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Saint Hubert, c’est d’abord un homme né au VIIe siècle, un chasseur invétéré, grand amateur de belle vie et de jolies femmes, dont la conversion spectaculaire a émerveillé l’Europe. Saint Hubert, c’est aussi le patron des chasseurs, toujours accompagné du cerf crucifère éblouissant qui a tant inspiré les peintres, les artistes et les défenseurs de la nature. Saint-Hubert, c’est devenu une prestigieuse abbaye qui abrita les reliques du saint et qui accueillit les pèlerins venus le prier en foule, à partir de l’an 850. L’abbaye donna son nom à cette jolie ville de l’Ardenne belge qui grandit autour d’elle, et qui est aujourd’hui la capitale européenne de la chasse et de la nature. Saint-Hubert, c’est enfin une forêt, dont la grande beauté a suscité bien des légendes et plusieurs œuvres. Jadis, son nom était Freyr, appellation qui ne recouvre plus aujourd’hui qu’une petite partie de la forêt, dont l’ensemble est désormais appelé communément Saint-Hubert en hommage au saint. Saint-Hubert se divise à présent en de nombreux bois, dont les principaux et les plus connus sont celui de Saint-Michel au nord-ouest et celui de Freyr au sud-est, séparés par la voie rapide. Mais l’histoire et la légende ont gagné, imposant comme une évidence le personnage radieux et magnifique d’Hubert dans notre culture et dans la mémoire de la forêt. Un superbe album d’Évence Coppée, Jean-Luc Duvivier de Fortemps, Benoît Henry de Frahan et Jean-Pierre Lambot, et enrichi d’extraits d’un texte de Willy Lassance †. Avec une préface de Stavros Dimas, commissaire pour l’Environnement, et une postface de Gilbert de Turckheim, président de la Fédération des associations de chasse et de conservation de la faune sauvage de l’Union européenne.