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De 1906 à 1947, Marcel Cachin nota jour après jour ses impressions, ses analyses, et surtout, avec une étonnante méticulosité, le détail de ses conversations, de ses rencontres, de ses observations. Membre de la direction du Parti socialiste entre 1907 et 1920, rédacteur de l’Humanité en 1912, avant d’en être le directeur de 1918 à sa mort, quarante ans plus tard, membre de la direction du Parti communiste depuis sa création, Marcel Cachin occupa les plus hautes responsabilités dans le mouvement socialiste, puis dans le mouvement communiste. De Jaurès à Lénine, de Guesde à Trotsky, de Thorez à Clara Zetkin, de Duclos à Boukharine, mais aussi de Lefranc à Bourgeois, ou de Charles à Antoine, ils sont des milliers à défiler, du militant de base aux dirigeants français ou russes, allemands ou finlandais. Avec cet ensemble de près de 3 000 pages, en 4 volumes, nous disposons d’une source d’une importance cruciale pour comprendre la France politique et sociale de la première moitié du XXe siècle. Le tome III nous offre un ensemble exceptionnel sur la première décennie du mouvement communiste international puisque Marcel Cachin a tenu avec une grande précision le journal de ses voyages à Moscou entre 1922 et 1933. Qu’il s’agisse de la vie des instances du Komintern ou des conflits souvent tendus entre ses principaux dirigeants ou au sein même de la délégation française, le lecteur, historien de profession ou simplement intéressé par cette période majeure de l’histoire du XXe siècle, trouvera sous l’écriture fluide de Marcel Cachin un récit important et agréable à lire.
History --- politique --- société --- militantisme --- parti communiste --- parti socialiste --- L’Humanité
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A la Libération, le socialisme, constate Léon Blum, est le « maître de l’heure ». Mais est-ce vrai du Parti socialiste SFIO? Il peut s’appuyer sur un vaste courant socialisant issu de la Résistance en tentant de le canaliser à son profit. Il lui faudrait alors renoncer à ce qui a fait une part essentielle de son identité depuis 1905 : son ambition révolutionnaire. il peut encore, pour affronter les défis des temps nouveaux, rassembler ses adhérents d’avant-guerre, reconstituer ses réseaux d’antan renforcés d’hommes issus de la Résistance, et affirmer haut et fort sa fidélité aux idéaux traditionnels, proclamés toujours actuels. Ce choix est vite dépassé: un an plus tard, la SFIO n’est plus la première force politique du pays mais elle demeure au centre du système politique. Ses hommes au cœur de l’appareil d’État occupent d’importants portefeuilles et définissent la politique nationale. Ils sont pris dans l’action et ses contradictions et deviennent les gérants loyaux de l’économie capitaliste sur fond de pénuries dramatiques. A partir de 1946, sous la pression permanente des communistes et bientôt des gaullistes, les socialistes sont contraints de vivre une cohabitation avec des partenaires imposés par les circonstances. Sur leurs principes et leurs références, ils s’affrontent dans des débats internes. En 1948, dépassant ces affrontements, ils se retrouvent au sein de la coalition de Troisième force pour sauver la République menacée, avec pour seule ambition : la pérennité du régime démocratique. Une vingtaine de chercheurs ont été sollicités pour analyser la place des socialistes, leurs rapports au monde politique et à la société de leur temps, dans les années fécondes et tragiques qui vont de la Libération à la Guerre froide. Cet ouvrage original s’appuie sur de nombreuses archives inédites, depuis peu accessibles.
