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Kuro et Shiro, deux orphelins, vivent dans un quartier de Treasure Town dominé par la pauvreté, la corruption et la violence. Ils tiennent tête à un groupe de yakusas bien déterminé à asseoir leur domination sur la ville. Mais la lutte pour la survie du quartier est loin d'être gagnée.
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1953 : Le Monde est entré dans l'âge de l'Atome, mais un homme s'interroge sur la civilisation qui l'entoure. Cet homme, c'est Paul – un écrivain de science fiction qui depuis son enfance vit en contact télépathique avec le héros d'une épopée galactique située dans un lointain futur. Le cas de Paul devient célèbre à la suite d'un article. Gibbon Zelbub, consultant bien connu du Pentagone et de l'industrie américaine, commence alors à s'intéresser à lui. Dans un laboratoire du Vermont, "l'homme qui dialoguait avec le futur" va subir une expérience hypnotique qui lui fera commettre l'irréparable et briser l'honneur de son ami Zarth Arn, héros de l'Empire Galactique... Dans ce roman graphique aussi surprenant que captivant, Thierry Smolderen et Alexandre Clérisse se plongent avec délectation dans l'imagerie fluide et aérodynamique de la SF de des années 50. Très loin des parodies nostalgiques habituelles, ce récit chatoyant prend cependant la période au sérieux, et s'intéresse aussi bien aux sources du Zorglub de Franquin qu'aux techniques de persuasion utilisées dans les milieux publicitaires et militaires. S'inspirant d'un cas psychologique réel (qui a défrayé la chronique au milieu des années 50), l'intrigue tient à la fois de l'énigme psychiatrique et du space opera. Bel exemple d'un roman graphique contemporain exploitant toutes les possibilités de la forme, Souvenirs de l'Empire de l'Atome (144 pages, couleur) joue autant sur ses images brillamment évocatrices que sur son scénario aux zigzags imprévus pour emporter le lecteur dans un autre monde – au coeur d'un Âge de l'Atome, qui tour à tour nous enchante et nous glace d'effroi.
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Au moment où nait sa petite-fille Louise, David apprend qu'il a un cancer. Mais la parole n'a jamais été son fort, et il préfère taire la maladie, la douleur, et la fin qui se profile. Au grand dam des femmes de sa vie - sa femme Paula, ses filles Miriam et Tamar. Impuissantes, elles assistent à ce délitement silencieux, mais inexorable.
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Des albums de bande dessinée qui mettent en exergue les souffrances des minorités, comme autant de plaidoiries, c'est la volonté narrative de Stassen. Des personnages, des paysages enserrés d'épais traits noirs comme autant de vitraux saturés de couleurs, c'est le style graphique de Stassen. Rétablir la réalité. Avec son travail d'illustration pour Coeur des ténèbres de Joseph Conrad, il met en évidence les réalités de la colonisation, ce que Conrad n'a pas aussi clairement posé... «L'action se passe au Congo, à l'époque où Conrad lui-même y fut, et raconte le récit d'une navigation sur le fleuve. Mais, et surtout, il y parle de la fin des grandes explorations et de l'avènement de la gestion capitaliste dans les colonies. L'Afrique désormais est presque toute entière connue. Il n'y a plus, ou presque, de blanc sur les cartes de ces blancs qui faisaient rêver Conrad étant petit. Les taches blanches sont maintenant remplacées par des taches rouges, bleues, oranges ou vertes qui représentent les divers Empires coloniaux. Il parle de la distance entre l'idée colonialiste fondée sur le progrès et la réalité de la domination coloniale au Congo. Coeur des ténèbres parlait aux Européens de 1898, de ce qu'était le Congo, et de ce qu'ils croyaient que c'était. De cette double réalité, Conrad a tiré une aventure de portée bien plus générale, peut-être universelle, d'une portée qui est, en tout cas, aujourd'hui encore, d'une immense valeur.» Sylvain Venayre.Joseph Conrad était marin, il écrivait des romans d'aventure. Jozef Konrad Korzeniowski, né en 1857 en Pologne, prit la