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En 2011 le certificat d'aptitude professionnelle (CAP) a eu cent ans. Comparé au baccalauréat bicentenaire, c'est peu ; mais par rapport à bien d'autres diplômes, y compris le célèbre certificat d'études primaires, cette longévité est remarquable. Qui, au début du XXe siècle, aurait envisagé un tel destin pour un diplôme professionnel alors novateur, mais fortement discuté ? Certes, en cent ans, le CAP a connu maintes métamorphoses et son histoire est tout sauf linéaire et tranquille. Mais, il semble encore promis un bel avenir, tant il a une capacité à passer à travers les gouttes des multiples réformes scolaires, dont certaines avaient clairement envisagé sa disparition. Diplôme à vocation professionnelle, créé pour certifier la qualification ouvrière et employée, le CAP a toujours fait l'objet de polémiques. Trop scolaire pour certains employeurs ou secteurs d'activité, trop professionnel aux yeux des enseignants du secondaire, ou encore trop spécialisé ou trop généraliste, il a subi des critiques incessantes, moins liées à son contenu, ses objectifs ou ses publics, qu'à la définition même de ce que doit être un diplôme professionnel sous tutelle de l'Éducation nationale. Les questions posées au moment de la création de ce diplôme en 1911, puis celles qui ont émaillé le cours de son histoire, sont en effet semblables aux interrogations que suscite de nos jours l'avenir du baccalauréat professionnel, du brevet de technicien supérieur (BTS), de la licence ou encore du master. Quand tous les diplômes ou presque sont supposés être « professionnels » et préparer spécifiquement à l'emploi, leur curriculum, l'organisation de la formation, l'équilibre entre école et entreprise, et leur reconnaissance sur le marché du travail, etc. posent inévitablement des questions. À ce titre, le CAP est emblématique des conflits et compromis que génèrent la mise en place et le devenir d'un diplôme professionnel quel qu'il soit. C'est l'ensemble de cette actualité dont rend compte…
History --- éducation --- école --- enseignement --- histoire de l'éducation --- éducation populaire --- diplôme
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Développée en France au lendemain de la Révolution, l’idée d’art social, qui interroge la fonction de l’art dans une société postrévolutionnaire, industrielle et marchande, recouvre des acceptions diverses. Si elle a d’abord participé à l’abolition des classes sociales, contribué au développement de l’éducation populaire et finalement renouvelé le concept même d’art, elle a pu aussi servir, sous la Troisième République, le maintien des hiérarchies existantes et être pensée dans le cadre de la politique artistique de l’État. Ce n’est donc pas une mais des conceptions de l’art social qui ont été défendues, soutenues par des théoriciens politiques, des philosophes et des artistes. Cette notion a fait l’objet d’une recherche menée sous la direction de Neil McWilliam, Catherine Méneux et Julie Ramos, et a débouché sur deux publications : un volume de 23 essais qui permettent de mesurer la diversité et l’originalité des formes qu’a pu revêtir l’idée d’art social (coédition INHA-Presses universitaires de Rennes), et cette anthologie en ligne, riche de plus de 110 textes sources présentés, commentés et illustrés.
Arts & Humanities --- History --- Second Empire --- Révolution --- art social --- démocratie --- classes sociales --- Éducation / Éducation populaire --- politique artistique --- progrès social
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Il y a près d’un siècle, les premières réunions de la Jeunesse ouvrière chrétienne française se tenaient à Lille. Assemblés autour d’un prêtre, de jeunes hommes s’engageaient pour rendre aux ouvriers leur fierté et leur apporter la foi. Bien vite se sont organisées des associations comparables pour les jeunes garçons et filles issus d’autres catégories sociales. Ces mouvements n’ont pas permis la rechristianisation espérée, mais ils sont devenus de formidables vecteurs d’éducation populaire ; ils ont bouleversé la vie de plusieurs générations de militants et ont formé nombre de cadres pour la société et pour l’Église. Cette dernière contrôlait et appuyait cette mobilisation des laïcs, qu’elle appelait « Action catholique spécialisée ». Mais ce terme traduit-il vraiment la diversité des expériences vécues à la base ? Et comment expliquer l’épuisement de ce dispositif si performant jusqu’aux Trente Glorieuses ? Comment ces bouleversements ont-ils été vécus ? Où les énergies et les convictions sociales, politiques et religieuses se sont-elles ensuite réinvesties ? En abordant ces questions, cet ouvrage – qui mêle les analyses scientifiques aux témoignages d’anciens militants et aumôniers – permet de mieux comprendre les profondes mutations de la société française, du militantisme et du christianisme.
