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"Dans les Communia « salmantins » -- la plus vaste compilation didactique latine médiévale connue à ce jour et que l'on peut nommer ainsi, d'après la localisation du manuscrit depuis le XVe siècle, même si ces « Points communs » tirent vraisemblablement leur origine de la Faculté des arts de l'Université de Paris --, ces sections sur les philosophies morale et naturelle sont encadrées par celles, en cours d'édition et de traduction, sur la logique (« Nova Logica », « Vetus Logica ») et sur la grammaire (de Priscien, Institutiones grammaticae , XVII-XVIII, I-XVI). Ce livre -- qui présente commodément les éditions et les traductions en colonnes parallèles, tout en étant complété par une liste des tableaux et illustrations de même qu'un index des noms -- fait donc partie d'un ensemble dont la publication est destinée à enrichir significativement notre connaissance de l'exégèse des corpus aristotélicien, boécien et priscianien, ainsi que celle de l'enseignement dialectique, par questions et réponses, des disciplines philosophiques dans l'institution universitaire du « siècle d'or de la scolastique », au même titre que le célèbre Guide de l'étudiant (parisien) du manuscrit Ripoll 109 auquel il s'apparente."--Publisher's description.
Scolastique. --- Morale médiévale. --- Morale --- Philosophie de la nature --- Philosophie médiévale. --- Scholasticism. --- Ethics, Medieval. --- Ethics --- Philosophy of nature --- Philosophy, Medieval. --- Étude et enseignement (Supérieur) --- Histoire --- Study and teaching (Higher) --- History --- Grosseteste, Robert, --- Communia totius logicae et totius grammaticae et naturalis philosophiae (Ms. Salamanca 1986) --- Europe.
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Ce livre fournit — avec présentation, annotation, appendices, bibliographie et index — l’édition critique et la traduction française de la, jusqu’ici inédite, Vieille Logique (Vetus Logica) tout uniment intitulée Points communs de logique (Communia logice) dans le manuscrit 16617 du fonds latin de la Bibliothèque nationale de France à Paris — l’appellation Pseudo-Robert Grosseteste étant tirée d’une attribution (fautive) d’un second manuscrit, salmantin : voir, dans la même collection, Les philosophies morale et naturelle. Le manuscrit 16617 est singulier parce que, encore considéré aujourd’hui comme « d’une suprême importance pour l’histoire de la logique au XIIIe siècle », il a été originellement conçu et constitué comme document relatif au trivium (logique, grammaire, rhétorique) par Pierre de Limoges, un des premiers socié- taires du Collège de Sorbonne (maître ès arts au moins dès les années 1260), et légué par lui (†1306) à cette illustre institution, où — déjà en accord avec la perspective prévalant toujours aujourd’hui — ce document fut enchaîné sans dou- te pendant plus d’un siècle « inter libri logicales » dans la Grande bibliothèque, c’est-à-dire en tant que livre de référence pour la logique dans la Libraria communis. Ces Communia logice sur la « Vieille Logique », qui s’ouvrent par un débat sur la nécessité de cette dernière, constituent un riche texte didascalique en forme de polycommentaire questionné — sur l’Introduction de Porphyre, les Catégories et le De l’interprétation d’Aristote, l’Anonyme Six principes, les Différences topiques et le Livre des divisions de Boèce — à rapprocher de la production artienne de Pierre d’Auvergne (recteur de l’Université de Paris en 1275), devenu lui aussi sociétaire du Collège de Sorbonne. Pour compléter ce cycle de publications originales d’une précieuse archive didactique de la deuxième moitié du XIIIe siècle, d’autres volumes suivront.
Logic, Medieval --- Grosseteste, Robertus, --- Logic --- Grosseteste, Robertus, - ca. 1168-1253 --- Philosophie --- Trivium. --- Logique médiévale. --- Scolastique. --- Étude et enseignement --- Histoire --- Aristote. --- Communia.
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Philosophie --- Trivium. --- Logique médiévale. --- Scolastique. --- Étude et enseignement --- Histoire --- Aristote. --- Communia.
