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Tout en proposant une lecture critique de la modernité, les philosophes contemporains ont souvent nourri un dialogue serré avec les philosophes du Grand Siècle. Ce retour critique vers le siècle de la raison et du calcul a en réalité contribué à dessiner les contours d'une époque qui nous apparaît comme étrangement familière. Qu'il s'agisse des sciences humaines ou des sciences cognitives, cette période décisive de l'histoire de l'Europe, que Foucault désignait volontiers comme le "moment cartésien" , n'apparaît pas seulement comme un moment de rupture, mais également comme une révolution dans l'ordre du savoir dont les échos et les effets sont encore perceptibles dans les débats contemporains sur les rapports entre l'âme et le corps, les mondes possibles, les fondements du droit et le pouvoir symbolique, ou encore l'usage de la notion de finalisme en biologie. Qu'il s'agisse de Schlick, Duhem et Lewis, de Heidegger, Horkheimer, Sartre et Deleuze, ou bien de Lacan, Bourdieu et Villey, les contemporains ont souvent cherché chez les modernes une source d'inspiration, un modèle à imiter et à réactiver, ou bien une figure à dépasser, à réfuter et à subvertir. Descartes, mais aussi Hobbes, Pascal, Leibniz, Spinoza ou Locke, apparaissent ainsi comme nos contemporains, c'est-à-dire comme des penseurs dont la philosophie est, dans notre présent, encore à l'œuvre.
Philosophie moderne --- Philosophie --- Philosophy, Modern --- Philosophy
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À qui les philosophes s’adressent-ils ? Engagent-ils un dialogue intempestif ou contradictoire avec un « petit nombre » d’experts ? Avec tous ceux qu’ils peuvent toucher, ou bien encore parlent-ils à quelque grand nombre à venir ? Le fait se complique du droit : il faut qu’un plus grand nombre d’hommes accèdent à l’exigence qui, au mieux, se manifeste par la philosophie. Faire sortir la philosophie de sa réserve fut la préoccupation des « Lumières ». Rousseau, Hume, Kant, notamment, affrontèrent l’impératif exprimé par Diderot : « Il faut rendre la philosophie populaire ! ». Des auteurs plus obscurs le reprirent en des pays différents ; ce fourmillement de tentatives reste à interroger. Les études ici réunies tentent d’aborder l’énigme de cette « popularité de la philosophie ». Un dossier fournit des textes « d’époque », rapportant le ton singulier de cette perspective complexe. Est-ce la nôtre ? Et comment ?
Filosofie en beschaving --- Philosophie et civilisation --- Philosophy and civilization --- Philosophy, Modern. --- Philosophie moderne --- Philosophy --- Popular works --- History and criticism --- Modern philosophy --- philosophie --- sens commun --- histoire --- philosophie moderne
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Marc Redfield maintains that the literary genre of the Bildungsroman brings into sharp focus the contradictions of aesthetics, and also that aesthetics exemplifies what is called ideology. He combines a wide-ranging account of the history and theory of aesthetics with close readings of novels by Goethe, George Eliot, and Gustave Flaubert. For Redfield, these fictions of character formation demonstrate the paradoxical relation between aesthetics and literature: the notion of the Bildungsroman may be expanded to apply to any text that can be figured as a subject producing itself in history, which is to say any text whatsoever. At the same time, the category may be contracted to include only a handful of novels, (or even none at all), a paradox that has led critics to denigrate the Bildungsroman as a phantom genre.
