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UCLouvain (2)


Resource type

book (2)


Language

French (2)


Year
From To Submit

1996 (2)

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Etude préliminaire sur la relation entre l'exposition chronique à de faibles concentrations de benzène et la production d'interleukine-1alpha chez l'homme / Lula Mupondo François ; promoteur : Professeur Philippe Hotz

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Abstract

Le BZ est une substance myélotoxique chez l’animal et chez l’homme. Les études expérimentales sur l’animal ont montré que le BZ peut altérer la fonction macrophagique et diminuer la production d’IL-1α. Ce qui, selon hypothèse de Renz et Kalf (1991), pourrait contribuer à la pathogénèse des troubles hématologiques observés après exposition au benzène. L’IL-1 stimule l’hématopoïèse, e synergie avec d’autres cytokines (CSFs) dont elle induit la production par les cellules stromales médullaires.
le but de notre étude était d’examiner l’influence de l’exposition chronique à de faibles concentrations de BZ sur la production d’IL-1 par les monocytes, forme circulante des macrophages médullaires, afin de tester l’hypothèse de Renz et Kalf (1991), chez des travailleurs exposés.
l’étude a porté sur 309 sujets non exposés (contrôles) et exposés (mécanicien et/ou pompiste) au BZ provenant de carburants (carburants liquides, vapeur d’essence, gaz d’échappement d’automobiles). L’exposition était inférieure à 0.14 ppm pour 95% des sujets exposés et à 0.06 ppm pour 95% des sujets contrôles. Le dosage d’IL-1α (Immunoassay spécifique) après stimulation (au LPS) des monocytes a montré des taux comparables d’IL-1α entre les deux groupes. Aucune corrélation n’a été trouvée entre la production d’IL-1α et la concentration atmosphérique en BZ ou avec les métabolites urinaires du BZ (PHE, HQ, AM). Les taux de ces derniers étant, par ailleurs, comparables dans les deux groupes. En outre, la durée d’exposition comme mécanicien/pompiste était sans influence sur la production d’IL-1α. Les autres variables (consommation des médicaments, âge, poids, taille, nombre de globules blancs, de monocytes, de globules rouges) étaient aussi sans relation avec la production d’IL-1α.
Pris ensemble, ces résultats suggèrent que l’exposition professionnelle à des faibles concentrations de BZ n’est pas une cause de baisse d’IL-1α dans le groupe étudié. Ce qui, dans ce cas, ne confirme pas l’hypothèse de Renz et Kalf (1991)


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Travail à la chaleur avec port de combinaisons étanches : expérimentation et modélisation

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Abstract

Face à la contrainte thermique visiblement importante liée au travail en ambiance chaude, avec les combinaison anti-gaz, les responsables des corps des sapeurs-pompiers se sont posés trois questions qui sont d’ailleurs les objectifs de ce mémoire :
- risques liés au port de ces combinaisons étanches ;
- caractéristiques des sujets à développer afin de minimiser le risque de contrainte thermique ;
- prédiction d’une durée limite de travail avec ces combinaisons, sans risque pour la santé des sapeurs-pompiers.
L’étude comprend dix sujets tirés au sort parmi les soixante sapeurs-pompiers volontaires ayant satisfait à des critères précis de sélection. La combinaison anti-gaz et l’appareil respiratoire pèsent 28 kg. Le niveau métabolique de travail (marche sur tapis roulant) est de 400 watts et trois conditions climatiques sont testées : 23°C, 28°C et 32°C de température de l’air, sans rayonnement et avec 50% d’humidité relative.
S’il s’avère évident que les sujets en bonne condition physique sont moins à risque, l’étude ne permet de définir des critères précis pour cette « bonne » condition physique et il apparaît assez clairement que le port d’une telle combinaison étanche altère significativement la relation entre forme physique (en particulier la VO2 max) et les réactions physiologiques.
Le graphique des durées de marche extrapolées à la température rectale limite (38.5°C) et à la fréquence cardiaque limite (90% de la fréquence cardiaque maximale théorique) permet de déterminer des durées moyennes de travail. L’analyse statistique permet de déterminer des durées moyennes de travail telles que 95% des sujets soient protégés, c'est-à-dire qu’ils ne dépassent pas les critères limites fixés. Le résultat est paradoxal si l’on se base sur le critère limite de fréquence cardiaque puisque, à partir de 30°C de température de l’air, la durée de travail est nulle. Il est donc proposé un contrôle systématique de la fréquence cardiaque par un enregistrement continu, tout en se basant a priori, sur la courbe de température rectale.
Ceci n’est applicable que dans des circonstances identiques à celles de l’expérience et un modèle mathématique a donc été développé, permettant de prédire la durée limite de travail lorsque certains paramètres, tels que le métabolisme de travail et/ou les conditions climatiques changent

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