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« Le Français sera seul en usage dans l’école ». Cet alexandrin boiteux, article 14 du règlement type des écoles de Jules Ferry, décrétait, sans le dire ouvertement, l’exclusion totale des langues de France, dont l’occitan. Et pourtant, plus d’un siècle plus tard, et après des décennies de revendications, ces langues ont une (toute petite) place dans le système éducatif français. Les articles ici réunis analysent certains épisodes de cette histoire depuis le XIXe siècle. Ils n’affirment pas (avec fureur) que l’école française a persécuté les langues de France, car tous les maîtres n’ont pas été forcément répressifs. Ils n’affirment pas davantage (avec attendrissement) que les hussards de la République, épris de local et amoureux de leur petite patrie, n’ont rien fait contre les langues de France, qui auraient donc décliné toutes seules, car ce n’est pas si simple. Et c’est de la complexité et des contradictions de tout un processus que l’on essayera de rendre compte ici, à partir du cas occitan.
Languages & Literatures --- Romance Languages --- XIXe siècle --- occitan
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En 1887 un curé québécois, Charles Bellemare, de Shawinigan, qui recherchait les origines de sa famille en France, découvre qu'il existe en Normandie, à Chambray-sur-Eure, un ecclésiastique portant le même nom que lui. Ne seraient-ils pas de lointains cousins ? II lui écrit. C'est le début d'une étonnante correspondance où, pendant plus de douze ans, nos deux prêtres vont se décrire mutuellement leur pays et confronter leurs expériences de curé de campagne. Tout un monde aujourd'hui largement disparu revit, avec une singulière fraîcheur, à travers ce double tableau de la rude mais pieuse Mauricie et de la riante mais bien peu dévote vallée de l'Eure à la fin du siècle dernier. Ce document exceptionnel est présenté par Nadine-Josette Chaline, spécialiste de l'histoire religieuse normande, aujourd'hui professeur à l'Université de Picardie, et Jean Roy, professeur à l'Université du Québec à Trois-Rivières, avec la collaboration de René Hardy, également professeur à l'Université du Québec à Trois-Rivières. Un rare exemple de publication franco-québécoise ; entre “cousins”, en quelque sorte...
Religion --- History --- XIXe siècle --- religion --- correspondance --- Québec
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Dans la deuxième moitié du xixe siècle, Victorien Sardou (1831-1908) fut l'ambassadeur officieux de la culture française à l'étranger, grâce notamment à sa muse Sarah Bernhardt, pour qui il écrivit sept pièces. En quarante ans de carrière, il parvint à déployer des talents variés : tour à tour, ou simultanément, auteur de féeries, de vaudevilles, de comédies de mœurs, de satires sociales, de drames historiques ou psychologiques, il fut aussi metteur en scène, décorateur à ses heures, agent littéraire et promoteur de spectacles. Un homme de théâtre, dans l'acception plurielle que l'expression recouvrait au xixe siècle, et jusqu'à Cocteau. Mais cet éclectisme, et plus encore le suffrage du grand public, valurent à l'auteur de solides inimitiés, et un mépris persistant. Ce n'est pas le moindre intérêt de son œuvre que d'avoir servi de repoussoir aux poètes et dramaturges de l'avant-garde, notamment symboliste. Aujourd'hui que l'on commémore le centenaire de la disparition de l'auteur, il est possible de jeter un regard renouvelé sur son œuvre - sur des spectacles qui marquèrent à maints égards l'apogée du xixe siècle au théâtre, mais qui, peu avant l'arrivée du cinéma, semblaient aussi annoncer le siècle à venir. Comment considérer, à un siècle de distance, la production de Sardou ? Et son travail de mise en scène ? Comment les articuler surtout avec la création théâtrale du xixe siècle finissant ? Et avec celle d'un xxe siècle que Sardou connut à peine ? Telles sont les questions développées par ce livre - le premier à projeter des feux croisés sur celui qui s'était tenu, durant un demi-siècle, au centre de la scène théâtrale européenne.
