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UCLouvain (2)


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2003 (2)

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Traitement palliatif des patients atteints de carcinome hépatocellulaire par injection intra-artérielle de lipiodol radioactif
Authors: --- ---
Year: 2003 Publisher: Bruxelles: UCL,

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Abstract

In patients with hepatocellular carcinoma (HCC), treatments with resection or percutaneous ablation are exclude when tumours are multinodular or diffuse. In addition, chemoembolization is not possible when patients have portal venous thrombosis (PVT). Hence, supportive cares increasing survival are required. Therapy by intra-arterial injection of radioactive lipiodol is one of the remaining therapeutic possibilities.
Between April 2001 and November 2002, twenty-nine patients with HCC multinodular or diffuse were included in this study. All these patients were treated by arterial injection of radioactive lipiodol.
The primary endpoint of this study was to analyse the survival of these patients. This analysis showed that the most determining prognostic factor is the PVT. Survival rates at 6 and 12 months were at 75.6% and 63.8% respectively, for the patients without PVT. Survival rates at 3, 6 and 12 months were at 37.5%, 25.0% and 0%, respectively, for the patients with PVT.
Evaluation of the objective response to therapy at 12 weeks has been performed using the RECIST criteria’s, common way of evaluating tumour evolution. Amongst 20 patients alive and evaluated at 12 weeks, 7 presented a stable disease and 13 a progressive one. None of them showed a complete or partial response.
Analysis of the CLIP score, accessing the HCC staging, indicates that patients with PVT and/or having tumour in more than 50% of their liver, have additional poor prognostic factors for survival. However, mean Child-Pugh scores and alfa-foetoprotein concentrations do not differ significantly between groups. A difference could be determined by adding more patients in the study. The significant increase in Child-Pugh and CLIP scores between injection and evaluation reflects a worsening of the liver function and a progression of HCC in this time interval.
Only a randomized controlled trial, including more patients, could determine if lipiodol administration could have some efficacy in such patients Chez les patients atteints de carcinome hépatocellulaire (CHC) multinodulaire ou diffuse, les traitements par résection et ablation percutanée sont exclus. De plus, la chimioembolisation est à écarter lorsque la tumeur occupe plusieurs segments du foie ou en présence d’une thrombose de la veine porte (TVP). Il y a donc une place évidente pour l’évaluation de traitements palliatifs ayant pour but d’augmenter la survie du ces patients. La thérapie par injection intra-artérielle de lipiodol radioactif est l’un de ces traitements palliatifs.
Entre le 24 avril 2001 et le 12 novembre 2002, vingt-neuf patients atteints de CHCs multinodulaires ou diffus ont été traités par thérapie au lipiodol radioactif dans le Service de Gastroentérologie des Clinique Saint-Luc.
L’analyse de survie montre que le facteur pronostic déterminant est la présence d’une TVP. En effet, chez les patients sans TVP, le taux de survie est de 75.6% à 6 mois et de 63.8% à 12 mois. Chez les patients avec une TVP, le taux de survie est de 37.5% à 33 mois, de 25% à 6 mois et de 0% à un an. Le nombre de patients est insuffisant pour déterminer l’effet de l’extension tumorale sur la survie.
La réponse objective est appréciée en comparant les diamètres des lésions au moyen des critères RECIST, fréquemment utilisés pour évaluer l’évolution tumorale. Parmi les 20 patients vivants à 12 semaines et ayant fait l’objet d’une évaluation, 7 ont une maladie stable et 13 ont une tumeur progressive. Aucun patient ne présente de réponse totale ou partielle.
L’état d’avancement du CHC a été évalué au score de CLIP. L’analyse de ce score indique que les patients présentant une TVP et/ou dont l’ET dépasse 50% présentent d’autres facteurs défavorables pour la survie. La moyenne des score de Child-Pugh et celle des concentrations en alpha-foetoprotéine, deux paramètres intervenant dans le score du CLIP, ne diffèrent cependant pas significativement en fonction des groupes (TVP et ET), probablement en raison du faible nombre de patients et du manque de puissance des tests utilisés. Par ailleurs, l’augmentation significative des scores du Chil-Pugh et du CLIP entre l’injection et l’évaluation reflète une altération de la fonction hépatique et une progression du CHC durant cet intervalle de temps.
Seul un essai contrôlé et randomisé, portant sur un nombre plus élevé de patients, permettrait de déterminer si la thérapie au lipiodol radioactif est réellement efficace chez le type de patients étudiés dans ce cadre