Religion --- History --- catholicisme --- Action catholique --- éducation populaire --- XXe siècle --- jeunesse --- apostolat --- Jeunesse étudiante chrétienne --- Jeunesse ouvrière chrétienne --- Jeunesse agricole catholique --- Jeunesse indépendante chrétienne
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Les Maisons des jeunes et de la culture (MJC) font partie de ces institutions méconnues bien que souvent évoquées. Parfois confondues avec les Maisons de la culture d’André Malraux, parfois assimilées à de simples maisons de jeunes, elles sont victimes de l’ampleur de leur objectif : lier jeunesse et culture dans une perspective d’éducation populaire. Ce livre retrace leur histoire à leur apogée, entre 1959, lorsque la médiatisation du phénomène blousons noirs favorise une mobilisation en leur faveur, et 1981, quand l’apparition du « mal des banlieues » signalait un changement d’époque : l’insertion sociale des jeunes devenait une priorité tandis que le lien entre jeunesse, loisirs et action culturelle achevait de se dissoudre dans la crise du socio-culturel. Entre ces deux dates, le millier de MJC que comptait alors le territoire a connu une histoire aussi riche que mouvementée. La diversité des activités abritées dans leurs murs n’a d’ailleurs pu que contribuer à rendre les MJC difficilement saisissables : tour à tour foyers de jeunes et maisons pour tous, proposant expérimentations théâtrales et ateliers de bricolage, espaces de débats et sociabilité, elles furent aussi des pépinières pour la formation de militants culturels et politiques locaux. Lieux singuliers qui ont pu être présentés, parfois simultanément, comme des repaires de gauchistes, des centres de propagande communiste et des terreaux de la deuxième gauche, les MJC permettent de saisir la complexité de la vie associative, dans sa richesse mais aussi sa difficulté.
Sociology & Social History --- Social Sciences --- Societies & Clubs --- Maisons des jeunes et de la culture (MJC) --- jeunesse --- centre culturel --- culture --- animation socio-culturelle --- éducation populaire --- histoire de France --- vie associative --- politique culturelle --- vie politique
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George Sand fut, avec Michelet, avec Hugo, un des apôtres de l’éducation populaire, protesta contre l’insuffisante éducation des filles, alphabétisa et instruisit, outre les siens, bien des enfants autour d’elle. Autour de cette grande figure, ce recueil propose une enquête multiple, menée conjointement par historiens et littéraires. Plusieurs études historiques mettent en lumière des expériences originales, parfois sans lendemain, et quelques-unes des conquêtes réelles acquises au cours du siècle : paradoxalement, si le xixe siècle à l’échelle internationale voit l’instruction des filles rattraper partiellement son retard et naître une profession féminine, celle d’institutrice, ces ouvertures ne remettent jamais en cause l’image traditionnelle de la fragilité féminine, ni la vocation maternelle de la jeune fille. Autour de Sand, sont interrogées, en Angleterre, en Italie, aux Etats- Unis les représentations de l’éducation féminine diffusées par penseurs et écrivains. D’étonnantes discordances apparaissent, entre la vivacité des portraits de petites filles, de Sophie à Cosette ou à la Petite Fadette, et la brièveté, voire l’absence de récit d’éducation. Ou bien entre la ferveur éducative de Sand et son échec pédagogique auprès de sa propre fille : la part du non maîtrisé est considérable en matière d’éducation, comme le montre l’admirable et mystérieux récit de la vocation musicale de Consuelo. Michelet le disait : « toute éducation est initiation ».
