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frères humains sœur divines qui maintenant venez aux lisières de l’âge m’offrir le miroir de vos fronts creusés de rides et de vos regards étoilés Je dois parler ici de l’un d’entre vous, Beckett, dont nous avons, avec Pierre Chabert, donné La dernière bande au premier colloque de poïétique, dans mon village, devant une salle comble, où quelques uns n’étaient jamais allés au théâtre. Et, comme j’ai remercié Chabert d’avoir dirigé le numéro spécial de la Revue d’esthétique consacré à Beckett dans le sens d’une étude philosophique des conduites créatrices, je suis heureux de féliciter Lassaad Jamoussi d’avoir précisé cette orientation en référence au pictural. Lassaad Jamoussi réussit à nous convaincre que le pictural est, justement, pour le regard difficile de Beckett, ce qui fonde poïétiquement son activité fiévreuse. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, la peinture n’est pas un art « rétinien » (pour parler comme Duchamp), - pas plus que le théâtre. Beckett supportait mal qu’on pût « regarder » ses pièces… Le pictural, dans la peinture et ailleurs, somme les yeux d’aller plus loin que les apparences. Il perce la membrane eidétique du sensible, pour démarquer la morphè, structure secrète du réel. C’est en ceci que la « chose » devient cosa mentale. Murphy est-il une chose ? Il est la morphè de l’humain, selon Beckett. La structure intime et indiciblement complexe de la réalité (choseté ?) humaine, - si malléable, en fait, dans sa complexité, qu’elle est ouverte, comme toute œuvre, à sa propre création. René Passeron
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Film --- Television play --- Beckett, Samuel
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