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Petites natures mortes retenues, paysages austères aux géométries calmes, à la chromie égale qui confine au camaïeu... Réservée, plutôt sévère, en apparence peu sensuelle, l'œuvre de Giorgio Morandi (1850-1964) exige de l'attention pour qui veut en pénétrer les secrets. Alors le microcosme de son univers domestique devient vaste, l'espace entre les objets immense, prégnant, expressif. Les tonalités de gris et d'ocre évoquent le moment exact de la journée. Le temps s'arrête. Transformer l'intime en monumental, le trivial en mystère par le biais de l'invention et de la matière : telle sera la quête permanente de Morandi pendant quelque quarante ans de création. Et ceci, en dehors d'une brève période métaphysique au contact de Carlo Carra et de De Chirico, à travers une extraordinaire économie de moyens, sans équivalent au XXe siècle, et une seule et même passion : la fascination pour les objets du quotidien, couleur, texture, forme, traduits peu à peu en archétypes géométriques abstraits tels des talismans. La sélection de textes de Morandi présentée dans l'ouvrage comprend une brève autobiographique (1928), des fragments de lettres adressées à Guiseppe Raimondi et Werner Haftmann et des entretiens avec Peppino Mangravite et Edouard Roditi. Morandi y développe comment il a été amené à s'abandonner entièrement à son instinct, en oubliant tout concept stylistique préconçu.(deuxième de couverture)
Painting, Italian --- Peinture italienne --- Morandi, Giorgio, --- Nature morte --- Paysage (thème) --- Morandi, Giorgio
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«Tout est paysage, affirmait Dubuffet, en ce sens que tout est composition, tout est quête d'une unité perdue, tout est signes assemblés, tout est matière à être embrassé du regard, à interroger le vivant au-delà de soi-même. Que vaudrait sans ça le monde si on le laissait entre les seules mains de la dévastation, si l'essence poétique qui nous y attache envers et contre tout ne l'ouvrait pas à des entendements insoupçonnés qui nous font voir dans la noirceur d'autres nuances que pure noirceur ? » Champs de bataille labourés par les obus pendant la première guerre mondiale ; régions soufflées et rayées de la carte par la bombe atomique ; villes sinistrées hier par les catastrophes nucléaires et, aujourd'hui, par les changements climatiques... Notre regard a engrangé assez d'images de destruction pour que s'impose à l'art l'angoisse de l'après-paysage. Recueil de textes épars unis dès le départ par cette question unique, Tout est paysage examine l'une après l'autre, partant des Nymphéas de Monet, les œuvres de Twombly, Klee, Tàpies, Mušic, Mondrian et Morandi, comme autant de réponses possibles : de quelle façon la peinture de paysage et la trop bien-nommée nature-morte se sont-elles réinventées au fil du XXe siècle, face au spectacle inouï de la destruction de leur motif ?
Contributions in art theory --- Landscape painting --- Still-life painting --- Peinture de paysage --- Nature morte --- Monet, Claude, --- Twombly, Cy, --- Klee, Paul, --- Tàpies, Antoni, --- Mušič, Zoran, --- Mondrian, Piet, --- Morandi, Giorgio, --- Staël, Nicolas de, --- Tàpies, Antoni, --- Staël, Nicolas de, --- Peinture --- Paysage --- Après-guerre
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