Public Administration --- socialisme --- Parti socialiste --- SFIO
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"This book intends to contribute to the discussions on the "New" Turkey, which has become a noteworthy term during the third term of the Justice and Development Party (AKP) and which was officially used by Erdogan, the Republic of Turkey in 2014. The "New" Turkey, although a connotation used frequently for a new beginning of politics followed by each political power, has been attributed to a symbolic value by the current political power, AKP. The "New" Turkey has a bipolar meaning in Turkish politics: One that is strongly defended and supported by the current political power to maintain the historical bond between the Ottoman heritage, a mixture of Turkish culture and Islamic identity, and the Turkish republic, therefore to reinstate the Ottoman understanding among the people through state institutions while challenging the secular and Kemalist side, which resists losing the "old" Turkey's Kemalist identity. Political, social and economic transformations are visible in daily and social life in Turkey toward Turkish-Islamic synthesis. Such a visibility is of concern for both polarized sides in Turkey. The "conservative democrat" AKP is deeply keen on bringing back the "national" and "local" philosophy of culture, production, technology and identity while protecting their "own" and "othering" those who do not agree with the AKP, securitizing the opposition who disregard the Ottoman heritage and who states the Turkish Republic was founded from a scratch. This book focuses on the political regime transformation, social problems such as aging and nation, economic problems such as import and export destinations during the third term of AKP, when they officially started to name it "New" Turkey. Although the "New" Turkey is very often used to denote a state culturally and ideologically conservative, it is also a term to utter a regional power, which centers itself in the world politics. Today, the biggest question is whether Turkey is going to manage to undo polarization of the society while maintaining development. The present work seeks answers to these questions"--
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"President Erdogan's victory in the April 2017 referendum granted him sweeping new powers across Turkey. The constitutional reforms transform the country from a parliamentary democracy into a "Turkish style" presidential republic. Despite being democratically elected, Turkey's ruling AKP party has moved towards increasingly authoritarian measures. During the coup attempt in July 2016, the AKP government declared a state of emergency which Erdogan saw as an opportunity to purge the public sector of pro-Gulenist individuals and criminalise opposition groups including Kurds, Alevites, leftists and liberals. The country experienced political turmoil and rapid transformation as a result. This book identifies the process of democratic reversal in Turkey. In particular, contributors explore the various ways that a democratically elected political party has used elections to implement authoritarian measures. They scrutinise the very concepts of democracy, elections and autocracy to expose their flaws which can be manipulated to advantage. The book includes chapters discussing the roots of authoritarianism in Turkey; the political economy of elections; the relationship between the political Islamic groups and the government; Turkish foreign policy; non-Muslim communities' attitudes towards the AKP; and Kurdish citizens' voting patterns. As well as following Turkey's political trajectory, this book contextualises Turkey in the wider literature on electoral and competitive authoritarianisms and explores the country's future options."--Bloomsbury Publishing.
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De nos jours, l'ampleur du débat sur l'égalité et la parité est sans doute un symptôme de la mutation de la société française et du rôle symbolique qu'y joue la République. Si l'égalité définit la base conceptuelle d'une démocratie, la question de l'égalité des sexes est un référent pour l'agir. On assiste nettement à un renouveau des notions d'égalité et de parité, faisant office d'une sorte de brevet de modernité pour la démocratie. L'idée de cet ouvrage est née du dixième anniversaire de la mise en œuvre de la loi française du 6 juin 2000 tendant à favoriser l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et aux fonctions électives (élections municipales et cantonales de mars 2001). Cet ouvrage est construit selon une dynamique pluridisciplinaire qui permet d'appréhender ces concepts dans leur acception globale grâce à l'éclairage d'autres champs disciplinaires (la philosophie, l'histoire, la sociologie, l'anthropologie, la science politique et l'économie). Sont présentées les réflexions des principaux experts (universitaires, personnalités politiques, représentants de la société civile) permettant une appropriation par toute personne intéressée par la thématique de l'Egalité-Parité afin de saisir ses enjeux présents et futurs.