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"Dans les Communia « salmantins » -- la plus vaste compilation didactique latine médiévale connue à ce jour et que l'on peut nommer ainsi, d'après la localisation du manuscrit depuis le XVe siècle, même si ces « Points communs » tirent vraisemblablement leur origine de la Faculté des arts de l'Université de Paris --, ces sections sur les philosophies morale et naturelle sont encadrées par celles, en cours d'édition et de traduction, sur la logique (« Nova Logica », « Vetus Logica ») et sur la grammaire (de Priscien, Institutiones grammaticae , XVII-XVIII, I-XVI). Ce livre -- qui présente commodément les éditions et les traductions en colonnes parallèles, tout en étant complété par une liste des tableaux et illustrations de même qu'un index des noms -- fait donc partie d'un ensemble dont la publication est destinée à enrichir significativement notre connaissance de l'exégèse des corpus aristotélicien, boécien et priscianien, ainsi que celle de l'enseignement dialectique, par questions et réponses, des disciplines philosophiques dans l'institution universitaire du « siècle d'or de la scolastique », au même titre que le célèbre Guide de l'étudiant (parisien) du manuscrit Ripoll 109 auquel il s'apparente."--Publisher's description.
Philosophy of nature --- General ethics --- Robert Grosthead --- Scolastique. --- Morale médiévale. --- Morale --- Philosophie de la nature --- Philosophie médiévale. --- Scholasticism. --- Ethics, Medieval. --- Ethics --- Philosophy, Medieval. --- Étude et enseignement (Supérieur) --- Histoire --- Study and teaching (Higher) --- History --- Grosseteste, Robert, --- Communia totius logicae et totius grammaticae et naturalis philosophiae (Ms. Salamanca 1986) --- Europe.
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Les Communia super totam gramaticam, un commentaire questionné inédit sur l'ensemble des Institutions grammaticales de Priscien (VIe siècle) et une partie du livre III de l'Ars maior de Donat (IVe siècle), appartiennent à ce paradigme de la grammaire philosophique qui est apparu en Europe à la fin du XIIe siècle et qui, à la faveur de la découverte du tout Aristote, fleurit au long du XIIIe siècle. Cette collection de questions est contenue - en deux rédactions bien distinctes - dans les manuscrits 16617 du fonds latin de la BnF où elle côtoie des Communia sur la Vieille logique et 1986 de la BHG de l'Université de Salamanque où elle est intégrée dans une vaste somme de Communia sur la Logica Vetus et Nova et sur les philosophies morale et naturelle. Elle est l'œuvre d'un maître ès arts anonyme confondu à tort avec Robert Grosseteste dans le codex de Salamanque. Après avoir prouvé la scientificité de la grammaire, l'auteur y entreprend l'étude succincte de l'orthographe et traite ensuite longuement de chaque partie du discours dans l'ordre priscianien en déployant une sémantique dont la richesse témoigne de l'éclectisme intellectuel typique de la Faculté des arts médiévale. Les définitions derrière chaque partie du discours et l'interprétation que le grammairien philosophe en fait reflètent les propriétés du réel ou les grands principes qui régissent la nature des choses auxquelles renvoient les catégories de mots admises. Ainsi, soucieux de pousser plus loin l'effort stoïcien de Priscien (héritier lui d'Apollonius Dyscole) et profitant entre autres de la réception de la Physique et des innovations logiques et théologiques des siècles précédents, le réflexe médiéval - péremptoire en ce qui concerne notre texte - a été d'approcher les définitions des classes de mots grammaticales et leurs accidents dans une perspective hylémorphique et physique aristotélicienne, parfois néo-platonicienne. Ces principes universels de quiddité, que l'on appelle alors des « modes de signifier généraux », servent de fondement à l'étude de la syntaxe qui clôt la partie du commentaire sur Priscien. Les Communia super totam gramaticam sont édités ici dans leurs deux rédactions et traduits intégralement pour la première fois.
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