Women --- Feminism and education --- Femmes --- Féminisme et éducation --- Education --- History --- Congresses --- Histoire --- Congrès --- Sand, George, --- Literature, Romance --- éducation populaire --- éducation des filles --- institutrice --- éducation féminine --- enquête historique
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Jean Vilar cristallise un paradoxe : il représente une figure du passé et incarne tout à la fois l’expression d’une vérité présente, puisque l’on constate la résurgence des questions qu’il nous a léguées. L’expérience réussie de démocratisation de la culture qu’il a menée au TNP possède une valeur d’exemplarité en raison d’une triple innovation : l’affirmation d’un théâtre, service public, l’invention du public comme catégorie d’action et l’élaboration d’une série de dispositifs de mise en relation des spectateurs avec le théâtre. Trois révolutions dont les spectateurs d’aujourd’hui lui sont encore redevables. Avec le TNP de Vilar, l’incroyable est devenu pensable pour des milliers d’individus. Impensable en 1945, le théâtre devenait envisageable pour un ouvrier ou une secrétaire en 1951. Les succès populaires de Vilar ont aussi rendu légitime ce qui était jusqu’alors considéré comme illégitime : l’intervention publique en matière artistique. Enfin, ses innovations ont rendu possible ce qu’on croyait impossible : la rencontre réussie, effective, avec un large public. Ce livre retrace la genèse du TNP de Vilar, présente les révolutions qu’il a opérées en rompant avec le code bourgeois de la sortie au théâtre, analyse l’impact des innovations institutionnelles qu’il a forgées et mises en place durant ses douze années de direction du TNP, de 1951 à 1963. En écho aux débats parfois violents que le TNP a suscités autour de l’idée de théâtre populaire et soulevant la question des effets émancipateurs de la culture, ce livre montre que la réalisation de l’idéal de démocratisation de la culture est possible et s’attache à en comprendre les conditions de possibilité.
Vilar, Jean, --- Théâtre national de Chaillot --- Théâtre national de Chaillot --- Criticism and interpretation --- Popular culture --- French drama --- Theater --- Culture populaire --- Théâtre français --- Théâtre --- History --- Histoire --- Vilar, Jean, - 1912-1971 - Criticism and interpretation --- éducation populaire --- théâtre --- démocratisation de la culture --- XXe siècle --- Vilar, Jean (1912-1971) --- Théâtre national populaire (Villeurbanne, Rhône) --- Théâtre --- Aspect social --- France --- 1945-.... --- Vilar, Jean, - 1912-1971
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Popular education --- Popular education. --- Critical theory --- Non-formal education --- Community education --- Critical pedagogy --- Brazil. --- Arts and Humanities --- Education & Careers --- popular education --- popular heath education --- popular culture --- popular knowledge --- al-Barāzīl --- Barāzīl --- Brasil --- Brasile --- Brasilia --- Brasili --- Brasilien --- Brazili --- Brazili Federativlă Respubliki --- Brazilia --- Brazilii͡ --- Brazilii͡a Federativ Respublikaḣy --- Braziliya --- Braziliya Federativ Respublikası --- Brazilská federativní republika --- Brazylia --- Brésil --- Burajiru --- Federale Republiek van Brasili --- Federative Republic of Brazil --- Federativna republika Brazil --- Federativna republika Brazilii͡ --- Federat͡siėm Respublikė Brazil --- Fedėratyŭnai͡a Rėspublika Brazilii͡ --- Gweriniaeth Ffederal Brasil --- Pa-hsi --- Pa-se --- Pa-se Liân-pang Kiōng-hô-kok --- Pederatibong Republika sa Brasil --- Pindorama --- República Federal del Brasil --- Republica Federale di u Brasile --- Republica Federativa del Brazil --- República Federativa do Brasil --- Rèpublica fèdèrativa du Brèsil --- Republik Kevreel Brazil --- République fédérative du Brésil --- Tantasqa Republika Wrasil --- Tetã Pindorama --- Wrasil --- Éducation populaire
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Las ideas e instituciones educativas españolas y su influencia en la Nueva España durante el siglo xvi, las transformaciones educativas que tuvieron lugar durante las reformas borbónicas y la revolución mexicana como empresa social, para la que el quehacer educativo era básico, son los momentos más importantes en la historia de la educación en México que se presentan en esta obra.