Law --- Multidisciplinary --- représentation --- loi --- représentativité --- parti politique --- dynamique démocratique
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Avant d'être élu à deux reprises président de la République, François Mitterrand forgea avec soin sa stature nationale et internationale. À partir d'archives et de témoignages inédits, Judith Bonnin dévoile un pan méconnu de cette activité politique : les 88 voyages à l'étranger du Premier secrétaire du Parti socialiste et candidat à la présidentielle entre 1971 et 1981. Ces voyages sont des circulations politiques hybrides, à mi-chemin entre le tourisme militant et le déplacement diplomatique. À travers leur étude précise, c'est toute une diplomatie de parti qui se dessine, des faisceaux de représentations géopolitiques qui s'esquissent et la genèse de la future diplomatie présidentielle de François Mitterrand qui se donne à voir. À la lumière du renouveau de l'histoire des relations internationales, cette histoire du temps présent éclaire la politique internationale du PS dans sa globalité, à un moment où son internationalisme, comme ses autres marqueurs identitaires, est refondé en rupture avec l'héritage de la SFIO. Cet ouvrage propose, à partir de ces voyages, une interprétation nouvelle du projet socialiste, centré sur l'Europe et appuyé sur une certaine image du monde (« tiers-mondisme », intérêt pour l'Amérique latine et Israël, anti-américanisme nuancé). Enfin, il renouvelle l'histoire de la politique intérieure française dans une décennie clé, celle des années 1970, et notamment de l'union de la gauche dans le contexte transnational de la fin de la guerre froide.
History --- histoire politique --- Parti Socialiste --- relations internationales --- Ve République
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La brève histoire du Parti républicain de la liberté (PRL) demeure une histoire largement méconnue. Couvrant la période allant de l’hiver 1945-1946 à l’échéance décisive des élections législatives de 1951, c’est-à-dire les années correspondant en gros à la reconstruction du système des forces politiques organisées au lendemain des ruptures de 1939-1945, elle n’en constitue pas moins un moment important et particulièrement révélateur de l’histoire des droites dites parlementaires. Les fondateurs du PRL étaient animés par une vaste ambition, celle de doter la France d’une organisation fortement structurée, destinée à regrouper l’ensemble des forces situées à droite et au centre droit de l’échiquier politique. Cette formation se fixe comme objectif de se hisser au niveau d’un « quatrième parti », capable de faire pièce aux trois grands du tripartisme (PCF, SFIO, MRP) dominant la scène électorale et parlementaire depuis 1945. En dépit des espoirs suscités et d’un certain nombre de succès ponctuels, la tentative a débouché sur un échec, l’absorption, en 1951, par le Centre national des indépendants et paysans (CNIP) apposant un point final à l’entreprise. Mais le retour en grâce de la droite modérée qui a caractérisé la seconde moitié de la IVe République ne peut pas être compris si l’on ne prend pas en compte cet effort d’organisation, les causes multiples de son échec et les leçons qui ont été tirées de ce dernier. C’est ce qui est proposé d’examiner dans cet ouvrage de synthèse, prenant appui sur une documentation largement inédite.
History --- parti politique --- IVe République --- histoire politique --- PNL
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Les terres de la façade atlantique, des franges méridionales de la frontière pyrénéenne aux bordures maritimes de la Manche, sont au début de la Cinquième République marquées à droite. Le gaullisme trouvera dans ces six régions du grand Ouest atlantique (Aquitaine, Poitou-Charentes, Pays de la Loire, Bretagne, Basse-Normandie et Haute-Normandie) un ancrage électoral majoritaire pendant les premières législatures (1958-1981). En outre, ces régions accueillent de grandes figures du mouvement gaulliste : Olivier Guichard, Jacques Chaban-Delmas, Jean Foyer, Yvon Bourges, Robert Boulin, Vincent Ansquer, Robert Buron, etc., autant de personnalités, souvent ministres, grands élus locaux, qui ont pu, durant les vingt premières années du régime, jouer un rôle central dans la vie politique tant locale que nationale. Cet ouvrage cherche à mieux cerner, par une analyse d’histoire électorale, la profondeur de cet ancrage politique. Les auteurs se sont interrogés sur l’implantation et la durabilité du gaullisme dans ces régions plutôt attachées en 1958 aux cultures politiques de droite, à une époque où leur hégémonie dans le pays est peu contestée par une gauche affaiblie et qui ne se recomposera qu’au cœur des années 1970. Les conclusions montrent que le gaullisme y pénètre de façon inégale et ne peut empêcher le basculement à gauche de la Bretagne, ou de certains départements, notamment dans les deux régions les plus méridionales. Son implantation y est donc partielle, parfois de circonstances. La France de l’Ouest en 1981 n’est plus une terre de droite, elle y conserve des bastions, mais elle connaît un rééquilibrage politique durable, que les auteurs cherchent ici à comprendre et à expliquer.
