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Le cinéma de Raoul Ruiz est souvent qualifié de baroque sans que soit expliqué en quoi consiste le « baroque cinématographique ». Récits labyrinthiques, décors en trompe-l’œil, personnages excentriques, les films de Raoul Ruiz abondent en thèmes et figures dites baroques. On y découvre aussi un processus spéculaire et ludique spécifiquement cinématographique. L’analyse est ainsi entraînée au-delà de la simple recension générique. Des Trois Couronnes du matelot à Trois Vies et une seule mort en passant par Généalogies d’un crime, elle met au jour les symptômes d’une expressivité baroque trans-historique et intermédiatique susceptible de s’incarner dans un langage conscient de ses propres possibilités et des limites inhérentes à la cohérence narrative. Ce faisant, elle participe à une étude esthétique de la sensibilité baroque.
Film Radio Television --- baroque --- cinéma --- esthétique --- fiction --- plan cinématographique --- poétique
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Le découpage en plans, qui est considéré aujourd’hui comme le fondement de l’art cinématographique, en est paradoxalement l’un des éléments les moins étudiés. Alors que le montage a focalisé depuis longtemps l’attention des théoriciens du cinéma, et que l’histoire et la pratique en ont été amplement interrogées, on s’est rarement penché sur la question du découpage. Sauf à le considérer précisément comme le repoussoir figé de cette opération nettement plus créative que serait le montage. Ainsi on l’associe la plupart du temps au cinéma classique, sans lui accorder d’ailleurs plus d’importance que cela dans le geste poïétique, alors que le montage est associé à une certaine modernité du cinéma, à l’intérieur de laquelle il est identifié comme l’un des ressorts créatifs majeurs. Quelle a été la pratique du découpage, son lien avec le scénario, avec la mise en scène, avec le montage ? Quelle part peut-on lui attribuer dans la construction du film, et dans quelles cinématographies ? Quelle est la persistance actuelle du découpage, et sous quelle forme ? Telles sont les questions auxquelles essaie de répondre cet ouvrage. Histoire du cinéma, histoire des théories, esthétique, histoire des formes et histoire culturelle sont ici convoquées afin d’interroger et de reconstruire cette notion dont la délimitation même (pour ne pas parler de définition) demande à être reconsidérée.
Film Radio Television --- cinéma --- découpage --- histoire du cinéma
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Pandémie, fléaux, holocauste nucléaire, volcanisme, astéroïde ou comète entrant en collision avec la Terre, réchauffement climatique, violences cataclysmiques, crise malthusienne, invasion extraterrestre, cybergeddon… autant de scénarios postapocalyptiques qui nourrissent de manière exceptionnelle l’imaginaire de bon nombre d’écrivains, de cinéastes (films ou séries télévisées), de créateurs de BD ou de jeux vidéo. Le genre postapocalyptique, dont Le Dernier Homme (1805) de Jean-Baptiste Cousin de Grainville et The Last Man (1826) de Mary Shelley sont les premières manifestations, reproduit aussi bien le début de la fin du monde que l’après, dans une ambiance anxiogène. Vouloir raconter un monde différent afin d’interroger la réalité actuelle (écologique, politique, morale, sociale, théologique, psychique, philosophique, etc.) et notre rapport au monde, c’est désormais, à l’ère de l’Anthropocène et du Capitalocène, une conscience et une angoisse : celles d’habiter post-apocalyptiquement le monde.
Arts & Humanities --- Literature --- Cultural studies --- Film Radio Television --- imaginaire --- post-apocalyptisme --- science-fiction --- dystopie --- pandémie --- effondrement --- série télévisée --- eschatologie
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