nationalité britannique et écrivit en anglais. En mai 1890, embauché par la Société Belge du Haut Congo, il s'embarque à Bordeaux et atteint Boma le 12 juin. Puis, à bord d'un petit steamer, il entame la remontée du fleuve Congo. En janvier 1891, il est de retour à Londres. C'est installé dans le Kent, fin 1898, qu'il écrit en moins de deux mois Coeur des ténèbres.Quatrième de couverture :«Dans Cœur des ténèbres, Conrad parle de la fin des grandes explorations et de l'avènement de la gestion capitaliste dans les colonies ; il parle de la supériorité technologique des Européens ; il parle de la distance entre l'idée colonialiste fondée sur le Progrès et la réalité des formes de la domination coloniale au Congo. Tout cela constituait l'actualité coloniale de 1898. De cette actualité, Conrad ne tire aucune conséquence politique explicite. Cœur des ténèbres, de ce point de vue, n'est pas un pamphlet anticolonialiste. Conrad n'y demande pas, pour l'«État indépendant du Congo», une véritable indépendance. Il n'y suppose pas que les Européens aient à reconnaître aux Africains une quelconque dignité. La dignité des Africains est d'ailleurs ambiguë dans cette nouvelle. Paradoxalement, là résident sans doute la grandeur de Conrad et la puissante actualité de son texte. Cœur des ténèbres parlait aux Européens de 1898 de ce que c'était que le Congo, et de ce qu'ils croyaient que c'était. Mais de cette double réalité Conrad a tiré une aventure de portée bien plus générale, peut-être universelle, d'une portée qui est, en tout cas, sans aucun doute, aujourd'hui encore, d'une immense valeur.» Sylvain Venayre.
Bande dessinée --- Littérature --- Illustration --- Histoire
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Peu de livres ont une aussi grande puissance de vision que Voyage au bout de la nuit. Vision intense : celle de la révélation de la misère, de la guerre, de la maladie sans fin, de la mort. La phrase se concentre, repère tout, ne pardonne rien. Vision itinérante et prodigieusement variée ensuite : on part de la place Clichy, on se retrouve dans divers massacres à cheval, puis dans une Afrique écrasante, puis noyé à New York, à Détroit, puis de nouveau dans la banlieue de Paris (la banlieue de Céline, cercle minutieux de l'enfer !), puis dans les environs de Toulouse, et enfin dans un asile psychiatrique pas comme les autres. La mort au départ et à l'arrivée. La symphonie agitée de la nuit infinie pour rien. Le héros métaphysique de Céline est ce petit homme toujours en route, entre Chaplin et Kafka mais plus coriace qu'eux, vous le redécouvrez ici, perplexe, rusé, perdu, ahuri, agressé de partout, bien réveillé quand même, vérifiant sans cesse l'absurdité, la bêtise, la méchanceté universelles dans un monde de cauchemar terrible et drôle. Céline lui-même a comparé son style aux bandes dessinées, aux "comics". C'était pour dire qu'il allait toujours au vif du sujet, au nerf de la moindre aventure. Ce Tardi-Céline l'aurait ravi. L'œil traverse le récit comme une plume hallucinée, on voit le déplacement sans espoir mais plus fort, dans son rythme de mots et d'images, que tout désespoir. Il faut relire Céline en le voyant. Tardi lui rouvre l'espace. Le grouillement et la simplicité des épisodes et du jugement qu'il porte se redéploient. Céline a dit la vérité du siècle : ci qui est là est là, irréfutable, débile, monstrueux, rarement dansant ou vivable. Le Voyage recommence. Les éclairs dans la nuit aussi. (Philippe Sollers)
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La bande dessinée numérique n'a qu'une vingtaine d'années d'existence, et elle réinvente le 9ème Art. Peut-elle s'envisager comme un objet culturel historique? Un objet en apparence aussi contemporain ne naît pas de nulle part et possède ces racines propres, pas forcément liées à la seule bande dessinée papier. Julien Baudry, au travers d'une exposition des expériences aussi multiples qu'éphémères, propose un parcours esthétique de la bande dessinée revisitée par le format numérique. Un livre électronique unique sur la bande dessinée électronique!
