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L’Eridanus/ L’Éridan est un recueil d’élégies latines composées par l’humaniste napolitain Giovanni Pontano (1429-1503). Le titre érige en sujet de l’œuvre le fleuve qui accueillit Phaéton brûlé dans ses eaux apaisantes. Grâce à une réélaboration subtile d’un mythe antique, Pontano unit harmonieusement plusieurs thématiques : de la rencontre du feu et de l’eau, il tire une poétique des hydropyriques propre à exprimer la passion amoureuse pour une certaine Stella. Des tourments du jeune cocher embrasé pour avoir commis un acte de démesure, il élabore un fil d’exploration des passions. Enfin, de l’accueil bienveillant dispensé par l’Éridan à Phaéton, il développe un fil consolatoire qui apparaît, de fait, comme le sujet prééminent de l’œuvre. À la terre et au feu, s’ajoute la lumière du ciel qu’irradie la bien-aimée Stella, rejoignant par son nom l’espace céleste qu’occupe aussi la constellation de l’Éridan. Source de voluptés et de tourments conjugués, la puella est investie d’une puissance d’exception, excédant celle que les poètes antiques attribuaient à leurs maîtresses, figure iconique de l’écriture poétique et remède par excellence de la souffrance humaine. L’ouvrage est la première publication de cette œuvre en langue française. Il présente une étude introductive, le texte latin et sa traduction ainsi qu’un riche appareil de notes. L’outillage exégétique vise à révéler la richesse et la complexité d’une œuvre poétique qui ne se conçoit pas sans référence à la culture immense de l’humaniste, dans le champ littéraire comme dans celui de la philosophie. Il tend aussi à faire apparaître la voluptueuse harmonie du langage poétique de Pontano, riche d’images originales et de mélodies hautement délectables.
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Avec Pontano, on a affaire à une variante tout à fait particulière de l'humanisme italien, qui reflète bien l'ambiance de la cour de Naples, toute animée d'un goût pour le luxe et le plaisir et d’un véritable amour pour toutes les manifestations de la vie et de la beauté. Dans cette œuvre, la religion ne tient qu’une place très modeste et l’on a pu parler à son sujet, sans trop exagérer, d’humanisme laïc. Nous espérons publier dans cette collection une édition aussi large que possible de Pontano (Dialogues, Urania, Hendecasyllabes) pour donner une idée précise de cette personnalité attachante, et nous commençons cette tâche par une édition d’une partie de ses Carmina : les six Eclogae. On rattache à ce recueil, dont la composition s’échelonne sur une bonne partie de la vie de Pontano, les textes suivants (entre parenthèses : les dates supposées de composition) : Acon et Coryle (1463-1464) ; Quinquennius (1474) ; Mæon (1475) ; Meliseus (1493) ; Lepidina (1496). Le texte de Lepidina, Meliseus, Mæon et Acon a été publié en 1505 dans une édition aldine, reposant directement sur un manuscrit de Pontano, tandis que celui des deux autres (Coryle et Quinquennius) doit être pris dans l’édition dite « summontienne » (un disciple de Pontano). Les deux principales éditions de ces textes, qui sont la base de la présente, sont celles de B. Soldati (Florence, 1902) et de L. Monti Sabia (Naples, 1973).
Pontano, Giovanni --- Pontano, Giovanni Gioviano, --- Histoire et critique. --- History and criticism --- History and criticism. --- Country life --- Country life. --- Latin poetry --- Latin poetry. --- Pastoral poetry, Latin (Medieval and modern) --- Pastoral poetry, Latin (Medieval and modern). --- Italy.
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