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Language

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Year
From To Submit

2005 (1)

1997 (1)

1994 (1)

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Book
Aragon, la parole ou l'énigme : actes du colloque organisé par la BPI le vendredi 11 et le samedi 12 juin 2004, dans la petite salle du Centre Pompidou
Authors: ---
ISBN: 2842460936 2842462165 Year: 2005 Publisher: Éditions de la Bibliothèque publique d’information

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Abstract

« C’est l’énigme de cette voix, ou de ces voix d’Aragon, que nous tenterons d’interroger et de répercuter diversement. Elle nous envoûte, nous arrache à nous-mêmes, mais personne n’en tient la clé. Mon Aragon n’est pas le vôtre, et nul ne lit tout à fait le même texte. Mais s’il est vrai, comme le suggère Breton dans son Introduction au discours sur le peu de réalité, que « la médiocrité de notre univers […] dépend essentiellement de notre pouvoir d’énonciation », demandons-nous quels mondes furent mieux remplis que ceux de Dante, Shakespeare, Hugo, Aragon. Le ou les mondes, car nous cheminerons ici tantôt dans un monde sonore (poèmes, musiques, chansons), tantôt dans celui des images, dans le monde du théâtre, dans l’univers parfois atroce du militant politique, et toujours dans le monde amoureux…
 Ne simplifions pas, n’édulcorons pas notre auteur ! Rendons-le à ses combats, à sa souffrance mais aussi à ses émerveillements et à ses enfances successives. « On entend un enfant », et ce n’est pas le moindre charme, cher vieux Louis, de tes poèmes ou de tes grands romans. L’expérience accumulée dans ceux-ci peut-elle encore servir ? Aragon éducateur, Aragon penseur et témoin malmené est revenu sur cette question de la transmission, notamment dans l’“Épilogue” des Poètes et diverses adresses aux jeunes gens. Qui souvent le rejettent. Nous-mêmes ne pouvons sans doute accueillir ni approuver sans réserves tout Aragon, et une ambivalence se mêle presque nécessairement à l’amour qu’inspire cet auteur passionnel, et qui remue si bien nos propres passions. » (Extrait de l’introduction de Daniel Bougnoux.)

L'invention de la poésie : Breton, Aragon, Duchamp
Author:
ISBN: 2757426281 2859394575 Year: 1994 Publisher: Lille Presses universitaires de Lille

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Abstract

Prenons pour une date symbolique ce 4 octobre 1926, où André Breton, optant pour ce qu’il appelle le « comportement lyrique » décida d’incorporer à la fiction de l’être féminin qu’il cultivait depuis son adolescence une passante de la rue Lafayette qui répondait au nom de Nadja. N’est-il pas vrai que, par cette décision, il inventait ou réinventait pour son propre compte la poésie, c’est-à dire la vie poétique, cette utopie qu’entretenaient aussi certains de ses amis, et qu’avait illustrée déjà Louis Aragon sous le nom du Paysan de Paris ? La poésie, la vie poétique, ne saurait se confondre avec le métier d’écrivain. Elle fait, en revanche, une place de choix à la métaphysique et, plus encore, à l’amour. On ne s’étonnera donc pas que la figure féminine soit constamment au centre des préoccupations du poète surréaliste. Une figure qui n’appartient pas davantage au réel qu’à l’imaginaire, et mérite, de ce fait, la qualification de magique-circonstancielle. Une figure qui, de surcroît, se dérobe autant qu’elle s’offre, objet d’une jouissance mélancolique et répondant à la condition de cette beauté érotique-voilée qu’on reconnaît aisément dans la Mariée de Marcel Duchamp. Ce qu’on appelle ici l’Invention de la Poésie ne revendique pas le statut d’un événement historique inscrit dans l’évolution de la littérature. Pas plus que la poésie ne veut être confondue avec ce genre littéraire que le mètre et la rime suffisent à distinguer de la prose. Il s’agit bien plutôt d’une activité mentale, associée à une pratique du langage, susceptible de réformer notre rapport au monde et à autrui, notamment dans l’amour, lequel, écrit symétriquement Breton, est « à réédifier ».

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