History --- Political Science --- gaullisme --- élection --- France --- parti politique
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Le Parti communiste français fut un éditeur prolixe. Cette facette d’une des forces politiques majeures de la France des années 1930 aux années 1980 est largement méconnue. Son activité – 14 maisons d’édition, 2 entreprises de diffusion, un réseau de librairies et un catalogue riche de plus de 3 700 titres au début des années 1970 – est exceptionnelle dans l’histoire de l’édition française contemporaine. Initialement dévouées à l’agit-prop et aux manuels de formation pour les militants communistes, ces structures éditoriales se sont transformées peu à peu en « maisons d’édition » – Librairie de l’Humanité, Bureau d’éditions, Éditions sociales internationales, Hier et Aujourd’hui, Bibliothèque française, Liberté, France d’abord, Cercle d’art, Éditeurs français réunis, La farandole… –, proposant essais, romans, livres pour enfant, livres d’art, accompagnant le PCF dans sa mutation en parti de masse. Mais ces évolutions ne sont pas toutes couronnées de réussite et l’attitude du PCF à l’égard de la lecture est longtemps ambivalente. De surcroît, le marché français du livre est loin d’être bienveillant à l’égard de ces maisons d’édition originales… À partir de nombreuses sources variées et inédites, ce livre permet de redécouvrir une culture politique majeure, protéiforme, diffusée par un média rarement utilisé à cette échelle par des partis politiques, le livre.
History --- parti communiste --- édition --- lecture --- histoire culturelle --- éditeur
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Les évènements du 13 mai 1958 en Algérie conduisent au retour au pouvoir du général de Gaulle et à l’avènement de la Ve République. Rassemblés au sein de l’Union pour la nouvelle République (UNR), mais aussi dans différentes formations satellites, les partisans du Général dominent la vie politique nationale. Leur réussite électorale s’appuie en partie sur un maillage du territoire réalisé en amont de l’année 1958 par les cadres locaux du RPF. La belle floraison du gaullisme partisan des années soixante a ainsi profité du bourgeonnement du gaullisme d’opposition à la IVe République. Pourtant, l’UNR, puis l’UDR n’ont pas rassemblé les différents affluents du fleuve gaulliste. En fait, c’est une multitude de mouvements, associations, comités, amicales et réseaux qui ont fait partie de la constellation gaulliste de 1958 à 1976, année de la création du RPR. Différentes sensibilités sont présentes dans cette famille politique, qu’il s’agisse des gaullistes de gauche de l’UDT derrière R. Capitant et L. Vallon, des inconditionnels de l’Association nationale rassemblés autour de P. Lefranc ou des partisans de l’ordre qui rejoignent les CDR en mai 1968. La famille gaulliste est donc moins monolithique que ses contemporains ont pu le penser. En outre, sa direction nationale et son groupe parlementaire connaissent un profond rajeunissement au tournant des années soixante et soixante-dix, qui marque la relève de la génération des gaullistes de la Résistance et de la France libre par une génération pompidolienne, symbolisée par J. Chirac. Le choc de l’élection présidentielle de 1974, provoqué par l’élimination au premier tour de J. Chaban-Delmas, est le signe du malaise qui règne dans les rangs d’une UDR moribonde. J. Chirac rassemble alors le petit monde des compagnons, grâce à l’aide de fidèles comme C. Pasqua, et donne naissance au RPR, qui marque l’entrée dans l’arène électorale de quelques cadets passés par l’UDR-Jeunes comme N. Sarkozy.
History --- parti politique --- association --- réseaux --- gaullisme --- Ve République --- histoire politique
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