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Au début du XXème siècle, à Londres, à la fin d'un concert, le chanteur d'opéra, fameux baryton, Joachim Dallayrac annonce qu'il met un terme à sa carrière lyrique, pourtant au sommet de la gloire, et ce à la surprise générale. Il a en effet décidé de se consacrer entièrement à l'enseignement de la jeune Sophie dont il recherche la perfection vocale, surprenant et décevant ainsi les critiques. Ce soir-là, son grand adversaire, le prince Scotti, triomphe dans le public; il était autrefois chanteur lui-même, mais a échoué dans un duel de chant contre Joachim il y a 20 ans et a ruiné sa voix dans le processus. Depuis lors, les deux hommes sont ennemis pour la vie. Un peu plus tard, Joachim se retire dans sa maison de campagne, où il vit avec Estelle, 40 ans, qui l'accompagne au piano. Peu de temps après, Sophie Maurier, 18 ans, arrive à la propriété. C'est la nièce d'un excellent ami de Joachim, François, qui a été autorisée à chanter pour Joachim à Londres. Sa voix, proche de la perfection, lui a donné envie de se consacrer désormais à l'enseignement. Alors que le monde se demande ce qui a pu le faire se retirer de la scène, Joachim commence à enseigner à Sophie. Estelle sait que, tôt ou tard, ils tomberont amoureux tous les deux et cela lui fait mal, car elle-même a longtemps admiré Joachim, mais l'intimité entre les deux ne s'est jamais transformée en amour… Sorti en salles le 21 mars 1988, le film Le Maître de Musique fait immédiatement sensation. Les salles ne désemplissent pas. Le film est un très grand succès populaire. Jamais auparavant une fiction belge de cinéma n’avait emporté une telle adhésion, publique et critique. Et pourtant, avant de connaître un véritable triomphe, ce long métrage a dû franchir bien des obstacles. Pendant 5 ans, rien n’est épargné à Gérard Corbiau qui lutte contre vents et marées pour monter son projet auquel personne ne croit: " Un film d’époque sur l’art lyrique? Avec de la musique classique? Et un chanteur d’opéra pour tenir le premier rôle? Mais vous n’y pensez pas, ça ne marchera jamais! " prophétisent les gens du métier, un rien méprisant. Malgré cette farouche opposition, le réalisateur s’accroche. Au bout d’un parcours semé d’embûches, Corbiau réussit à tourner Le Maître de Musique, une production 100% belge, financée en grande partie par la RTBF. Produire un film de cinéma, c’est alors une grande première pour la Radio-Télévision de service public qui, il faut bien le dire, a délié les cordons de sa bourse sans grand enthousiasme. Au Boulevard Reyers, on avançait plutôt à reculons devant cette entreprise jugée hasardeuse et trop risquée. Au dernier moment, on a finalement dit " oui " après beaucoup de " non "… et sans vraiment y croire. Sorti sur les écrans le 21 mars 1988, ce long métrage sur l’histoire d’un chanteur d’opéra qui abandonne la scène, pour transmettre son savoir à de jeunes élèves, fait immédiatement sensation. Le Maître de Musique est un très grand succès populaire. Si le récit est ponctué de l’une ou l’autre scène d’amour entre les personnages, c’est bien la musique qui tient le rôle principal. L’amour de la musique, le chant, le plaisir qu’il procure et son exigeant apprentissage, la dévotion à l’art. Mais aussi la rivalité, le désir de se démarquer, le besoin de reconnaissance et la transmission, le legs d’une passion. Succès critique et public, "Le Maître de musique" a été nommé pour l’Oscar du meilleur film en langue étrangère en 1989.
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