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La pratique des arts martiaux est une pensée. Elle est une manière de reconfigurer ce que nous croyons savoir à propos des évidences les plus élémentaires de notre existence : la vie, la mort, l'espace, le temps, la force, le corps. En pratiquant un art martial, ce ne sont pas seulement les gestes et les mouvements qui changent, mais la manière même de voir le monde, de le réfléchir. Et si ce que peut un corps consistait d'abord à résister à la tentation de la maîtrise ? Et si atteindre un niveau plus élevé de sophistication dans notre rapport à la force impliquait d'abord de l'abandonner ? Et si la puissance véritable était d'abord une impuissance ? Conviant les maîtres de l'aïkido autant que Bergson ou Wittgenstein, les grands poètes japonais autant que Spinoza ou Leibniz, Coralie Camilli propose dans ce court essai des réponses inattendues à ces questions. Nourrie de sa double expertise martiale et philosophique, elle restitue les arts du combat à leur horizon fondamental : celui de la sagesse
Martial arts --- Philosophy --- Arts martiaux --- Philosophie. --- Martial arts - Philosophy
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Que l'éphémère soit devenu une dimension de l'existence humaine à l'époque de la mondialisation, tel est le point de départ de cette esthétique qui prendra l'art comme symptôme et révélateur d'un temps passage et devenir. Car, depuis les Vanités du XVIIe siècle jusqu'au moderne d'un Manet ou d'un Monet, l'éphémère est comme la face cachée de l'art. Une face cachée à interpréter, qui devient explicite avec l'apparition d'un art éphémère (installations, in situ) dans les années 1960. Toutefois, c'est bien avec la culture des flux contemporaine que cette conscience d'un temps fragile et nomade prend toute sa portée, modifiant les conditions de l'image, du paysage comme de l'urbain. Entre l'Europe et l'Asie, où le transitoire et l'"impermanence" sont des notions positives, elle donne naissance à des transparences et à des légèretés propres à l'art et à l'architecture. Avec ses images-flux, ses scénarii urbains et interculturels, ses hybrides et ses artefacts, le temps éphémère modifie notre relation au monde et engendre une nouvelle esthétique, celle des fluidités. Aussi, si tout éphémère se joue entre la présence et l'absence, la vie et la mort, le "il y a" et le "il n'y a pas", ce "il n'y a plus", l'esthétique est inséparable d'une éthique. Une éthique poétique du monde en processus, l'art ouvrirait-il à une nouvelle sagesse du temps, dans une immanence au-delà de toute mélancolie ?
Philosophy and psychology of culture --- Aesthetics --- Aesthetics. --- Arts --- Philosophy. --- Arts - Philosophy. --- Esthétique --- Temps --- Dans l'art.
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Performing arts --- Performance art --- Theater --- Philosophy. --- Philosophy --- Performing arts - Philosophy --- Performance art - Philosophy --- Theater - Philosophy
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Que la fin de l'art et celle de la philosophie s'entrelacent, la civilisation récente semble en donner l'image. Et pourtant, à creuser le 20e siècle dans sa singularité passionnante autant qu'effrayante, on apprend à reconfigurer les questions de l'œuvre artistique et de la vérité discursive sous l'égide du problème clef qu'est le langage. Les présocratiques et la musique depuis Nietzsche ; la triade des nouveaux-venus au 18e siècle : esthétique, criticisme transcendantal et philosophie du langage ; les sciences humaines modernes face à l'art et le mythe ; enfin, les rapports entre l'espace poético-musical et l'architecture autour de l'oeuvre d'art dite totale, étrangement ressuscitée parmi nous : le projet de réunir ces thèmes permet d'accéder aux racines d'une Europe plus importante que celle des technocrates.
Philosophie et art. --- Aesthetics, Modern --- Art and philosophy --- Arts --- Philosophy --- Arts - Philosophy --- Aesthetics, Modern - 20th century
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Art --- Philosophie --- 701 --- Arts Philosophy and theory of fine and decorative arts --- Art - 20e siecle - Philosophie --- Art - 20e siècle.
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701 --- Arts Philosophy and theory of fine and decorative arts --- Art and society --- Art et société --- Art --- Aspect social
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Martial arts --- Anthropological aspects --- History --- Philosophy --- Arts martiaux --- Sociologie. --- Philosophie. --- Martial arts - Anthropological aspects --- Martial arts - History --- Martial arts - Philosophy
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L’expérience esthétique est la voie de la phénoménologie; c’est du moins ce qu’établit Dufrenne avec une profondeur inégalée. Cette expérience est décrite de façon novatrice selon une phénoménologie du sentiment, qui est le fil conducteur de cette philosophie. La réduction – devenue dès lors réduction esthétique – conduit à l’essence de la manifestation et se prolonge en une réduction cosmologique: le monde se trouve conquis en sa figure originaire, la Nature, qui est pensée comme source ou matrice universelle. L’esthétique enveloppe en outre une réflexion sur l’imagination, l’image et l’imaginaire, comme sur la beauté, marquant l’une des originalités de la perspective dufrennienne. Les percées ontologiques réalisées débouchent alors sur une cosmo-esthétique qui se prolonge en une cosmopoétique. Il s’agit à la fois de concevoir l’appartenance de l’homme au monde, qui le précède et l’excède, ainsi que la différence subjective, puisqu’il est capable de le percevoir. Cette philosophie définit la Nature comme Infini expressif – esthétique et poétique –, et montre que l’homme est appelé à vivre poétiquement, les exigences éthiques et politiques étant nouées à l’esthétique, où le sens de l’humain s’atteste.
Aesthetics --- Arts --- Sense (Philosophy) --- Phenomenology --- Philosophy --- Political philosophy. Social philosophy --- Theory of knowledge --- General ethics --- Dufrenne, Mikel --- Arts - Philosophy
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Pourquoi les artistes du début du vingtième siècle allaient-ils plus souvent au cirque qu'au théâtre ? Quel nouveau pacte s'est-il noué là ? Le cirque, considéré comme un art mineur et populaire, répond au nouveau système du monde démocratique. Il est par essence le spectacle de la vie moderne, et se lit comme le négatif de l'oeuvre d'art totale aux sources de la pluridisciplinarité artistique. Car, le cirque moderne ne sert aucun autre objectif que celui de l'action même.Mais cela suffit-il pour dégager le spectateur de la fascination hypnotique de l'art total ? Une interrogation incontournable s'il revient en mémoire l'instrumentalisation de l'esthétique par le politique, autorisée par ce processus artistique. A travers une histoire kaléidoscopique des arts, qui voit l'enquête remonter aux sources de la modernité, Du Théâtre au Cirque du monde interroge la nouvelle situation qui a vu les artistes investir l'action selon des objectifs bien différents.Le spectacle du cirque avec les qualités que ses numéros convoquent en fournit, bien plus justement que le théâtre, la matrice à partir de quoi une échappée aux nihilismes des deux derniers siècles s'avère envisageable. Où l'on verra à l'observation de diverses stratégies artistiques que les conditions d'une démobilisation dans le temps même de l'action sont encore celles qui favorisent l'éclosion d'un acte libre, dans le respect de soi et le respect de l'autre.
Circus --- Modernism (Aesthetics) --- Cirque --- Modernisme (Esthétique) --- History --- Histoire --- Performing arts --- Philosophy --- Modernisme (Esthétique) --- Arts du spectacle --- Philosophie. --- Circus - Philosophy --- Performing arts - Philosophy
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