Aesthetics [Modern ] --- Bildungsroman --- Esthetica (Moderne filosofie) --- Esthetica [Moderne ] --- Esthétique (Philosophie moderne) --- Esthétique moderne --- Modern aesthetics --- Moderne esthetica --- Roman éducatif --- Aesthetics, Modern. --- Bildungsromans --- European fiction --- German fiction --- History and criticism. --- Aesthetics, Modern --- History and criticism --- 19th century --- Literature: history & criticism
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Le principe de l'identité des indiscernables constitue l'un des aspects essentiels de la métaphysique leibnizienne de la substance. Il implique notamment que toute substance s'individualise par la totalité infinie de ses propriétés. Sur le plan épistémologique, ce principe pose toutefois problème : comment un entendement fini parvient-il à se représenter les individus, sachant que seul l'entendement de Dieu possède la capacité de connaître la série infinie des propriétés qui singularise la substance ? L'auteur vise ici un double objectif. D'une part, démontrer qu'il existe chez Leibniz une philosophie de la connaissance suffisamment distincte des autres disciplines, en particulier de la logique et de la métaphysique. D'autre part, examiner l'impact de cette épistémologie sur la théorie de l'individuation. Il s'agit d'analyser les différents moyens employés par Leibniz pour expliquer la conception des êtres individuels du point de vue de la représentation humaine.
Épistémologie --- Individu (métaphysique) --- Leibniz, Gottfried Wilhelm --- Leibniz, Gottfried Wilhelm, --- Substance (philosophie) --- Substance (Philosophie) --- Individu (Philosophie) --- Épistémologie. --- Substance (Philosophy) --- Individuation (Philosophy) --- Science --- Philosophy. --- individu --- substance --- monade --- philosophie moderne
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La philosophie française, sans guillemets, ça n’existe pas. Le présent ouvrage tente d’élucider les conditions dans lesquelles, dans la période post-révolutionnaire, l’investigation philosophique, directement investie dans les transformations de la société, a revêtu les formes singulières qui ont conduit à l’identifier comme « française ». Ce phénomène complexe est examiné à partir d’exemples empruntés aux principaux courants de pensée qui, de la Première République (Sieyès) à la Troisième (Barni), ont alimenté le débat d’idées au cours du xixe siècle, à savoir le conservatisme (Bonald, Maistre, Chateaubriand), le rationalisme (les Idéologues, Cousin, Renan) et le socialisme (l’école saint-simonienne, Proudhon). Mais en réfléchissant à la constitution de ces trois idéologies, on en vient à interroger la constitution du concept même d’« idéologie ». Et ce qui se découvre ainsi, c’est notre histoire, celle dont nous sommes d’autant plus tributaires que nous l’ignorons.
Philosophy, French --- Philosophy, Modern. --- Ideology. --- Idéologues (French philosophers) --- Philosophie française --- Philosophie moderne --- Idéologie --- Idéologues (Philosophes français) --- Idéologues (French philosophers) --- Philosophie française --- Idéologie --- Idéologues (Philosophes français) --- Philosophy, French. --- 1800-1899 --- socialisme --- XIXe siècle --- France --- philosophie --- rationalisme --- idéologie --- conservatisme --- idéologues --- abbé Sieyès --- Jules Barni
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Philosophy --- Law --- Philosophy, Spanish --- Philosophy, Modern --- Philosophie --- Droit --- Philosophie moderne --- Periodicals. --- Periodicals --- Périodiques --- Philosophy v Periodicals. --- Arts and Humanities --- Périodiques --- Philosophy of Law --- Law --- Philosophy --- Political Philosophy --- Law (Philosophical concept) --- Philosophy. --- Philosophy, Modern. --- Philosophy, Spanish. --- Spanish philosophy --- Modern philosophy --- Mental philosophy --- Humanities --- Filosofía del Derecho --- jogtudomány --- periodika --- Jurisprudence --- philosophy of law --- law --- philosophy --- political philosophy --- Philosophy - Periodicals. --- Law - Philosophy - Periodicals. --- Philosophy, Spanish - Periodicals. --- Philosophy, Modern - Periodicals.
