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À la Renaissance, les inventions techniques comme la boussole, les lunettes ou l'imprimerie, mais aussi les cabinets de curiosité, les monstres, les merveilles ou les grotesques fascinent les esprits. Les amateurs de surprise et de nouveauté se recrutent aussi bien parmi les souverains et leur cour que parmi les lettrés, les humanistes, ou dans le peuple épris de fêtes et de spectacles. Les récits de voyages, les jardins, les réalisations architecturales qui se multiplient alors donnent l'impression d'un foisonnement de choses inédites, voire insolites, où l'innovation, mais aussi l'exagération, ont leur part. Avec Shakespeare, Ben Jonson et bien d'autres, la scène élisabéthaine va s'efforcer de répondre à ce goût grandissant pour la nouveauté, dont elle donne parfois une image grinçante et satirique. Au XXe siècle, après la remise en cause du drame bourgeois par Antonin Artaud qui redécouvre en France le théâtre élisabéthain, les mises en scène audacieuses de Patrice Chéreau (Hamlet) ou de Peter Sellars (Le Marchand de Venise) font apparaître la nouveauté de ces textes. Les différents parcours proposés dans ce recueil sont à lire comme autant d'invitations à voir ailleurs ou autrement, à s'ouvrir à ce qui apparaît bien comme autant d'expériences et d'esthétiques de la nouveauté. Ce terme parfois décrié à la Renaissance prend donc ici tout son sens et ouvre clairement la voie vers la modernité.
European literature --- New and old --- Littérature européenne --- Ancien et nouveau --- History and criticism --- Histoire et critique --- Modernity in literature --- Aesthetics --- History --- Littérature européenne --- Aesthetics - History --- European literature - Renaissance, 1450-1600 - History and criticism --- Literature, British Isles --- Medieval & Renaissance Studies --- Renaissance --- technique --- esthétiques --- nouveauté --- inventions
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L’irruption du postmodernisme a favorisé la critique des avant-gardes artistiques du XXe siècle, des idéologies qui les avaient portées et même des œuvres qu’elles avaient produites. Ces mises en cause ont occulté autant que révélé un ensemble de questions théoriques et historiographiques. Que signifie la fin des avant-gardes ? De quelle histoire celles-ci relèvent-elles ? Comment évaluer la force durable des œuvres, indépendamment des discours qui ont accompagné leur création ? Que nous disent-elles de notre modernité ? Ce livre prolonge l’ultime préoccupation du philosophe Rainer Rochlitz (1946-2002) dans le domaine de l’esthétique : repenser les relations entre l’art, la société et le politique. Réunis initialement au sein d’un séminaire à l’EHESS, les auteurs de ce volume, spécialistes des arts plastiques, de la photographie, de la musique, de la littérature ou de l’esthétique, proposent une réflexion sur les modes d’attribution de sens et de valeur à l’art moderne et aux avant-gardes historiques.
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