History of education and educational sciences --- Mexico --- Éducation --- Bildungswesen --- Education. --- Educación --- Education --- Histoire. --- Historia. --- History. --- Mexiko --- Mexico. --- Children --- Education, Primitive --- Education of children --- Human resource development --- Instruction --- Pedagogy --- Schooling --- Students --- Youth --- Civilization --- Learning and scholarship --- Mental discipline --- Schools --- Teaching --- Training --- Anáhuac --- Estados Unidos Mexicanos --- Maxico --- Méjico --- Mekishiko --- Meḳsiḳe --- Meksiko --- Meksyk --- Messico --- Mexique (Country) --- República Mexicana --- Stany Zjednoczone Meksyku --- United Mexican States --- United States of Mexico --- מקסיקו --- メキシコ --- Erziehungswesen --- Bildungssystem --- Et l'éducation --- Contribution à l'éducation --- Scolarisation --- (éducation) --- Philosophie --- Évaluation --- Étude et enseignement --- Aspect éducatif --- Éducation --- Méthodologie --- México --- Federación Méxicana --- Méxique --- Vereinigte Mexikanische Staaten --- República Mexicana --- Méjico --- Mexique --- Federación Mexicana --- Mexikaner --- Anthropologie de l'éducation --- Astrologie et éducation --- Identité sexuelle et éducation --- Langage et éducation --- Minorités sexuelles et éducation --- Nationalisme et éducation --- Psychologie de l'apprentissage --- Savoir et érudition --- Sémiotique et éducation --- Écoles --- Normes éducatives --- Éducation et informatique --- Enseignement --- Folklore et éducation --- Homosexualité et éducation --- Activités créatrices et manuelles --- Affectivité en éducation --- Communautés d'apprentissage professionnelles --- Communication en éducation --- Créativité (éducation) --- Danse en éducation --- Différences entre sexes en éducation --- Discrimination en éducation --- Éducateurs --- Éducation à la citoyenneté --- Éducation aux médias --- Alphabétisation --- Éducation de base --- Éducation des adultes --- Éducation des enfants --- Éducation des filles --- Éducation des garçons --- Éducation morale --- Formation continue --- Éducation physique et sportive --- Éducation populaire --- Éducation spéciale --- Antisémitisme en éducation --- Enseignement à domicile --- Famille et école --- Femmes dans l'éducation --- Finances --- Groupes de niveau --- Humour en éducation --- Illustrations en éducation --- Internet en éducation --- Leadership en éducation --- Livres et lecture --- Apprentissage --- Médias en éducation --- Modules d'activités temporaires et alternatives à la scolarité --- Motivation en éducation --- Multimédias en éducation --- Pédagogie muséale --- Musique en éducation --- Ordres monastiques et religieux --- Photographie en éducation --- Prisonniers --- Programmes d'action positive en éducation --- Ateliers de raisonnement logique (éducation) --- Questions socialement vives en éducation --- Racisme en éducation --- Régionalisme et éducation --- Satellites artificiels en éducation --- Sciences de l'éducation --- Sexisme en éducation --- Socialisation --- Systèmes d'enseignement --- Théâtre en éducation --- Tours d'Europe (éducation) --- Bandes dessinées en éducation --- Travail intellectuel --- Cartes en éducation --- Classes mixtes --- Classes non mixtes --- Civilisation --- Culture
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