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Le 25 février 1980, Roland Barthes se fait écraser par une camionnette, alors qu'il sort d'un déjeuner avec François Mitterrand. C'est un assassinat. Le mobile : Barthes avait sur lui un document inédit de Jakobson, la septième fonction du langage, une fonction qui permet à celui qui la maîtrise de convaincre n'importe qui de n'importe quoi dans toutes les situations. Le commissaire Jacques Bayard, vieux réac peu porté sur le structuralisme, embauche Simon Herzog, jeune gauchiste sémiologue, pour mener l'enquête. Leur mission, assignée par Giscard qui prépare sa réélection, est de retrouver cette septième fonction. Cela implique d'interroger la crème du milieu intellectuel français : Michel Foucault, Gilles Deleuze, Julia Kristeva, Philippe Sollers, Louis Althusser, etc. Le couple d'enquêteurs découvre l'existence du Logos Club, une puissante société secrète où l'on se livre à des joutes oratoires féroces. La piste du Logos Club les emmène à la rencontre d'Umberto Eco à Bologne, puis sur un campus américain, où Derrida et Searle s'affrontent dans un combat mortel, et à Venise, où doit avoir lieu l'ultime joute. L'enquête s'achèvera à Paris, le 10 mai 1981. Au fil du récit, Simon Herzog révèle des qualités de Sherlock Holmes et de James Bond. Bayard, quant à lui, se découvre un intérêt inattendu pour la French Theory. Mais Simon développe aussi une paranoïa qui le fait s'interroger sur son statut ontologique : et s'il n'était, au fond, qu'un personnage de roman ?
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Animée par un déplacement incessant qui la conduit de l'engagement des Mythologies au structuralisme ("Analyse structurale des récits", "Eléments de sémiologie") au post-structuralisme (S/Z), puis à l'essayisme de "L'Empire des signes", des "Fragments d'un discours amoureux" et de "La Chambre claire", l'œuvre de Roland Barthes manifeste une grande fidélité à des valeurs fondamentales comme la passion du sens, l'amour de la littérature, le "non-vouloir-saisir" ou le goût de la nuance. C'est cette extraordinaire diversité que le dictionnaire a l'ambition de mettre en évidence, grâce à une équipe réunissant une soixantaine de spécialistes internationaux. À chaque livre, aux articles les plus connus, aux intellectuels contemporains, aux principaux concepts ou mots-clés correspond une entrée suivie d'une courte bibliographie. Une place importante est réservée aux archives conservées à la BnF, qu'il s'agisse du monumental fichier, des séminaires inédits à l'École pratique de hautes études ou des esquisses de "Vita nova", le projet de roman qui a occupé Barthes jusqu'à la fin de sa vie.
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Roland Barthes ne s'est pas d'abord intéressé à la question de la théâtralité. Il n'en est pas non plus devenu à proprement parler un théoricien. Mais il a poussé la réflexion au-delà des catégories, des champs et des objets attendus. Il s'est d'abord intéressé au théâtre. Au théâtre joué, organisé, monté et au théâtre des signes que se donne une pratique pour exister, se transformer et se faire reconnaître. L'analyse des pratiques a commencé avec la littérature ; elle s'est poursuivie avec le théâtre et la mythologie. C'est dire que Barthes ne pouvait interroger du théâtre que le théâtre, un redoublement qu'il lui est arrivé de nommer la théâtralité. C'est dire aussi que cette théâtralité se trouve partout. Se trouve-t-elle partout identique à elle-même ? Autrement dit, la théâtralité est-elle indifférente au support qu'elle modalise ? Peut-on en donner une définition exclusive ? Quel est l'enjeu, quelle est la fonction, quelle est la valeur de son application obstinément hétérogène ? Quel concept déterminé du théâtre présuppose-t-elle ? Quel apport à la réflexion esthétique fournit-elle?
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