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Ce mémoire de fin d'études consiste en une démarche d'observation liée à la nouvelle vision du milieu qu'offrent les études d'architecture. Dans le cas présent, la ville de Charleroi, en tant qu'environnement familier, fournit un support particuliérement intéressant afin d'exercer un regard critique analytique, destiné à modifier une perception personnelle non érudite de son caractére urbain. Dans un premier temps, une présentation succincte de cette métropole wallonne permet d'en déceler l'importance au niveau national, ainsi que l'identité industrielle, tout en ciblant quelque-peu les interpellations qu'elle génére. Ensuite, des références historiques permettent d'expliquer le pourquoi de l'expression urbaine actuelle de Charleroi et son agglomération, et ce de deux façons. Les faits historiques donnent un contexte à la formation de la ville, née d'une forteresse du XVIIéme siécle, et à son expansion explosive, suite à l'avénement de l'industrie. Ensuite, l'analyse de l'évolution morphologique de la ville, abordée aux niveaux de l'agglomération et du centre-ville, met en évidence un phénoméne de conurbation progressive au sein duquel un noyau majeur finit par s'imposer, rompant avec la logique du systéme. Par la suite, un regard critique analytique est posé sur la situation actuelle de Charleroi et son agglomération, d'un point de vue urbain. La particularité morphologique de Charleroi laisse place à des phénoménes urbains, habituels ou peu communs, qu'une analyse permet d'identifier et caractériser, faisant référence aux constituants universels de la ville. Ces phénoménes sont pour la plupart issus de la confrontation d'un systéme urbain centré avec une conurbation polynucléaire qui lui est antérieure. La notion d'hétérogénéité survient indéniablement, notamment au niveaux de la densité, des échelles et de la morphologie. La fragmentation spatiale de la métropole est également abordée, ainsi que les limites et barriéres urbaines qui la générent. La structure de l'agglomération, différente d'une structure radio-concentrique habituelle, est elle aussi soulevée au cours de cette analyse. Une fois ce regard critique et analytique posé s'impose de maniére évidente la nécessité d'agir, d'enfin gérer cette agglomération qui colonisa en si peu de temps ses terres de maniére anarchique. Avec en référence la proposition de planification urbaine du Pays de Charleroi par MM. Bourgeois et De Cooman, une réflexion d'ensemble à l'échelle du territoire carolorégien s'avére être un outil d'importance capitale, méritant certainement plus d'attention de la part des pouvoirs publics. Il est destiné à solutionner des problémes ciblés, révélés par l'analyse, tout en tirant parti de potentialités urbaines peu reconnues à l'heure actuelle, mais révélatrices d'une identité forte. Enfin, ces regards portés sur Charleroi permettent d'aborder la ville avec une vision nouvelle, différente de celle qui s'impose à nous, trop souvent réductrice de par son caractére chaotique et meurtri. Ce type de démarche incite également à une réflexion sur les éléments constituants de la ville en général. Les rapports que ceux-ci entretiennent entre-eux au sein de l'agglomération carolorégienne lui conférent un caractére particulier, héritage d'une urbanisation sauvage.
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Château --- Charleroi (Arr.) --- Généalogie --- Répertoire
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Charleroi --- Démographie historique --- Professions --- Population, histoire
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Toneel --- Films --- Tijdschriften --- Charleroi --- Culturele activiteiten
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Painting --- Duchâtelet, Oscar --- Delahaut, Jo --- Musée des beaux-arts [Charleroi]
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La maison du Bailli, sise à côté du superbe hôtel de ville Art déco de la ville de Charleroi, fait partie de l'imaginaire carolorégien au même titre que l'Auberge Verte célébrée par Rimbaud. Elle a été édifiée en 1781 au cœur de la place forte fondée en 1666 par Charles II, roi d'Espagne. La façade, de style Louis XVI dépouillé, évoque sans ostentation la charge judiciaire du notable qui l'occupait. Bâtie pendant la période autrichienne, elle a connu plusieurs occupants et a été divisée en deux parties. Classée en 1989, la Maison du Bailli accueille depuis 2003 l'Espace Wallonie de Charleroi. La belle façade et le salon décoré sur le thème des quatre saisons ont été remarquablement restaurés par l'architecte Jean-Michel Autenne qui est aussi l'auteur des parties nouvelles. Le patio intérieur, entièrement en métal et en verre est rehaussé par une œuvre en acier monochrome rouge de l'artiste Marc Feulien.
Architecture --- Art deco --- Art déco --- Bouwkunst --- Charleroi --- Patrimoine architectural --- Postmodernisme
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Quelque soixante années après le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, force était de constater que bien peu fut écrit sur les événements aériens qui se déroulèrent dans le ciel de Charleroi et de sa région. Occasionnellement, des articles avaient paru dans la presse locale mais ceux-ci ne mentionnaient régulièrement que des événements ponctuels sans donner la moindre vue d'ensemble. Il était temps, dès lors, de rassembler tout ce qui pouvait l'être avant que cette période et les témoins ne s'estompent dans l'oubli. Pour ce faire, les éditions De Krijger (ayant déjà publié semblable ouvrage -mais en néerlandais et relatif à la région de la Dendre - ) ont décidé de rassembler les travaux de quatre chercheurs amateurs connus dans le domaine aéronautique belge. Le résultat est ce monumental ouvrage de plus de 400 pages, illustré de nombreuses (et rares) photographies, détaillant la plupart des événements qui se déroulèrent dans le ciel carolorégien pendant cinq longues années de guerre. Car la région de Charleroi connut effectivement une histoire aérienne aussi riche et mouvementée que méconnue. Les auteurs débutent par un bref rappel de la Première Guerre et de l'avant-guerre. Puis éclate la Seconde Guerre mondiale. Cible privilégiée de la Luftwaffe en mai 1940 vu son important réseau ferroviaire et la présence de l'aérodrome semi-militaire de Gosselies, le secteur carolorégien se retrouvera tout naturellement en première ligne lors des massifs bombardements anglo-saxons menés au cours de la « Transportation campaign » d'avril/mai 1944. Et, bien après la Libération, Charleroi subira encore une dernière attaque de bombardiers à réaction allemands en ... mars 1945! Si les auteurs ont cherché à se montrer le plus complet possible, ils n'en ont pas, pour autant, négligé l'anecdote. Qui savait que le « dauphin » d'Adolf HITLER, Rudolf HESS, fut un temps pilote à Gosselies à la fin de la Grande Guerre? Qui se souvient de ce que fut la « guerre des ballons » menée par des services spécialisés de la RAF? Qui a eu vent du largage de petits sacs de café congolais par ...des bombardiers britanniques? Tout cela et de nombreux autres détails figurent dans ce volume richement illustré qui, tout en se voulant historique, n'en néglige pas, pour autant, la « petite histoire »... Dans ce but, le livre inclut de très nombreuses biographies d'aviateurs des deux camps (certains issus de la région) ayant combattu dans le ciel de Charleroi.
Aviation --- Charleroi --- Guerre mondiale II ; Belgique --- Luchtvaart --- Wereldoorlog II ; België --- World War, 1939-1945 --- Aerial operations. --- Charleroi (Belgium) --- History, Military. --- Belgian Military History --- 2nd World War --- Guerre aérienne
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Marcinelle --- Charbonnage, histoire --- Mineur, histoire --- Mines, histoire --- Histoire industrielle --- Révolution industrielle --- Charleroi (pays)
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Industrie du verre, histoire --- Art verrier, histoire --- Généalogie --- Charleroi (région) --- Histoire familiale
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