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Du XVe au XVIIe siècle, la mise en valeur des implications concurrentes de philosophies venues de l'Antiquité, la découverte du Nouveau Monde, l'établissement de multiples réseaux de spiritualité, l'application de nouveaux principes dans la vie politique et sociale semblent imposer le pluriel des interprétations. Le recours collectif ou individuel aux textes fondateurs, à l'autorité des récits de fondation, permet l'appropriation ou la réappropriation des savoirs et des pouvoirs, l'affermissement ou la stabilisation, qui n'est jamais dénuée de violence, de nouveaux milieux de savoirs et de pouvoirs. Les différentes analyses présentées ici permettent, à partir d'études de cas bien circonscrites, de saisir quelques modalités et quelques enjeux importants de la fondation/refondation des savoirs et des pouvoirs aux XVe-XVIIe siècles.
Knowledge, Theory of --- Literature, Modern --- Renaissance --- Philosophy, Modern --- Politics and literature --- Théorie de la connaissance --- Littérature --- Philosophie moderne --- Politique et littérature --- History --- Congresses --- History and criticism --- Histoire --- Congrès --- Histoire et critique --- Civilization, Modern --- European literature --- Théorie de la connaissance --- Littérature --- Politique et littérature --- Congrès --- Congresses. --- Modern civilization --- Modernity --- Civilization --- Renaissance - Congresses. --- Civilization, Modern - 17th century - Congresses. --- European literature - Renaissance, 1450-1600 - Congresses. --- European literature - 17th century - Congresses. --- XVIIIe siècle --- pouvoir --- XVIIe siècle --- critique littéraire --- XVe siècle --- XVIe siècle --- savoir
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811 Filosofie --- Philosophical anthropology --- Philosophy and psychology of culture --- #GOSA:II.P.AU.3 --- Civilization, Modern --- Ethics --- Self (Philosophy) --- Anthropology, Philosophical --- Man (Philosophy) --- Civilization --- Life --- Ontology --- Humanism --- Persons --- Philosophy of mind --- Philosophy --- Deontology --- Ethics, Primitive --- Ethology --- Moral philosophy --- Morality --- Morals --- Philosophy, Moral --- Science, Moral --- Values --- Modern civilization --- Modernity --- Renaissance --- History --- Civilization, Modern. --- Ethics. --- Philosophical anthropology. --- Self (Philosophy). --- Philosophy, Modern --- Civilisation moderne et contemporaine --- Morale --- Philosophie moderne --- Moi (Philosophie) --- General ethics --- Moi (philosophie) --- Civilisation --- Philosophie --- Identité (philosophie) --- 20e siècle
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Foucault (1926-1984) et Wittgenstein (1889-1951) appartiennent, selon une présentation courante, à deux traditions de pensée différentes, pour ne pas dire rivales, dont chacun serait en quelque sorte une figure tutélaire. Au-delà des oppositions des philosophies continentale et analytique, tous deux partagent pourtant un fond commun : une critique radicale de la notion classique de subjectivité, une façon spécifique de concevoir et de pratiquer la philosophie comme manière d'être et de vivre. Tous deux, en philosophant, engagent un discours critique et un exercice de transformation de soi-même, des autres et du monde. Cet ouvrage ne cherche nullement à réconcilier deux traditions adverses. Nul oecuménisme ici, mais plutôt la volonté de faire ressurgir des problèmes dont la force et l'insistance se jouent des clivages institués : le rapport à soi, la conscience et ses illusions, le rapport entre le " je " et le " nous ". Une telle confrontation possède la vertu d'arracher ces deux auteurs au statut de doctrines instituées et figées et de susciter de nouvelles interrogations à propos d'oeuvres prétendument connues et reconnues. Un questionnement contemporain.