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Si l’on connaît les relations étroites qui lièrent, au XIXe siècle, l’architecture et la photographie, les relations entre l’architecte et le photographe, la façon, notamment, dont le premier apprend rapidement à solliciter et utiliser le second, en influant sur sa pratique, n’ont été abordées que ponctuellement à l’occasion d’études ou d’expositions monographiques. Citons pour mémoire l’exposition « Le photographe et l’architecte. Edouard Baldus, Hector-Martin Lefuel et le chantier du Nouveau Louvre de Napoléon III » (musée du Louvre, 1995) réalisée en grande partie à partir du fonds de l’Agence d’architecture du Louvre, ou des expositions monographiques consacrées à des architectes (« AlfredNicolas Normand », CNMHS, 1978 ou « Charles Garnier, un architecte pour un empire », Paris, ENSBA, 2010). Pourtant, dans leur double volonté de former de vastes corpus visuels pouvant servir de références à leurs projets et de documenter leurs œuvres bâties, y compris dans les phases provisoires de leur mise en œuvre, l’architecte trouve dans le photographe un partenaire décisif, dont il apprendra vite à orienter l’objectif, voire à retoucher ou à recadrer les images, notamment pour les publier.
Arts & Humanities --- architecture --- photographie --- XIXe siècle
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La bohème est l’un des mythes les plus populaires du xixe siècle : il a inspiré des romans, des poèmes, des opéras et, plus récemment, de nombreux ouvrages érudits. On s’est familiarisé avec ses figures pittoresques, sa géographie parisienne, ses rites initiatiques. Mais on manque souvent l’essentiel : si la bohème constitue une collectivité si identifiable – unie par des liens très puissants de camaraderie –, c’est qu’elle est l’émanation directe de la petite presse littéraire et artistique qui, de l’époque romantique jusqu’à la fin de siècle, est le cœur vivant de la vie culturelle, en France. Il faut donc oublier la légende de la bohème pour se tourner vers la réalité : l’organisation concrète de cet univers médiatique, le tissu étroit des solidarités professionnelles et amicales. Surtout, cette complicité collaborative de la presse influe directement sur les formes de l’écriture (désormais saturée par l’ironie et la parodie) et, contrebalançant la solitude sacrée de l’auteur, met en jeu la conception même de la littérature.
Literature --- XIXe siècle --- littérature --- presse --- bohème
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Au milieu du XIXe siècle, le Japon connaît des bouleversements intenses. La féodalité est abolie, un État-nation moderne est construit avec le retour de l’empereur sur le devant de la scène. S’agit-il d’une restauration monarchique ou bien d’une révolution ? Deux géographes anarchistes, compagnons de Bakounine, apportent à cette question une réponse originale, surtout si on la compare à la vision des autres visiteurs du Japon qui, à cette époque, sont essentiellement des diplomates, des militaires, des négociants, des missionnaires ou des voyageurs souvent conservateurs. L’un, Léon Metchnikoff (1838-1888), a été invité à Tokyo par les dirigeants du nouveau régime en vertu de ses talents polyglottes et de son passé garibaldien. L’autre, Élisée Reclus (1830-1905), bénéficie des connaissances de son ami, parmi de nombreuses autres ressources, pour rédiger le volume consacré au Japon et à l’Asie orientale au sein de sa monumentale Nouvelle géographie universelle, puis certains passages de L’Homme et la Terre, sans jamais se rendre lui-même dans le pays. Élisée Reclus, dans son analyse du Japon de Meiji, traite de sujets sensibles comme les « races », les « civilisations » ou le « péril jaune », et propose une analyse souvent ponctuée de remarques visionnaires. Libre de toute approche dogmatique et sans préjugés de classe ou de race, il replace le Japon, et plus largement l’Extrême-Orient, dans un cadre géopolitique et métagéographique mondial qui transcende la classique dichotomie Orient-Occident.
Geography --- XIXe siècle --- Japon --- Reclus --- Metchnikov
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EUROPE OCCIDENTALE --- XVIE-XIXE SIECLE --- TREFLES --- SAINFOINS
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ESPAGNE --- BOURGEOISIE AGRAIRE --- XIXE SIECLE --- ANDALOUSIE
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Dette publique --- Xviiie siecle --- Xixe siecle
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