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Knowledge, Sociology of. --- Knowledge, Sociology of --- History.
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La thèse de la non-neutralité de la science a été avancée et soutenue, je suppose, dans bien des quartiers. Celle dont je veux parler aujourd'hui est celle des physiciens marxistes italiens qui ont publié L'Araignée et le tisserand (1). (Dans mes références, l'abréviation «AT» désignera ce livre.) Ces physiciens ont pour nom Ciccotti, Cini, De Maria et Jona-Lasinio. Dans ce qui suit, je les nommerai collectivement sous le nom de Ciccotti. Plusieurs des remarques que je ferai s'appliquent aussi, je crois, au groupe d'auteurs oeuvrant avec Hilary et Steven ROSE, en Angleterre, et au collectif français qui a publié (Auto) critique de la science (2). Mais comme j'analyse une forme particulière de la thèse de non-neutralité, et donc une formation particulière de concepts, la prudence m'invite à faire comme si, pour l'instant, mes assertions ne s'appliquaient qu'au groupe de Ciccotti. La plus grande partie du présent exposé sera consacrée d'abord à préciser ce qu'affirment la thèse de non-neutralité et la thèse présumée de neutralité, respectivement; puis, à montrer que la thèse de non-neutralité qui est démontrée par Ciccotti, d'une part est distincte de celle qui est affirmée par lui et, d'autre part, n'est pas la contradictoire de la thèse présumée de neutralité. Dans cette optique, je soutiendrai que, sur le plan épistémologique proprement dit, le conflit entre les tenants de la non-neutralité et leurs présumés adversaires est, à toutes fins pratiques, imaginaire. (Comme conflit politique, par ailleurs, je reconnais qu'il est bien réel.) En dernière partie du présent texte, je dirai brièvement pourquoi Ciccotti a besoin, à mon avis, de formuler une thèse de non-neutralité comme si elle était la contradictoire de la présumée thèse de neutralité. On pourra alors commencer à entrevoir comment la thèse de non-neutralité ainsi formulée contribue au système de légitimation de la science critique. (L'expression «science critique», qui a cours parfois dans le dis-cours socio-critique, désigne la science produite et pratiquée, maintenant ou dans l'avenir, par les scientifiques oeuvrant à la transformation révolutionnaire de la société capitaliste en société socialiste.).
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De l'Europe aux villes, en passant par les nations, il n'est point aujourd'hui de stratégie de développement qui ne fasse référence à l' "économie de la connaissance". L'engouement qui entoure depuis une décennie cette notion vient de ce qu'elle cristallise des enjeux sociétaux multiples. Face à la globalisation et à l'émergence de forces productives considérables en Chine, en Inde ou ailleurs, chacun comprend la nécessite de recentrer nos économies sur les activités à forte valeur ajoutée intellectuelle : innovation, high-tech, économie numérique. Chacun voit aussi à quelle vitesse les connaissances abstraites et les idées issues des laboratoires entraînent désormais des transformations structurelles dans nos manières de produire et d'échanger. Chacun perçoit enfin combien une économie des idées et des informations, qui peuvent se partager à l'infini à coût nul, est radicalement différente de l'économie traditionnelle des objets, et combien ceci est en train de déstabiliser des secteurs entiers. Mais cette économie de la connaissance est- elle vraiment nouvelle ? Peut-elle se caractériser autrement que comme un assemblage plus ou moins hétéroclite de secteurs bizarrement dits "immatériels", autour de l'Internet notamment ? Et comment expliquer le paradoxe de sa forte relation avec le territoire, le lien étrange entre la fluidité qui la caractérise et les ancrages que manifeste sa concentration géographique croissante ? Les contributions de cet ouvrage sont issues d'un colloque organise autour de ces trois questions à Cerisy, à l'automne 2008.Elles multiplient les regards sur l'objet, alternant approches micro et macro, points de vue issus des univers de la recherche, de la grande entreprise classique, des start-up de l'Internet et des collectivités territoriales, vision du public et vision du prive , champs disciplinaires et secteurs variés. Prenant le parti de refuser les distinctions classiques entre high-tech et secteurs dits traditionnels, l'ouvrage parcourt des terrains multiples (des mathématiques à l'agriculture écologique, de l'automobile aux jeux vidéo...).Il approche la géographie par la théorie et par des exemples concrets, de Montréal à la Normandie. Au-delà des définitions formelles, cette varie te de regards fait percevoir que l' "économie de la connaissance" est peut-être une notion a déconstruire, mais aussi une clé indispensable pour lire notre modernité.
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