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Nursing homes --- Rates --- Costs
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Juvenile delinquents --- Juvenile detention homes --- Overcrowding
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Health services accessibility --- Medicare beneficiaries. --- Nursing homes
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« Mal de dos, mal du siècle ». Qui n’a jamais entendu cette phrase au cours de la décennie précédente ? Bien que nous soyons passés au siècle suivant, le mal de dos constitue toujours un problème majeur dans nos pays industrialisés. Beaucoup de personnes sont affectés par la présence de douleurs dans la région lombaire. Environ 75% de la population belge souffrent de ce mal.
Les causes sont multiples mais la plupart du temps, le mal est provoqué et aggravé par notre vie sédentaire et par la méconnaissance des principes de base du fonctionnement de la colonne vertébrale, que ce soit au repos ou en mouvement.
L’homme oublie ‘ou semble ignorer) qu’il est d’origine quadrupède et qu’il n’a pas été conçu pour vivre debout. Le dos encaisse toutes les tensions nerveuses et physiques lies à notre mode de vie. Douleurs, tiraillements, contractures, gênes…en découlent inévitablement.
Les infirmiers, infirmières et aides de soins ne sont pas épargnés. Bien au contraire ; le manque cruel de personnel infirmier, des conditions de travail difficiles, des résidents de plus en plus âgés et dépendants auront tôt fait de laisser les soignants à leur domicile, victimes de douleurs dorsales ou lombaires. Souvent, la souffrance est limitée mais elle peut être invalidante et n’être qu’une étape sur le chemin de la hernie discale pouvant éventuellement aboutir à une intervention chirurgicale pour soulager le douleur.
C’est pourquoi, dans ce mémoire, nous allons essayer d’identifier les conditions qui favorisent l’apparition des lombalgies chez le personnel travaillant dans une institution bruxelloise pour personnes âgées : la Résidence Porte de Hal. Cet établissement, dan lequel j’exerce ma profession d’infirmière, connaît depuis quelques années une croissance du nombre d’absences liées à la douleur lombaire. Nous essayerons également d’identifier la manière dont les soignants se prémunissent contre ce type de pathologies. Cela nous permettra d’envisager peut-être quelques solutions afin d’améliorer la situation.
Low Back Pain --- Occupational Diseases --- Homes for the Aged --- Nursing Homes --- Moving and Lifting Patients
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Bacon, Francis --- Artists' studios --- Bacon, Francis, --- Homes and haunts
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Theses --- Long-term care facilities --- Nursing homes --- Older people --- Care
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Tout au long de ce travail, nous nous apercevons que malgré l’augmentation du nombre de personnes âgées, de l’espérance de vie et du nombre de résidents avec une forte dépendance, nous pouvons et devons donner à « ces années de vie ne plus » une qualité et une dimension « humaine ». Pour mieux comprendre le challenge du vieillissement de la population et l’importance de « mieux vivre et vieillir lors de l’institutionnalisation », il me semble qu’il faut passer par toutes les étapes de mon travail.
Le conseil des résidents donne l’opportunité d’une manière d’être à leur écoute, de respecter et de trouver un enrichissement dans notre travail à travers la vie de nos aînés. Leur vie est le reflet de notre vie. Les contraintes qui peuvent exister en entrant dans ce nouveau lieu de vie, liées à l’organisation, à la législation et aux moyens financiers, ne sont pas insurmontables et n’excusent en aucun cas la déshumanisation de la personne âgée et l’atteinte aux droits fondamentaux de la liberté. L’enquête démontre que la satisfaction de tous est liée à la réponse donnée à leurs plaintes et à l’écoute de leurs attentes.
Qans dignité sommes sous dignes ?
Si tous sont d’accord pour affirmer que le vieillissement est une source de richesse extraordinaire, pourquoi alors ne pas donner les moyens d’exploiter cette richesse ?
La démence sénile et la dégradation de l’état cognitif ne peuvent pas faire oublier que les personnes âgées portent en eux tout un vécu et que cette fragilité doit être protégée contre tout comportement abusif ou violent.
Même si prendre soin d’une personne âgée désorientée ou démente est un défi journalier pour les soignants et que le burn out des soignants est enfin reconnu et pris en charge, même si la médecine se trouve devant un monde encore peu connu que sont les démences et que la recherche médicale a encore besoin de temps, nous devons employer les moyens disponibles pour répondre au mieux à ces défaillances qui frappent un grande partie de la population âgée.
Toutefois, tout vieillissement n’ est pas lié à la dégradation intellectuelle. De nombreux exemples prouvent le contraire (Picasso Ghandi, Teilhard de Charlin, Akiro Kurosawa, Chaplin, Mitterrand, Cousteau, Menuhin,…).
