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Résumé de la thèse : Du XVIe au XVIIIe siècle, une culture de l’enivrement héritée, mémorielle et complaisante est fortement enracinée dans le royaume. La société considère que l’enivrement collectif, festif et sociabilisant est permis. Mais de nombreux opposants réprouvent l’ivresse et l’ivrognerie. Dans la France moderne, monarchie absolue de droit divin en construction, l’opposition fondamentale provient des pouvoirs religieux et civils. L’enivrement apparaît, selon les cas, comme un péché ou comme une faute plus ou moins grave qui pousse à en commettre d’autres. À partir de 1536, la correspondance est faite entre le péché et le crime : s’enivrer devient un crime secondaire et intermédiaire. Mais, face à la force de la culture de l’enivrement, les autorités religieuses et politiques agissent avec pragmatisme et n’essayent pas d’éradiquer réellement l’ivresse et l’ivrognerie du royaume. Malgré le développement parallèle de discours moraux, économiques et médicaux qui font de l’ivresse et de l’ivrognerie des vices, des dépenses ruineuses et des maladies, la sobriété ne triomphe pas à l’époque moderne. Au contraire, du XVIe au XVIIIe siècle, s’enivrer est de plus en plus fréquent. L’enivrement d’Ancien Régime se déroule essentiellement le dimanche, de l’après-midi au cœur de la nuit, et dans les cabarets. Il touche surtout des hommes de vingt à trente-quatre ans, paysans ou artisans. Mais toutes les catégories sociales sont concernées. La pluralité et la concomitance des normes religieuses, juridiques, morales, économiques, médicales et sociales, parfois contradictoires et souvent évolutives, compliquent l’opposition et favorisent le compromis

Ivresse --- --France --- --Temps modernes, --- Temps modernes, 1492-1789 --- France --- Alcoolisme --- Boissons --- Péché (religion) --- Ivresse (droit pénal) --- Consommation d'alcool --- 1500-1800 --- Fonctions sociales --- History --- Social Sciences, Interdisciplinary --- histoire --- culture --- alimentation --- histoire moderne --- alcool

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La sécurité dans les transports bénéficie depuis longtemps d’efforts soutenus pour l’amélioration des infrastructures et des véhicules. Mais récemment en France et dans le monde, les responsables de la sécurité routière ont décidé de consacrer davantage d’attention et de moyens aux facteurs humains. Parmi les nombreux sujets de recherches qui se sont développés, la vigilance tient une place importante, compte tenu de son intérêt scientifique et de son utilité sociale. Cet ouvrage présente quarante-trois articles consacrés aux divers aspects de la vigilance, des facteurs de dégradation et des moyens de prévention. Il s’articule autour de quatre thèmes : l’alcool, les drogues et les médicaments, les rythmes biologiques, la détection automatique des baisses de vigilance.

Motor vehicle drivers --- Accidents --- Drinking and traffic accidents --- Drunk driving --- Mental fatigue --- Vigilance (Psychology) --- Consommation d'alcool et accidents de la route --- Conduite en état d'ivresse --- Fatigue mentale --- Vigilance (Psychologie) --- Drug use --- Prevention --- Prévention --- Biological rhythms. --- Drinking and traffic accidents. --- Drugged driving. --- Drunk driving. --- Mental fatigue. --- Prevention. --- Drug use. --- Vigilance (Psychology). --- Conduite en état d'ivresse --- Prévention --- Social Sciences, Interdisciplinary --- sécurité --- drogue --- rythme --- médicament --- alcool --- prévention --- améliorer --- infrastructure --- véhicule --- routière --- dégradation --- biologique --- détection --- automatisme