Comic book & cartoon art --- bande dessinée --- histoire culturelle --- histoire du livre --- bande dessinée numérique --- histoire de la bande dessinée
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Le domaine de l'iconographie est avant tout celui de la représentation de ce qu'il faut nommer de façon réductrice, des images. L'Égypte possède en la manière un inestimable capital. Elle est une des sociétés dont les empreintes laissées dans la pierre, sur le papier, la pellicule, constituent un des fonds les plus riches et diversifiés qui soient. Il suffit de par-courir les temples ornés de fresques il y a six mille ans et d'en observer les traces aujourd'hui encore. De tourner les pages des grands illustrateurs d'Occident venus exercer leurs talents entre Alexandrie et Assouan, le Sinaï et le désert libyen. Sans oublier d'autres genres : les beaux-arts, en faisant un grand saut entre l'époque des portraits funéraires du Fayoum et l'entre-deux-guerres, avec les peintres et sculpteurs nationaux les traditions populaires, de la caricature, des peintures de pèlerinage ; la publicité... C'est à pareille découverte que le livre invite.
Art --- History --- Égypte --- iconographie --- bande dessinée --- images
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En six histoires complètement déjantées, Olivier Schrauwen s'invente d'autres existences, fortement teintées de science-fiction. Un imaginaire surréel et un humour à froid qui ne ressemblent à aucun autre.
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Premier ouvrage abordant les violences faites aux femmes dans le 9e art, À coups de cases et de bulles est à même de montrer la façon dont la bande dessinée franco-belge, les comics mais aussi les mangas traitent les agressions et les crimes de sang. La bande dessinée qui ne cesse d’ouvrir de nouveaux chantiers et de revisiter des domaines déjà balisés, soit en les renouvelant, soit en les inscrivant dans une tradition, continue d’investir l’imaginaire des sociétés contemporaines. Quotidiens, hebdomadaires, trimestriels font désormais une place de plus en plus importante aux cases et aux bulles, mais si les femmes de papier ont été parfois mises à l’honneur ou étudiées, c’est rarement le cas des brutalités, des insultes et des viols qu’elles subissent. Et pourtant, les récits graphiques regorgent de femmes victimes de violences les plus diverses : mariages forcés, humiliations, agressions physiques, viols. Des bandes dessinées relèvent du témoignage et de la littérature du réel, d’autres appartiennent au registre de l’imaginaire, mais toutes traitent d’un fléau universel, parfois en une seule case, d’autres fois en plusieurs planches. La visée du présent ouvrage est d’inverser les perspectives communes, de montrer que les femmes ne sont pas enfermées dans la catégorie des femmes aguicheuses, ni dans celle des faire-valoir, ni non plus dans celles des seules victimes. En effet, même humiliées, brutalisées, martyrisées, elles conservent leur dignité ou leur fierté.
History --- Sociology --- bande dessinée --- violence sexiste
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Ce roman graphique raconte l'histoire d'un jeune homme. Détenu en prison pour faits de terrorisme, il revient sur tout le processus qui l'a mené là où il est. La sensation d'enfermement et le procédé des flashbacks sont extrêmement bien rendus par le talentueux trait de crayon, sobre et dense, de Remedium.Cet ouvrage est accompagné d'un dossier pédagogique à destination des jeunes, des parents et des enseignants.
radicalisation --- Bande dessinée --- islam --- témoignages --- biographies --- terrorisme
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