La construction d’une nouvelle vie relationnelle passe par toute une équipe multidisciplinaire avec une communication interdisciplinaire. Chacun y a sa place avec au centre de son intérêt : le résident. L’intégration de chaque maillon de la chaîne dans la mise en place de la qualité de vie et de soins rendra l’avenir moins anxiogène et le présent plus attractif, et permet d’avoir une approche holistique. Ce n’est pas parce que ce nouveau lieu de vie a comme conséquence pour la personne âgée une appartenance à un groupe qui a des similitudes évidentes, qu’il ne faut pas respecter avant tout l’identité individuelle de chacun et l’identité interindividuelle groupale. Chacun doit garder sa personnalité et ceux qui ont la responsabilité de donner une qualité de vie et de soins doivent prendre conscience de la teneur de cette responsabilité et y faire face.
La direction est un acteur principal dans la réalisation de cette qualité de vie et de soins. Non seulement elle met en place les acteurs, les choisit en fonction de leurs compétences, mais c’est elle qui donne aussi les moyens d’augmenter le degré de satisfaction des résidents par rapport à la qualité de vie et de soins. C’est elle qui crée les conditions initiales autour desquelles se développera la qualité de vie et de soins dans l’institution par la mise en place des acteurs et des moyens.
La mise en place d’une qualité de vie de soins demande du temps et de la disponibilité. Elle n’est pas issue d’une seule personne mais d’une démarche multi et interdisciplinaire, de la coalition et interaction de tous, même si elle est délimitée par la politique, les moyens financiers disponibles et les structures mise en place. Toutefois l’objectif est commun : améliorer la qualité de vie et de soins. Il y a toujours possibilité de l’améliorer et l’expression du ressenti est avant toute chose la parole du résident. Il y a cependant des facteurs objectifs de la perception de la qualité de vie et de soins (l’adaptation des structures, le choix du matériel, la formation des soignants, l’accueil individuel, le respect du contrat, les activités, l’alimentation adaptée aux besoins,…).
L’appréciation est certes subjective car elle appartient au sujet ( résident, famille, équipe pluridisciplinaire) mais le degré de satisfaction de chacun de nous est lié au plaisir, à la perception individuelle que nous avons de la réponse donnée à nos besoins. Ce n’est pas parce qu’une grande majorité des résidents est dans la catégorie de dépendance Cd (dépendance psychique et plus) qu’il ne faut pas leur donner la parole et essayer de décrypter ce qui se cache derrière leurs comportements. De notre attitude et de nos réponses à leurs attentes dépendra l’évolution de cette dépendance. La « validation therapy » est donc très importante. Elle sert à plus ou moins reconnaître le vécu émotionnel de la personne âgée et d’employer toutes les techniques de communication (verbales et non verbales) pour établir un contact.
Pour valiser, il faut :
- employer tous les moyens possibles
- décoder les messages
- rechercher son identité en dedans et cela malgré son comportement « démentiel ».
En leur donnant la parole, en étant à l’écoute du ressenti, des attentes et des plaintes et surtout en donnant suite à leurs demandes, chacun y trouve une valorisation de son image de soi et de sa qualité d’interlocuteur et acteur. Il ne faut pas oublier que sans remise en question régulière, on ne peut pas améliorer la qualité de vie ; on ne peut pas vouloir à tout prix imposer nos propres valeurs où imposer une rigidité des soins, se soustraire en se référant aux règles institutionnelles. Il faut réajuster au fur et à mesure les aides compensatoires ou suppléantes avec la participation de toute l’équipe pluridisciplinaire. La recherche de la satisfaction du résident passe par l’expression de son vécu, peu importe les limites dues à sa dépendance physique ou psychique.
En utilisant le Conseil des résidents nous avons pu faire une amélioration de la qualité de vie et de soins. Il est certain que le Conseil des résidents n’est qu’une méthode parmi d’autres, un processus de travail, qui lorsqu’il est bien utilisé donne de bons résultats.
Il faut faire de telle sorte que tous les intervenants adhèrent à la culture de la M.R.S. et à son projet de vie et de soins. C’est la condition sine qua non pour atteindre le but commun. Une direction qui donne les moyens pour faire un travail de qualité est la base d’une structure solide. Il convient d’associer le Pouvoir organisateur dans le processus pour que celui-ci accepte et dégage les fonds nécessaires.
Avoir une ouverture d’esprit et être à la recherche d’un sens donné à la vie. L’histoire d’un résident ne s’arrête pas avec son hébergement mais elle continue dans ce nouveau lieu de vie. A nous de respecter la dignité de la personne âgée et d’assure son bien être au sein d’un milieu de vie mu par une culture de soin.
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