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La mode du « développement personnel » ne se dément pas. Sans cesse, nous subissons une injonction à nous libérer de nos croyances limitantes et à acquérir un « surplus d’être » pour devenir un meilleur individu. Bien sûr, on pourrait penser qu’il n’y a là que de bonnes intentions : qui refuserait une version améliorée de soi-même ? Mais derrière les discours sucrés et inoffensifs, c’est à la montée d’une idéologie politique que l’on assiste. Car la forme de bien-être promise par le développement personnel constitue trop souvent une exploitation de soi par soi… Dans ce monde merveilleux, tout tourne autour de cet axiome : quand on veut, on peut. Et si on ne peut pas, c’est qu’on ne veut pas assez. Le collectif disparaît de l’écran pour ne laisser que des individus responsables de tout à 100 % : de leur destin, de leur emploi, et même de leur santé ! C’est à cette vaste supercherie que s’en prend ici Thierry Jobard, preuves à l’appui…

Affirmation de soi --- Performance (psychologie). --- Philosophie politique. --- Aspect social. --- Réalisation de soi --- Assertivité --- Bien-être --- Dépassement (Psychologie)

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À l'heure où le transhumanisme est à la mode, et où l'idéologie de la compétition bat son plein, cet ouvrage propose une lecture critique et sociologique de l'histoire de nos conceptions du travail associées à la performance. Au travers d'un raisonnement documenté par des sources de premières mains, l'auteur passe en revue les sources morale, savante et sociopolitique de cette conception du travail, puis montre en quoi celle-ci continue de façonner nos représentations contemporaines. Par ce cheminement, il nous invite à discuter la place et le sens que nous accordons au travail dans nos sociétés.

Performance (psychologie) --- Performance. --- Capital humain. --- Human capital. --- Travail --- Work --- Philosophie. --- Philosophy. --- Labor productivity. --- Job stress. --- Industrial organization. --- Economic history --- Psychological aspects. --- Sociology of work --- Sociological theories

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Le culte de la performance conduit notre société à mettre en avant les valeurs de la réussite et de l'optimisation permanente dans tous les domaines. La lenteur, la redondance, l'aléatoire sont alors perçus négativement. Olivier Hamant, dans ce livre, tente de les réhabiliter en s'appuyant sur sa connaissance des processus du vivant. Que nous apprennent les sciences de la vie ? S'il existe bien des mécanismes biologiques remarquablement efficaces, des progrès récents mettent surtout en avant le rôle fondamental des erreurs, des lenteurs, des incohérences dans la construction et la robustesse du monde naturel. Le vivant serait-il alors sous-optimal ? En quoi une sous-optimalité d'inspiration biologique peut-elle constituer un contre-modèle au credo de la performance et du contrôle dans l'Anthropocène ? Face aux constats pessimistes et aux alarmes environnementales, l'auteur propose des pistes d'action pour éviter la catastrophe et esquisse des solutions pour un avenir viable et réconcilié avec la nature.

Life --- Philosophical anthropology --- Environmental ethics --- Human ecology --- Performance --- Environmental ethics. --- Human ecology. --- Nature --- Performance (psychologie). --- Éthique de l'environnement. --- Écologie humaine. --- Psychological aspects. --- Effect of human beings on. --- Effets de l'homme. --- Adaptation (Biology) --- Life. --- Resilience (Ecology) --- Philosophical anthropology. --- Performance technology.