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Fichte a composé sa grande œuvre philosophique, la Doctrine de la science, de 1794/95 à 1814. Ce projet est d’une radicalité absolue: aller plus loin que le Kant de la Critique de la raison pure dans l’explication de la genèse conjointe de la conscience, du savoir et du monde objectif. Durant cette période, l’exposé de la Doctrine de la science a été repris pratiquement chaque année, afin de lui donner chaque fois une forme nouvelle qui permette d’en approfondir la compréhension, d’en clarifier les aspects obscurs et de lever les malentendus qu’elle avait pu susciter. La Doctrine de la science de 1813 est la dernière version qui, bien qu’inachevée à cause de la guerre, développe encore de façon approfondie un point de vue précieux tant par lui-même que pour l’éclairage qu’il apporte sur les versions précédentes. Elle fait de l’entendement le centre de la genèse du Moi et du monde phénoménal, en développant à partir de lui la théorie caractéristique du Fichte de la maturité qui fait de l’image la manifestation de l’Absolu. La traduction inédite de l’ouvrage proposé ici est accompagnée de six études de spécialistes internationaux de Fichte, visant à éclaircir le texte et proposant d’engager la réflexion sur cette ultime facette de l’œuvre du philosophe.
Philosophy --- conscience --- œuvre philosophique --- savoir --- philosophe
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Il est fréquent de lire que la philosophie de K H. Bradley a été négligée, et que cette situation relève du paradoxe dans la mesure où il était considéré comme un auteur philosophique majeur de son vivant. De façon similaire, l’idéalisme, qui a dominé la sphère philosophique britannique pendant le dernier tiers du XIXe siècle, est souvent présenté comme un phénomène étrange dans un pays où l’empirisme, comme l’opinion commune s’accorde à le dire, constitue la tradition philosophique majeure. L’explication couramment retenue est que l’idéalisme et l’œuvre de Bradley n’ont été que des transitions, préparant l’éclosion de la philosophie de Bertrand Russell et de l’empirisme logique au début du XXe siècle. Cette explication est insuffisante. Elle ignore l’importance du retour à la spéculation métaphysique de la philosophie anglaise pendant tout le XIXe siècle et elle masque les circonstances qui l’ont accompagné. Une réévaluation a été menée en Angleterre depuis les années 1980, et la publication récente des inédits de Bradley et de sa correspondance apporte des indications fort utiles sur l’essor de l’idéalisme au moment où Bradley a entrepris ses études de philosophie. La forme caractéristique de l’idéalisme britannique pendant la période victorienne tardive, le néo-hégélianisme, est le fruit d’un bouleversement philosophique initié au début du siècle par les romantiques sur fond d’essoufflement des philosophies britanniques de l’époque. H est aussi au programme d’un cénacle idéaliste officieux constitué à Oxford à la fin des années 1860 autour de T. H. Green, dont Bradley a été le fer de lance. En outre, ce mouvement idéaliste n’a pas suivi à la lettre le système hégélien : il a également puisé dans un fonds platonicien autochtone qui en a été en quelque sorte le substrat vital. C’est ce que confirme l’évolution même de la philosophie de Bradley pendant ses années de formation.
Idealism, English. --- Idéalisme anglais --- Bradley, F. H. --- Philosophy --- critique --- interprétation --- idéalisme anglais --- mouvement idéaliste --- période victorienne --- œuvre philosophique
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On a souvent décrit l'accès à la philosophie comme une naissance : certaines pensées nous donnent littéralement le jour. Donnons-nous un jour avec Jacques Derrida. Non pour commémorer sa mort, mais pour nous demander quelle sorte de jour sa pensée ou ses mots aigus, raffinés nous apportent aujourd'hui. De même qu'il y a plus d'une langue - une définition parmi d'autres de la déconstruction -, on compte plus d'un soleil, et la lumière que les philosophes ont imprudemment baptisée naturelle se prolonge jusqu'à nous par diverses techniques d'éclairage propices à aiguiser la vue. Mais les fenêtres percées et les coups de projecteur ne convergent pas forcément. Un jour de même ne dure pas, et découpe une clairière changeante selon les lieux et les moments. Obscur à beaucoup de gens, Derrida est pour d'autres la clarté même. Dans la clairière ouverte par son œuvre, des penseurs, des artistes se rencontrent et confrontent leurs vues : quelles lueurs, quel élan ont-ils reçus de ce philosophe à tel moment de leur vie ?
Philosophy & Religion --- Philosophy --- Derrida, Jacques. --- Derrida, J. --- Derida, Žak --- Derrida, Jackes --- Derrida, Zhak --- Deridah, Z'aḳ --- Deridā, Jāka --- Dirīdā, Jāk --- Деррида, Жак --- דרידה, ז'אק --- Derrida, Jacques --- grammatologie --- médiologie --- oeuvre philosophique
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