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"La semaine dernière, tu vois, j'ai vu un accident de la route. Y'avait une nana qu'avait crevé et tu sais d'quoi sa jolie tête était barbouillée. D'ragoût d'igname. Tu vois c'que j'veux dire..." La route tue. Elle tue d'autant plus que les permis de conduire sont achetés, les policiers corrompus, les politiciens sans scrupules. Quant aux intellectuels, incarnés par la figure centrale de Professeur - écarté le prestige du Verbe - ils s'avèrent plus enfoncés encore dans la pourriture que les autres. Évoquant le microcosme des gens de la route, Wole Soyinka dépasse la simple chronique réaliste pour atteindre au mythe. La Route est une méditation sur le Nigéria moderne sur l'existence. "Puissions-nous ne jamais prendre la route quand elle cherche à nous dévorer".
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Au lendemain du Traité de Paix signé en 1886 sur les rives du fleuve Niger, Samory Touré est torturé par de multiples doutes. Désapprouvé par ses proches et par son armée, las du pouvoir dont les manigances et les compromissions lui pèsent, Samory doit choisir entre ses deux fils préférés celui qui se rendra en France selon les exigences du Traité. Décision qui revient à désigner son successeur à la tête de l'empire du Wassoulou. Dioulé Karamoko, le fils choisi pour accomplir la délicate mission de « percer le secret des Blancs » revient à la fois fasciné et terrifié par la puissance militaire de l'ennemi. Seul, face à son père et à l'armée, devant son peuple engagé dans la guerre depuis quinze ans, il se proclame messager de la paix. Chacun dès lors se bat pour sauvegarder ce qu'il croit être l'essentiel.
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Pièce ayant pour sujet la grande histoire du Mandé et plus particulièrement celle du royaume de Sosso.
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Ce recueil présente les pièces de deux des lauréats du Grand Prix National des Arts et des Lettres 86 section théâtre : - Amoro, de Jacques Prosper Bazié- Et le peuple lava son linge, d'Ousmane Omer Ouedraogo
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