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Dans ces nouvelles, «s’affirment le penchant de l’auteur pour le macabre et le morbide, son attention de pathologiste requis par les dissections impitoyables et les scènes outrées. Dans le premier récit, Le Cadavre, dédié à G. Eekhoud, une brute a fait mourir de peur un vieux colporteur réfugié, une nuit dans sa cabane. Ce meurtre involontaire affole le rustre, bientôt hanté par l’odeur de putréfaction, poursuivi par d’horribles visions qui le contraignent à fuir, abandonnant sa demeure au cadavre vainqueur. Dans une narration plus brève se perçoit ici le souvenir du « Mort » de Lemonnier, avec une complaisance pour les images d’horreur provoquant le dégoût et le malaise physique, et le style se ressent de la recherche des effets. « Le mal », plus sobre et plus mesuré, est le journal d’un matricide, dédié à A. Giraud. Elslander peint en René un type pathologique de déséquilibré sadique, dans une tonalité rappelant Maupassant. « L’envoûtement » enfin, adressé à I. Gilkin, est le plus outré des trois récits. M. de Malèves a surpris son épouse dans les bras de son frère et a juré de se venger : commence alors pour la jeune femme, dans le vaste château désert, une obsession de visions atroces. […]. »

Belgian fiction (French) --- Horror tales, Belgian (French) --- Dead --- Murder --- Parricide --- Visions --- Rare books --- Roman belge (français) --- Récits d'horreur belges --- Morts --- Meurtre --- Parricide --- Visions --- Livres rares