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Latin poetry --- Prudentius, - 348 --- -Latin poetry --- Prudentius, - 348-
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« Le meilleur, c'est l’eau, et l’or, comme un feu brûlant, resplendit, la nuit, au-delà de la richesse orgueilleuse ». « Et le jugement sacré des grands Jeux etla fête tous les quatre ans, il les institua, sur les falaises très divines de l’Alphée ». « Moi, le nectar versé, don des Muses, à ceux qui remportent les jeux, aux hommes je l’envoie, doux fruit de l’âme ». Voilà comment, dans une nouvelle traduction, assortie d’un commentaire, on propose de lire Pindare. Au Ve siècle avant notre ère, le poète chante, dans ses Olympiques, les exploits du tyran Hiéron de Syracuse ou du boxeur Diagoras de Rhodes, la grandeur des cités d’Agrigente ou de Corinthe, et les splendeurs colorées du chant, de la danse et de la lyre ou les joies de la fête et du banquet. Il célèbre, avec Zeus, les Grâces ou les héros anciens, Pélops, Héraclès ou Iamos, les valeurs d’une société radicalement autre, et pourtant qui, par accord ou écart, peut faire réfléchir à ce que sont, ou non, pour nous, la poésie, la gloire, la fortune, ou le sport.
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