (Jean) ; Bellmer, Hans ; Blumenfeld, Erwin ; Brancusi, Constantin ; Brassaï ; Brauner, Victor ; Breton, André ; Breydert-Littauer, Katharina ; Char, René ; Drtikol, Frantisek ; Duchamp, Marcel ; Eluard, Paul ; Ernst, Max ; Hantaï, Simon ; Haussmann, Raoul ; Herold, Jacques ; Jung, Carl Gustav ; Kassak, Lajos ; Kertesz, André ; Klee, Paul ; Kotzian, Josef ; Kunz, Emma ; Kupka, Frantisek ; Lacan, Jacques ; Lang, Fritz ; LeSage, Augustin ; Man Ray ; Mann, Thomas ; Markova, Cecilie ; Masson, Andre ; Michaux, Henri ; Miro, Joan ; Moholy-Nagy, Laszlo ; Murnau, Friedrich Wilhelm ; Perahim, Jules ; Picabia, Francis ; Prinner, Anton ; Rössler, Jaroslav ; Sima, Josef ; Smetana, Jan ; Sudek, Josef ; Taeuber-Arp, Sophie ; Tona ; Toyen ; Ubac, Raoul ; Wölffli, Adolf
Art --- anno 1900-1999 --- Europe --- Psychoanalysis and art --- Subconsciousness in art --- Occultism in art --- History --- Civilization --- Psychanalyse et arts --- Art médiumnique --- 1900-1945
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