Subjectivity --- Subject (Philosophy) --- Political science --- Ethics --- Philosophy, Comparative --- Philosophy, Modern --- Subjectivité --- Sujet (Philosophie) --- Science politique --- Morale --- Philosophie comparée --- Philosophie moderne --- Congresses. --- Congresses --- Philosophy --- Congrès --- Philosophie --- Foucault, Michel, --- Wittgenstein, Ludwig, --- Critique et interprétation --- Wittgenstein, Ludwig Josef (1889-1951) --- Sujet --- --2581 --- 2324 --- Criticism and interpretation --- Criticism and interpretation. --- Subjectivité --- Philosophie comparée --- Congrès --- Critique et interprétation --- Congrès. --- Wittgenstein, Ludwig --- Critique et interprétation. --- --Subjectivity --- 2581 --- Wittgenstein, Ludwig Josef, --- --Sujet --- Political science - Philosophy --- Foucault, Michel, - 1926-1984 --- Foucault, Michel, - 1926-1984 - Criticism and interpretation --- Wittgenstein, Ludwig, - 1889-1951 --- Wittgenstein, Ludwig, - 1889-1951 - Criticism and interpretation. --- Foucault, Michel, 1926-1984 --- Wittgenstein, Ludwig Josef, 1889-1951 --- Critique et interprétation. --- Foucault, Michel --- politique --- éthique --- Wittgenstein --- subjectivité --- Foucault
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Les travaux d’Alexandre Matheron sur Spinoza et sur les philosophies de l’âge classique représentent un des points forts de l’école française d’histoire de la philosophie. Après Individu et Communauté chez Spinoza et Le Christ et le salut des ignorants, les études réunies ici complètent la vision du spinozisme et de son contexte, de ses racines et de sa signification historique. Elles traitent de tous les domaines du rationalisme classique : métaphysique, théorie de la connaissance, analyse des passions, éthique, politique et religion. La méthode qui anime ces textes est celle d’une analyse structurale de la pensée philosophique : il s’agit de prendre au sérieux le caractère conceptuel des doctrines, leurs enchaînements argumentatifs, la rigueur et la cohérence de leurs catégories. Mais la considération de l’architecture d’un monument théorique ne se conçoit pas sans la biographie non de l’auteur mais de l’œuvre : comment Spinoza est devenu Spinoza ; en d’autres termes, comment il a forgé sa pensée en traversant les arguments et les concepts de Machiavel, de Hobbes ou de Descartes pour arriver à des formulations de plus en plus spinozistes de son ontologie de la puissance. Le rationalisme absolu apparaît ainsi non seulement comme contenu des pensées étudiées mais aussi comme méthode d’histoire de la philosophie. Une démarche qui a donné des outils intellectuels à plusieurs générations de chercheurs et qui indique aujourd’hui le chemin pour pénétrer dans l’univers de la pensée classique. La seule façon rigoureuse de nous demander ce qui pour nous, de ces philosophies, est vrai.
Spinoza, Baruch, --- Philosophy --- History --- Spinoza, Benedictus de, --- Philosophy, Modern --- Knowledge, Theory of. --- Ethics. --- Ontology. --- Philosophie moderne --- Théorie de la connaissance --- Morale --- Ontologie --- Théorie de la connaissance --- Mental philosophy --- Humanities --- Ispīnūzā, --- Espinoza, Baruch d', --- Sbīnūzā, --- Espinosa, Baruch de, --- De Spinoza, Benedictus, --- Shpinozah, --- Shpinozah, Barukh, --- Spinoza, Benedict de, --- Spinoza, Barukh, --- Spinoza, Baruch de, --- Spinoza, Benoît de, --- ספינאזא, ברוך דע --- ספינאזא, ברוך, --- שפימוזה, ברוך --- שפינאזא, בענעדיקט --- שפינאזא, ברוך --- שפינאזע, ברוך --- שפינוזא, בנדיקטוס --- שפינוזהת ברוך, --- שפינוזה, ברוך --- שפינוזה, ברוך די, --- שפינוזה, ברוך, --- שפינוזה, ב. --- سبينوزا، بندكتس --- de Spinoza, Benedictus --- Philosophy - History - 17th century --- Spinoza, Benedictus de, - 1632-1677 --- Spinoza, Baruch, 1632-1677 --- 17e siècle --- ontologie --- rationalisme --- religion --- théorie de la connaissance --- morale --- critique et interprétation --- philosophie politique --- Spinoza, Benedictus de --- Spinoza, Baruch --- Spinoza, Benedict de
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