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« Je viens d’un pays où les chiffres ne veulent plus rien dire. Bill Gates pèse 90 milliards d’euros, soit le PNB d’Haïti pour les 30 ans à venir… Il y a des pays où les pauvres vendent leurs organes au plus offrant, où on vend ses enfants, parfois son vote. Et puis d’autres où on monnaye sa conscience selon le cours de la bourse. Qui a dit que l’économie était au service de l’homme? Je viens d’un pays qui techniquement n’existe pas. Comme les 2/3 d’une planète vendue pour une poignée de dollars. ». De Port-à-Piment, petit village haïtien, Raoul Peck lance dans « le profit et rien d’autre » une réflexion sur la notion de profit à l’heure de la mondialisation. Partant de l'hypothèse généralement acceptée que « la quête du profit mène le monde », Raoul Peck explore les conséquences que ce paradigme génère sur les rapports humains. Comment va le monde vu de Port-à-Piment, petite ville portuaire de Haïti, aujourd'hui réduite à la ruine et à la décomposition sociale? Comment y cohabitent les riches et les pauvres? Mais aussi qu'en est-il en Occident de la solidarité, des grandes idéologies, de la nouvelle économie, de la fracture sociale, de l'écologie, de la mémoire et du rôle du cinéma? « (...) Raoul Peck construit un film polyphonique où jouent en contrepoint scènes de vie, archives, entretiens, graphiques, interviews d'économistes et micros-trottoirs filmés en Haïti et aux quatre coins du monde occidental. Soutenu par la parole engagée du réalisateur (...), le film alterne une approche « macro » - celle de la grande spéculation des organisations monétaires internationales et des spécialistes de l'économie - et une approche « micro » - celle des pêcheurs et des paysans de Port-à-Piment qui réinventent de nouveaux systèmes d'échanges. »
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