Book
Etude d'hémovigilance des transfusions érythrocytaires du 4 mai 2000 au 1er août 2001
Authors: --- ---
Year: 2003 Publisher: Bruxelles: UCL,

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Abstract

The topic of this survey was to evaluate our haemovigilance network from the 4th of May 2000 to the 1st of August 2001. The originality of the study was that the information on short-term follow-up (24 hours) could be obtained for all transfusions, whether uneventful or complicated, using a simple system of cards to be returned to the Blood Bank. Analysis of all immediate post-transfusion reactions and documentation of those reactions were performed. Informations were obtained from the medical, nursing and laboratory files.
Patients suffering from haematological pathologies were excluded.
One hundred and twenty reactions were observed among 99 patients.
- The global incidence of post-transfusion reactions in this non-haematological population was 0.93% (120/12893). This is higher than observed in other studies based on voluntary reporting of events without systematic follow up of transfusions.
- The incidence was significantly higher in patients hospitalized in gynaecological of obstetric wards than for the other population (4.5 vs 1% respectively, p<0.05).
- Several defects in the documentation of the post-transfusion reactions have been pinpointed : incompletely filled sheets, multiplicity of sources , lack of concordance between these sources.
- Most reactions were not severe.
- The most frequent symptoms were : fever, chills, variations of the blood pressure or the heart rate, nausea, vomiting and/or a cutaneous rash.
- The interpretation, of the symptomatology was not always well understood by the nursing staff, especially concerning fever and hypertension.
- Stopping the transfusion was usually sufficient for the symptomatology to abate, in 26% of the cases a heavier treatment had to be given.
The biological checkup was often insufficient to clarify the physiopathological process of the reaction.
- Finally, the imputability of the blood transfusion in the observed reaction was certain in only 13% of the cases and could not be determined in 25% due to lack of data.
This study offers the advantage of a systematic declaration of all the transfusion reactions. It highlights several defects in the present haemovigilance network. These defects have to be corrected during the following months to conform the systematic declaration process with the new Belgian and European laws Ce travail est une étude d’hémovigilance des transfusions érythrocytaires Durant la période s’étendant du 4 mai au 1er août 2001 : analyses des effets secondaires post-transfusionnels immédiats déclarés de façon systématique et de la documentation des réactions. Les receveurs atteints de pathologies hématologiques ont été volontairement exclus.
Cent vingt réactions concernant 99 patients ont été observées. Les renseignements obtenus à partir des dossiers médicaux, infirmiers et de laboratoire ont permis les constatations suivantes :
- L’incidence globale de réactions dans cette population (« non hématologique ») est de 0.93% (120/12893) : cette fréquence est plus élevée que celle qui est décrite dans d’autres études (à déclaration sur une base volontaire et non systématique).
- L’incidence est significativement plus élevée chez les patients des unités de gynécologie et obstétrique que pour l’ensemble des autres services concernés (4.5 et 1% respectivement, p<0.05).
- La documentation des réactions transfusionnelles met en exergue de nombreux défauts : feuilles remplies de façon incomplète, multiplicité de sources de renseignements faisant perdre de l’efficacité à chaque source prise individuellement, manque de concordance entre les renseignements trouvés.
- La majorité des réactions a été considérée comme de sévérité minime à mineure.
- Les symptômes les plus souvent observés sont les réactions de type « frissons-hypothermie », les altérations de la tension artérielle ou de la fréquence cardiaque, les nausées et vomissements, et les rash cutanés.
- L’interprétation de la symptomatologie dans la majorité des cas ; 26% des réactions nécessitent cependant une prise en charge thérapeutique parfois lourde.
- La mise au point biologique est souvent insuffisante pour pouvoir étayer le mécanisme physiopathologique éventuel à la base de la réaction.
- Finalement l’imputabilité de la transfusion dans la réaction n’est certaine que dans 13% des cas et n’a pu être déterminé dans 25% des cas faute de renseignements.
SI cette étude offre l’avantage de rapporter l’ensemble des actes transfusionnels avec déclaration systématique des incidents, elle permet d’éclairer certains défauts du système d’hémovigilance actuellement mis en place, qui devront absolument être corrigés dans les mois à venir pour une mise ne conformité avec les nouvelles législations belge et européenne

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